mercredi 2 septembre 2015

Xavier, le frère, (de Cantat) son livre

"Une information plus un démenti, ça fait deux informations", c'est la seule phrase que je retiens du livre de Xavier Cantat, mais elle n'est pas de lui mais de ce cynique de Lazareff.  Je viens de finir le livre du frère de Bertrand Cantat (en deux heures, c'est vite fait) et j'en suis sur le c. Qu'il défende son frangin, OK, comme il peut, mais qu'il s'acharne contre "des" journalistes, des hyènes, des menteurs", des etc... (quand on ne peut décemment s'attaquer -trop- à la victime, alors on se défoule contre les "journalistes" qui relatent "mal", trop hard, scandale, l'un a même écrit Bernard au lieu de Bertrand, vous vous rendez compte.. Mmm et Cantat a massacré Trintignant de "quatre" grosses gifles, tu te rends compte aussi? etc... Qu'il y ait eu des exagérations je le pense surement, pour le profit, le fric, des deux cotés du reste. Mais... question : comment relater "soft" la mort d'une jeune femme -ici dont toutes les photos courent partout-? Et toujours cette invocation de la passion.. Notez que ce livre rend à présent un son parfaitement grotesque, soulignant haut et fort la "parfaite honnêteté de .. Kristina", dont on sait à présent qu'elle mentait pour tirer du pétrin* le père de ses enfants et qu'elle sera d'ici peu une victime collatérale (voir le cassette adressée à ses parents).. D'autre part, a prétérition dont il use et abuse est idiote et indécente car parfaitement dans le ligne hypocrite qu'il dénonce et avec quelle vigueur chez ses adversaires....  "Je ne vais pas m'attarder sur...(suit quelques détails sur les relations -violentes- de MT avec ses ex ou avec l'alcool) " .. "Il n'est pas question pour moi de (idem..)...  Le seul point sur lequel je souscris à son jugement est au sujet du livre de Nadine sa mère, qui en fait un peu trop y compris au sujet de faits attestés (non, Marie n'était pas la parfaitement sobre qu'elle décrit, et oui, des toxiques, de l'alcool, il y en a eu, ce soir là comme d'autres).. on peut pardonner certes mais lorsqu'elle frise la contre vérité attestée (Marie, après son accident, a été condamnée pour conduite en état d'ivresse avancée avec deux enfants dans la voiture, ses relations avec certains de ses ex n'étaient pas géniales, loin s'en faut, crises, menaces..) elle semble presque rouler pour son adversaire.. Et oui, j'avais moi même (bien avant le drame) été gênée -un peu- par les poèmes d'amour récités par Marie et son père se répondant l'un l'autre, ignorant alors que sa mère lui avait imposé de tourner des scènes déshabillées (des scènes amoureuses)... avec son propre fils dans le rôle de l'amant de Colette. (On ne peut s'empêcher de se dire "avec des parents aussi aveuglés, aussi passionnés et malsains.. et d'aussi mauvaise foi, ça ne devait pas être simple pour l'out sider, à moins de se couler dans le moule de Monsieur Gendre consort -provisoire-.) Reste que le livre du "frère", se moquant cruellement par exemple d'une chanteuse féministe ex femme battue qui a défendu Marie (et qui a endossé dit-il cette cause pour se médiatiser!!) est tout aussi détestable... Une chance : ni l'un ni l'autre ne sont très malins. A ce propos, saviez vous qu'on puisse être actionnaire d'un journal qui est amené à parler de vous (en ce cas)? C'est ce qu'avoue naïvement le "frère", qui du reste, mécontent de la manière dont il est traité, annonce carrément qu'il va revendre ses parts. Il s'agit ... du Monde. Liberté de la presse ? Comment oser écrire objectivement sur quelqu'un qui est un actionnaire du canard où l'on publie ? Du coup, là aussi, il rate sa cible à contrario (et on se dit que le "Monde" a eu bien du cran d'écrire ce qu'il pensait de l'affaire quitte à accabler -?- Cantat et perdre un peu de fric..) Décidément, ces gens sont d'une telle maladresse.. reliée à l'arrogance d'intouchables, de ceux qui font l'info et la culture (?!!) sans doute !

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