dimanche 6 septembre 2015

6 sept, 1 Crime passionnel à plusieurs, 2 Les 4 étapes des suites d'une agression pour la victime, 3 L'espérance de vie des pauvres, 4 La GPA ou ABUC, vente de bébé sur le net

CRIME PASSIONNEL AVEC PRÉMÉDITATION

Pour Patrick, (peux pas faire mieux plus de piles je dois foncer). Le terme "violence faite aux femmes" devrait en effet être plus précis "violence faite aux femmes PAR LES HOMMES". Sinon on scotomise les criminels, les auteurs comme dans mon cas : ce sont peut-être (?) "des gamins qui s'amusent sans doute".. (s'amusent !!! une balle dans la peau et ils "s'amusent", et c'est un flic qui me dit ça..) On abstrait, "on dé phénoménise", on floute.. Les mots servent aussi à transformer la réalité, à la rendre supportable, c'est à dire à tromper le chaland et même les victimes. Une tuerie ? Que non ! Un crime passionnel, un "différend" (j'adore "différend") familial ou de couple qui a "mal tourné" (j'adore aussi "mal tourné"!) Une toute jeune femme piégée par un rendez-vous dans un parc isolé, puis lardée de coups de couteau, égorgée et jetée dans un fossé comme un encombrant? Idem, un dérapage.. (Là, ça devient presque rigolo car d'autres gus ont été également arrêtés, -puis relâchés rassurez vous-. Et on découvre donc ici le concept tout nouveau de CRIME PASSIONNEL A PLUSIEURS (!!) ET AVEC PRÉMÉDITATION, original non ? genre "ON l'aimait à la folie, elle NOUS trompait honteusement, ON lui a donné un rendez-vous armés d'un couteau et ça a dérapé, une crise sous le coup de la colère, ON n'était plus NOUS-MÊMES, fonoucomprendre Monsieur le juge, cépoanotrefot !"

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LES QUATRE ÉTAPES APRES UNE AGRESSION

Violence faite aux femmes dans le Midi plus épilogue.
Cela se passe en trois "coups" fort différents.
1 Lorsqu'on subit une violence, même légère (si on peut appeler une balle dans le bras une violence légère) on est dans un premier temps un peu sonnée et paradoxalement cela nous protège. On ne se rend pas compte. Ce n'est rien. Et puis les gens au début sont (ou semblent) sympa. Ce n'est donc rien, trois fois rien.
2 Et puis vient le stress, le fait de ne plus pouvoir rentrer chez soi à pied, de devoir éviter un raccourci appréciable, de changer ses habitudes etc.. et la solitude malgré tout. Parfois, (ce n'est pas mon cas) la douleur physique.
3 Ensuite, la réaction, saine : porter plainte, faire en sorte que cela se sache, (quoique dans mon cas je ne l'aie pas vraiment voulu ou du moins, découragée par les gendarmes, j'ai hésité) et que cela ne se reproduise plus sans représailles pour le ou les snipers en herbe ou en graines, puisque pour certains seules celles-ci les dissuadent de réitérer.
4 Et là, survient parfois l'agressivité : on dérange. Un élu veut que tout baigne, c'est le cas de dire, vous troublez la fête, vous exagérez d'oser parler, protester même, vous voulez saboter une réunion* (!) amicale, c'est de l'histoire ancienne... bref, vous êtes une emmerdeuse... Scandalisée, vous insistez. 5 Et vient (dans mon cas) la chute, le mot de la fin... "vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête, votre balle?" (Le Maire, tandis que je tentais de parler malgré son "veto".)
Autrement dit, on vous traite de folle. C'est ce qui m'est arrivé.
6 Résultat, vous êtes anéantie sur le coup (et cependant je ne suis pas fragile). Puis, (dans mon cas il y a une suite, presque happy end mais ce n'est pas toujours ce qui advient) le soutien de beaucoup et ça va mieux. Je dirais presqu'au contraire : je ne me doutais pas de tant d'ami/es**. Lorsqu'on a été agressée, il en faut peu pour "tomber"... dans un sens.. ou dans l'autre. Cette fois, c'est dans le bon.

* Un peu de parabo... euh parano? Ce n'est pas impossible, je suis connotée -ou du moins certains me connotent- "stylo entre les dents" et peut-être fais-je peur à des frileux.. quand je m'étais simplement trompée de réunion sur un coup de fil par ailleurs de quelqu'un de théoriquement bien informé.. (!) qui lui même sans doute se trompait.. Reste que la communication ne se fait pas avec le menu fretin et qu'il semble que ces "réunions" soient réservées à quelques happy few qui ont l'oreille.
** Pour reprendre la formule attribuée à Talleyrand "C'est plus grave qu'une faute, c'est une erreur".


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L’ESPÉRANCE DE VIE DES PAUVRES

Pourquoi l'espérance de vie est-elle (et de beaucoup) inférieure dans les basses "castes" par rapport à  celle des bourgeois ? Tout autour de moi, plusieurs cas (certains aujourd'hui) qui auraient facilement pu être évités ou donner suite à assignation et DI..

1 : Le Médiator. Un pote dont la mère (40 ans) en est probablement morte il y a peu. Le médecin venu constater n'a pas noté qu'elle en était gavée, pas d'autopsie et hop.. Seul, sans moyens, il n'a rien fait. Mort "naturelle".
2 : Une jeune femme qui en rentrant chez elle après son travail est tombée, sa tête a porté, une plaie, une perte de conscience. Par chance un voisin l'a vue, a alerté, le médecin l'a envoyée aux urgences de l'hôpital le plus proche où après des heures d'attente on l'a laissée partir sans radio ni même la panser. Elle est morte dans la nuit. Hématome cérébral.
3 : Une jeune femme qui elle aussi prenait du Médiator que son médecin a continué à lui prescrire malgré un essoufflement de plus en plus flagrant. Faux diagnostic ensuite, une opération pour rien, un an passe... jusqu'à ce que, enfin transportée au CHU (plus éloigné) on trouve. Elle est rescapée in extremis mais devra probablement être amputée.
4 : Une autre à qui on a prescrit du Dilbestrol juste avant son interdiction. (Ils avaient des stocks?) Tout va bien mais sa fille... etc..
5 : Plus drôle, un homme à qui on a failli couper le pied parce qu'ils s'étaient trompés de dossier?

Dans tous ces cas, aucune poursuite des médecins responsables et même masquage des causes de la mort ou du dommage de manière parfois abjecte: elle buvait (!) .. elle était fragilisée par l'obésité, elle risquait une fausse couche etc.. le médecin qui a constaté la mort et la prise de médiator au long court n'a pas fait le lien ni même noté ce détail et hop.

C'est logique : la vie d'un homme ou d'une femme s'évalue en termes financiers, au cours d'un éventuel procès par exemple, (mais les pauvres en font rarement, ils n'en ont pas les moyens donc de toutes manières leurs bobos ne valent vraiment pas la peine que l'on se tourmente l'esprit même au cas improbable d'un procès puisqu'ils ne valent pas grand chose.) Avec les bourgeois par contre il faut faire plus attention. Il y a aussi l'incroyable naïveté et fiance de certains. J'avais averti la jeune femme (cas 4) des risques du Dilbestrol pour l'enfant. Celle (cas 3) de la durée anormale des suites d'une opération qui non seulement n'avait rien résolu mais aggravé le trouble (mon père ayant subi la même marchait au bout de quelques jours enfin sans douleur.) En vain.
Et hier, d'où cet article, une jeune femme lourdement handicapée qui me dit qu'on ce l'opérer à. .. (le même hôpital qui a laissé passer l'hématome sous crânien, cas 2 dont la patiente est morte dans la nuit, -justification : on pensait qu'elle était ivre car elle est alcoolique!!-... et failli couper le pied à un autre par erreur) je lui demande pourquoi elle ne va pas au CHU (c'est une opération lourde.) "Oh non, je veux être près de chez moi, ça  coûte trop d'aller à .. et puis après, comment je fais sans voiture? Et pour les visites, et tout.. Et pour mon ongle incarné ils m'ont traitée comme une reine alors.." Comment lui dire que (...) n'a rien à voir avec un ongle incarné?

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LA GPA OU ABU, SES SUITES NORMALES : VENTE DE BÉBÉ SUR LA TOILE

Une horreur annoncée qui découle  logiquement de la légalisation (plus ou moins) de l' ABU (Achat de Bébés in Utero, et non GPA qui noie le poisson en omettant l'essentiel, l'argent, ce qui peut se comparer à décrire le mariage sans mentionner les rapports sexuels, le plaisir érotique sans l'orgasme etc..) Finalement la différence n'est que dans la non PRÉMÉDITATION (dans ce cas), l'après-coup (puisque le bébé  est né,) le drame aussi d'une jeune mère abandonnée et seule qui ne sait  plus comment s'en sortir. Là  on la condamne en somme parce qu'elle a agi POUR SON COMPTE et non par l'intermédiaire d'une société  (!) habilitée à ces transactions. MAIS QUAND UN BÉBÉ EST OUVERTEMENT ET LÉGALEMENT  CONSIDÉRÉ COMME  MARCHANDISE, COMMENT S'ÉTONNER QU'ON EN ARRIVE  À EN VOIR À L'ACHAT SUR "LE BON COIN" OU "VIVASTREET"? OÙ  EST LA DIFFÉRENCE? 

Rectification, les copines. Ce n'est pas "ABU" mais "ABUC" qu'il faut dire (Achat de Bébé in Utero sur Commande) et non GPA qui noie le poisson en omettant l'essentiel, l'argent, ce qui peut se comparer à décrire le mariage sans mentionner les rapports sexuels, le plaisir érotique sans l'orgasme etc..) Ici on a une jeune mère désespérée qui ne sait plus comment s'en sortir... que l'on condamne parce qu'elle agit POUR SON COMPTE et non par l'intermédiaire d'une société (!) habilitée à ces transactions -et qui prend sa commission évidemment. Tandis que là, (dans l'ABUC) on a une PROPOSITION (de conception puis d'abandon du bébé par achat c'est à dire par l'utilisation d'un moyen tentateur, qui s'apparente à un chantage ou un abus de faiblesse). Qu'est-ce qui est pire? Le second où le tentateur est celui qui a la puissance, la fortune... et la "tentée", n'a rien (souvent une pauvre femme exploitée qui va devoir lui "offrir" son ventre et son sexe pour rien). De fait, COMMENT S'ÉTONNER QU'ON EN ARRIVE À VOIR À L'ACHAT DE BÉBÉS SUR "LE BON COIN" OU "VIVASTREET"? cela me semble moindre.

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