dimanche 27 septembre 2015

Une prophétie extraordinaire... du 12 ième siècle

Jean de Vezelay
http://messianique.forumpro.fr/t1240-propheties-du-moine-chevalier-jean-de-vezelay-1042-1119

Nasser contre le voile, désopilant !! Bravo Gamal !

La question de la solitude des victimes, y compris vis à vis de proches

Victimes et proches... éloignés, le problème, lettre à Nathan

[Contexte : un appel téléphonique d'un ex après une exposition qu'il a réalisée de ses œuvres (?) à Ivry.] 

"Le ton dont tu uses envers moi est celui de tous ceux qui se savent impuissants (il est vrai que ce n'est pas leur faute) et, agacés, veulent masquer leur impuissance par une sorte de distance indifférente exprimée par une doctalité parfois absurde envers les victimes sur le mode du "taka" ou "tu ne risques plus rien la nuit, voyons, voyons..." (!) ... ce qui renforce leur impression de solitude (c'est toujours après ces conversations que je me sens le plus mal et ça dure longtemps.)

Tu dis m'aimer passionnément mais dans les cas graves (et ici c'en est un) te montres, ici du moins, incapable de la simple empathie active, fût-elle superficielle et naïve que tous ou presque manifestent envers moi, (sauf les responsables du moins certains) : nous évoluons à présent dans deux univers totalement différents qui ne se rencontrent plus. Sens-tu ce qu'il peut y avoir de décalé à t'entendre rire et discuter avec un pote pendant que je te parle (et c'est toi qui m'as appelée) ou me demander si j'ai vu les photos de ton expo... quand je suis dans l'état (facile à imaginer? Il faut croire que non) de quelqu'une qui a été shootée, qui ignore par qui et surtout qui se fait mener en bateau par tous ceux censés garantir sa sécurité comme celle de tous? Tu m'appelles entre deux mondanités, dans le métro (ça passe mal) ou dans la rue avant d'arriver chez toi et je sens pertinemment ton agacement monter lorsque cela dure : tu es arrivé et il te tarde d'être sur un bon canapé au chaud avec Cathy qui sans doute t'attend.

Je ne suis plus pour toi que l'obstacle imprévu (!) à tes projets, et sans doute comme telle un peu haïe, du moins de temps en temps.

Question. Qu'avons nous fait tous deux ensemble? Bizarre. Reste à présent de toi l'apyre, ce personnage parfois agréable mais toujours glacé et futile à la fois qui me blesse et que je blesse aussi mais que par habitude j'appelle pourtant... enfin, quand je reçois une balle ou que mon bridge lâche... (ce qui est tout de même assez peu fréquent) et qui parfois répond. Parfois non. Et vice versa.

Il est vrai que l'exaspération reliée au stress ne rend souvent pas sympathiques les victimes et qu'elles ne sont pas toutes, selon le schéma de roman rose, "innocentes". Mais il est vrai aussi qu'entendre "tu ne risques rien maintenant, c'est la nuit" (!!) de la part d'un homme autrefois aimé qui a partagé trente ans ma vie avec qui j'ai eu mes deux enfants, qui lui se trouve en sécurité à Paris, devant son appartement dans lequel il lui tarde d'entrer se reposer après une exposition à succès... lorsque je me trouve, moi, à dix heures du soir dans un lieu absolument désert, devant mon portail, sans savoir qui a (éventuellement?) tenté de m'avoir (?) ou pas... cela met les nerfs à vif. 

Le dossier

samedi 26 septembre 2015

Récapitulatif des faits. Agression par balle dans le village de Saint Ambroix.

Une belle (non balle) dans le bras. 
L'enquiête... euh, l'ensuiête... euh l'enquête
(clavier génial, c'est vrai que ça m'inquiète et me fait suer



Un monsieur que ça avait beaucoup amusé, en politique, 
il faut toujours voir le bon coté des choses, c'est la règle!

______________________________________________



1 Agression il y a un mois et demi (un coup de feu dans "mon" village, je suis touchée bras, voir dossier). Avec quoi ? On ne sait pas. Sans doute un "soft je ne sais quoi" très tendance, en vente libre.
Ça ne tue pas sauf de très près et dans l’œil. A la bonne heure en somme.. Je l'ai pris à 4 mètres.

2 Les gendarmes appelés par un adjoint au Maire qui passait par là, ainsi que les pompiers (par moi) me disent que ce n'est pas la peine de porter plainte. Ce sont surement des gamins qui s'amusent.

3 Je le fais tout de même (après insistance). Problème : ceux-là (des "bons" me dit-on) ne sont pas de Saint Ambroix mais de Barjac, ça complique. Lorsque je vais à la gendarmerie d'ici, celui qui me reçoit n'est pas au courant et ne comprend pas. Une balle ? Un ballon ? Je dois aller à Barjac (20 km ? et la voiture roule mal) si je veux porter plante... euh, plainte, et je suis fatiguée (j'ai perdu pas mal sang). Puis, ce sont eux finalement, appelés au téléphone qui viennent.




4 Mais toujours refus de plainte. Je pars. Que faire? Ils me disent qu'ils me tiendront au courant. Redite "ce sont surement des gamins qui s'amusent".

5 J'écris une lettre ouverte à Marisol Touraine (voir dossier) et à quelques autres dans laquelle je ne les incrimine pas, sans doute sont-ils trop surchargés, il y a moins d'effectifs etc.. etc.. pas question de tirer sur l'ambulance. (Ils m'ont laissé entendre qu'ils avaient de grosses affaires en ce moment, bien plus graves, OK.)

6 Ils acceptent ma plainte. Temps : deux heures et demi. Non pas pour m'interroger, le gendarme ne m'écoute pas ou à peine, me coupe, comprend parfois avec une phrase ou trois de retard, visiblement préoccupé, il manipule mal son logiciel.. pars demander des papiers ou je ne sais quoi, revient, j'attends. Deux heures en somme, pour quatre lignes spécieuses que je dois corriger, je n'en peux plus. (Il a écrit que je n'avais pas de certificat médical ni d'ITT mais a omis de préciser que je n'ai simplement à ce moment là, pas encore consulté.)

7 Rien ne se passe (redite, il m'avait dit qu'il me tiendrait au courant.) Aucune transmission des dossiers, lorsqu'on va à la gendarmerie, si celui qui est chargé du "vôtre" n'est pas là, on vous renvoie à... au jour où il y sera. Ou au téléphone (j'ai insisté et demandé le numéro de Barjac). Et s'il n'est pas là ou en patrouille... rien.

8 Au cours d'une réunion de la Mairie, on  m'empêche de parler et le Maire qui pourtant m'avait conseillé de porter plainte (je l'avais rencontré par hasard alors que je me rendais à la gendarmerie) se moque ouvertement de moi ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas reçue dans la tête votre balle?" Puis dehors, me menace.) Je suis anéantie.

9 Je communique sur FB, Google plus etc... J'envoie la lettre à Touraine sur la toile etc.. avec un addenda cette fois. Redite : je suis anéantie.

10 J'ai mal au bras. Alors que au départ, pas du tout. Il me semble (depuis le début) que la balle est restée (les pompiers avaient dit que non, ainsi que les gendarmes mais bon..) Je l'avais cherchée au sol, (eux pas ou en tout cas pas à ma connaissance), trop difficile car ça ricochette etc....

11 Sur les conseils d'une amie biologiste qui m'engueule un peu (si c'est du plomb!! c'est dangereux) je me décide à aller au CHU de Nîmes. Bingo : la balle est bien restée dans mon bras (malgré ce que m'avait dit le généraliste que j'avais consulté peu avant). Ils font des clichés, c'est d'une clarté parfaite. Mais ce n'est pas une simple balle de soft (je ne sais quoi en plastique ou plomb) mais une "vraie balle" (ça peut donc tuer? D'assez près, et au coeur, oui me dit l'un d'eux.) Note : je l'ai prise à 4 mètres environ, impact sur moi dans le bras gauche face interne donc tout près du cœur. Je ne ris plus.

12 J'envoie les clichés aux gendarmes, à la Mairie, partout. Hasard, il va y avoir une réunion du conseil, (un pote m'a avertie) je distribue des clichés de mon bras tirés sur papier ... et le ton change. Le maire arrive aussitôt vers moi, l'air d'une hôtesse qui reçoit un invité de marque... Il y a du nouveau me dit-il, il me propose un rendez-vous avec un adjoint, un ancien policier de la PJ etc... C'était un malentendu ... (Note : un adjoint étant présent juste après le tir et ayant vu ma blessure, il ne pouvait pourtant rien en ignorer lors de sa répartie à présent historique "vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête, votre balle?") On me donne donc RV pour le lendemain. Cet ancien de la PJ aurait des choses importantes à me dire mais chuut (donc je chuuutte.) Je m'étonne tout de même car je viens juste de la gendarmerie où on m'avait dit "l'enquête suit son cours, rien de nouveau", (le gendarme qui suit mon affaire n'était pas là mais je l'avais eu au téléphone.) Que sont ces nouvelles informations et pourquoi ne m'en a-t-il rien dit? Aurait-il eu peur que je ne "chuuute" pas ?

13 Le lendemain j'en apprends assez peu (mais un peu tout de même) l'entrevue est sympa, un espoir -réel-, ça a bougé sans que je n'en susse rien. Peut-être. Ça va infiniment mieux. [J'appelle Nathan. Ça y est, je crois que l'affaire est en voie d'être réglée, OUUUUF ! De joie (et la tension ayant diminué) je m'endors comme une bûche.]

14 Un point à éclaircir tout de même. Sortie de la Mairie, je retourne immédiatement vers le gendarme de Barjac (au téléphone). Manque de pot, il est en congé et ses collègues ne peuvent  rien me dire, c'est son affaire, ils ne savent rien etc...  Mais il sera là samedi (c'est à dire deux jours après!) Un manque de communication insupportable et hautement contre productif. Plus une enquête traîne, moins elle a des chances d'être résolue. Les souvenirs s'estompent, souvent les témoins ne sont plus là etc...

15 Le samedi, les voilà qui arrivent chez moi après un appel masqué que je n'ai pas pu prendre : mais j'ai rappelé tout de suite la gendarmerie, en vain. [Note : les deux seuls appels qu'il me passera furent masqués.] C'est la douche froide : rien de nouveau mais ils veulent que je retourne à la gendarmerie pour 'finaliser' la plainte (?) afin de suivre "l'affaire en profondeur". Qu'est ce à dire ? Je ne comprends rien. Et ce que m'a dit Monsieur X ? Et s'il n'y a rien de nouveau, pourquoi me faire retourner ... porter plainte? Et surtout pourquoi m'a-t-on dit le contraire à la Mairie? "Qui vous a dit que... ?" Je cite le nom de l'adjoint, en précisant "un collègue à vous".. Ils ne voient pas qui il est mais de toutes manières "l'enquête suit son cours" sauf que "maintenant ils vont la travailler en profondeur".. redite et redite... Qu'est-ce à dire ? Qu'avant ils l'avaient "travaillée" en "superficie"? J'insiste, je donne les info qu'on m'a transmises, et demandé de chutter (mais pas à eux tout de même!) ils ne sont pas, mais alors pas du tout au courant. J'ai même l'impression qu'ils doutent de ce que je leur dis. Vertiges... QUI me mène en bateau? Eux? Leur collègue? Les deux ? Personne ? Ce couac est-il seulement relié à l'absence totale de communication entre la police municipale et eux, et également entre eux entre eux, si j'ose? Contre productif, absurde, insupportable... Et les grands cocus de l'affaire ce sont les victimes, à qui personne ne communique. Question : si je ne m'étais pas pointée à la réunion du Conseil avec mes clichés, m'aurait-on parlé?

16 Je vais pourtant avec eux bien que pressée par un rendez-vous : horreur !! il retape ma précédente déposition. J'insiste encore... Non, non, aucune information ne corrobore ce qu'on m'a dit à la Mairie, ou il n'est pas au courant, vraiment, il ne sait rien à ce sujet, non il n'y a rien de nouveau... mais c'est une affaire qui prend du temps... qu'il faut traiter en profondeur etc... A quoi cela sert-il que je vienne répéter ce que j'ai déjà dit? ? (Ça donne "Larrive" ça prend deux r? Votre date de naissance, c'est bien le 29 mars 48 ? Donnez moi votre fixe.. "il ne fonctionne pas?" Ah bon. Votre mail? "Vous l'avez déjà puisque je vous ai envoyé un message", (les photos de mon bras). Donnez le moi tout de même. helenelarrive c'est tout attaché ? Sans point ? en majuscules ou en minuscules ? etc) Je craque. Je m'en vais, voyant que ça va prendre encore deux heures pour rien. Il me dit qu'il m'appellera dès qu'il aura fini pour que je signe sinon ça ne sert à rien. Donc ils n'ont en fait pas de plainte? Ces deux heures laborieuses furent perdues pour rien? Ils ne l'ont pas enregistrée? Ou ils font ça pour m'amuser? Ou pour m'embêter ? Je deviens parano à force. De surcroît, je dois remonter chez moi à pied chercher ma voiture (1,3 km)... je pensais que l'un d'eux aurait au moins la politesse, voyant qu'ils m'avaient mise en retard, de me raccompagner mais non "on a affaire". (Note : comme ils sont venus sans me prévenir, ils ont failli arriver alors que j'étais nue, je m'apprêtais à me laver dehors comme d'hab.. et je suis donc partie sans m'être lavée ... et revenue de même, à pied, traversant tout le village, sale..) Il m'appelle en effet vers cinq heures mais en appel masqué toujours, je rate l'appel bien que je l'attende depuis tout ce temps... je le rappelle (immédiatement) forcément à la gendarmerie et j'ai quelqu'un d'autre qui me dit de rappeler lundi, il n'est pas là et ne travaille pas demain.

J'ai la nette impression (peut-être fausse) qu'ils se moquent de moi, que rien n'à été fait (peut-être même pas de plainte?) et que, pour les uns, ils cherchent à noyer l'affaire, et pour les autres,  à m'amuser afin de m'empêcher de parler. Voire de protéger le/s délinquant/s. Des indics? Même problème, toujours, qu'autrefois à Anduze.

17 Je n'en peux plus. J'ai mal. (Il parait qu'il n'est pas nécessaire d'enlever la balle car elle va sortir toute seule, elle bouge en effet et "monte" mais c'est un peu douloureux surtout lorsqu'il fait froid).. Je me sens totalement flouée, je n'ai plus confiance en quiconque. Les gendarmes n'ont même pas écouté ni noté un élément important que je leur avais signalé. Le policier à la retraite m'a donné des info qui d'après ceux-ci semblent inexactes ou en tout cas inconnues d'eux... de lui devrais-je dire, qui pourtant ont en charge l'enquête !! Car une particularité du fonctionnement de la gendarmerie, du moins ici, est que c'est UN SEUL qui a en charge UNE enquête. Et qu'il la "garde" jalousement. Personne ne parle à personne, en tout cas pour ce que je vois. Donc aucun autre ne peut ou ne veut intervenir, ne serait-ce que me donner des infos, écouter mes suggestions (car de mon coté, moi aussi j'enquête, à ma manière). Me voilà donc liée à celui-ci. S'il est absent, tant pis (pour moi).

QUI SE MOQUE DE MOI ? Le Maire? C'est l'évidence. Le policier à la retraite? Je ne pense pas. Je crois que ses infos sont exactes. Même s'il me les a fournies sur ordre et pour m'empêcher une fois de plus de parler en public de l'affaire. Les gendarmes? Cela semble aussi à peu près évident. Un exemple : j'ai fait une photo de quelqu'un qui pourrait possiblement être le tireur ou éventuellement relié à lui (un jeune qui se trouvait là et qui a semblé fort intéressé par ma blessure, fendant la petite foule pour la voir, l'air absolument réjoui) mais je n'ai pu les envoyer au gendarme, mon téléphone ayant rendu l'âme juste après, et je m'en suis excusée, précisant que je peux lui en fournir d'autres ; "Mais si, je les ai eues vos photos" me répond-il... "Non puisque mon téléphone est tombé en panne.." Il parlait des clichés de mon bras avec la balle et n'avait absolument pas écouté ce que je venais de lui dire une seconde avant, tout à son ordinateur et à son clavier... où il recopiait ma précédente déposition!! (Un copié collé? Non. Il faut tout retaper -cela ne fait que cinq ou six lignes mais bon-..)  Et il avait tout oublié de la minime piste que je lui avais indiquée et qui s'est peut-être précisée depuis. Je craque.

Explications possibles. Des hypothèses se bousculent en moi, toutes aussi sordides : ils veulent cacher la violence ici pour ne pas décourager les touristes et décevoir les électeurs éventuels? (De la part des gens de la Mairie. Probable.) Ils sont incompétents? (Je ne crois pas, tout de même, à ce point. Il semble y avoir volonté de ne rien faire, ou de m'amuser.) Ils savent qui est le tireur et le protègent pour une raison ou une autre? (Peut-être). Ils s'en foutent tout simplement? (Aussi.) Je ne sais pas. Je sais seulement qu'on m'a tiré dessus par balle deux fois et qu'apparemment tout le monde (non, pas tout le monde mais juste les responsables à un niveau quelconque de la sécurité du bled) s'en fout voire pour certains se moquent de moi (seulement pour ce qui est du Maire qui depuis a changé de ton.)
.
Le dossier
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

Be vegan. La mort infligée, un concept en soi


La mort infligée est un concept en soi : qu'elle le soit à un anima, (je laisse, animal veux-je dire !!!) un homme, une femme, un enfant, c'est toujours la mort infligée et quelque soit le prétexte de cette inflexion, c'est se positionner comme tueur ou bénéficiaire de tueurs contre des tués transformés en "viande" (à tuer) ou en "cible" (à atteindre). Les criminels en série sadiques ont presque tous commencé par des animaux, on n'y a pas fait attention, un tort. Ceux qui sont indifférents aux animaux, en général le sont d'une manière ou d'une autre aux hommes, je veux dire aux humains. Ceux qui prétendent en avoir "peur" (des souris, des cafards, des araignées, des chiens ou de je ne sais quoi... et il faut le reconnaître, ce sont souvent des femmes (!) ça fait chic et ça flatte le/s mâle/s alentour qui adorent jouer les Lancelot à bon marché en tuant bravement une araignée ou en faisant fuir un chiot échappé qui se trémousse pour jouer).... souvent, assurent de même avoir "peur" des ... mettons des arabes, des noirs, des roms etc... Le rapport est la souveraineté d'un groupe qui s'arroge le droit de disposer de la vie d'un autre à son bon plaisir... peut-être parce qu'un démiurge quelque part (ou un Dieu) dispose de la sienne, pour se venger de sa sujétion par transfert. (d'après Landsberg, "Essai sur l'expérience de la mort,-

Coup de chapeau à Solveig Halloin

        La "viande" c'est le crime de personnes conçues pour être tuées, torturées pour être mangées. Les animaux, tout comme l'animal humain, sont pourtant bel et bien des personnes. L'humain fait de l'eugénisme animal - via son intervention sur le patrimoine génétique -, de la torture animale - mutilations, enfermement, gavage, drogues, séparation mère/enfant, cohabitation concentrationnaire, asphyxie, coups -, du massacre animal pour enfin manger les cadavres d'animaux réifiés comme "viande". La "viande" n'a pas vécue, n'a pas souffert, la "viande" n'a pas été tuée, la "viande" ne peut être une victime d'une barbarie planétaire, sans passé elle n'existe que comme aliment, n'est regardée que pour sa "qualité" au vue de la santé et du plaisir humain. La "viande" c'est du "quoi " qui ravale le "qui " de l'animal capable de ressentir la souffrance. La "viande" c'est l'animal désincarné de sa sensibilité, réduit à sa carne. La "viande", étymologiquement "ce qui sert à la vie" : LA VIE DE QUI ? Une personne humaine décédée reste un sujet et n’acquiert jamais totalement un statut d'objet. Seul l'animal mort est destitué de la vie qui a été la sienne, cette destitution est possible, est rendue réelle par le pouvoir de nommer des êtres humains : la "viande" c'est le meurtre invisibilisé .Toute femme traitée "comme un bout de viande" peut témoigner verbalement de l'horreur que cela représente. La femme prostituée perforée par des viols en série sait de quelle douleur il s'agit. L'industrie de mort concentrationnaire, l'animalicide ou le zoocide doivent se nommer pour pouvoir se combattre. Tout propos antispéciste ne peut avoir lieu dans le champs d'un lexique qui vient l'invalider. Bref, l'abattage n'existe pas, seul les crimes en série s'exercent. La viande n'existe pas, il n'existe que des milliards de meurtres de personnes animales. Nous sommes tous des bouchers collaborateurs.
La question n'est pas notre goût construit pour la viande, la question est : "Pourquoi l'animal est torturé puis assassiné pour satisfaire ce qui ne relève en rien d'un besoin humain ?".Soit l'humanité sort de sa zoophagie séculaire, sort du spécisme ravageur de planète, de son humanisme autocentré fondé sur le mépris de l'animal non-humain, de la femme non-homme et du noir non-blanc, soit ces poisons éthiques et réels auront raison de l'ensemble du vivant. La sortie des oppressions hiérarchiques du vivant est la condition sine qua non de la survie planétaire. Spécisme, sexisme, racisme, classisme, oppression des adultes sur les enfants, oppressions contre les vieilles personnes : toutes ces oppressions/dominations n'ont d'autres choix que d’œuvrer de concert pour obtenir une société enfin plus juste, libre et égalitaire. Chaque combat contre une oppression, s'il n'englobe pas les autres, construira sa dignité en créant de façon systémique l'indignité d'une autre population ( comme PETA qui pour alerter sur l'horreur de la condition animale propose l'image de femmes nues et contribue à la propagande sexualisant les femmes). Ce sont les hiérarchies de valeur qu'il faut collectivement combattre.

Historiquement,le plus petit dénominateur commun des opprimés est l'animal non humain. Il faut donc embraser la cause animale avec la conviction et l'urgence la plus entière. Refuser le meurtre des animaux, des femmes, des pauvres, de l'autre race, des petites filles, des personnes âgées.
On ne peut vivre sur un tas de meurtres.


Solveig Halloin 16/11/2014

Bravo !

Les publicités qui tuent


vendredi 25 septembre 2015

Violence faites aux femmes, la grande cosse nationale




http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/recapitulatif-des-faits-agression-par.html

Le dossier
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

Un blog à lire, à savourer

https://vergiberation.wordpress.com/2015/09/23/les-dissociations-traumatiques/
Merci à Matti King via FB pour ce lien..

Donc premier "bolduc" (le ruban large qui nous figure et qui se déroule de notre naissance voire avant jusqu'à notre mort) coupé à 6 mois (intra utero) : mort de mon grand père.
Deuxième coup de ciseau à 3 mois (mort de mon arrière grand mère qui vivait avec ma grand mère et ma grand tante, à coté de chez nous.)
Troisième à 6 mois (maladie grave de ma mère donnée pour perdue et séparation totale avec celle-ci -risque de contagion-)
Tout va bien pourtant grâce à ma grand mère et ma grand tante qui s'occupent de moi comme des chefs. Princesse je suis.
Quatrième bolduc coupé à 2 ans (retrouvailles avec ma mère... pas simples)
Plusieurs autres (ma mère ne va pas très bien psychologiquement et a toutes les raisons pour cela, traumatismes de guerre lourds QUE J'IGNORE.)
Une embellie à Marseille au lycée Longchamps (ma mère va mieux, j'ai des amies super etc..) Reste le manque d'argent.
Et c'est l'école normale que j'ai présentée pour la soulager de ma charge (et j'y suis interne comme toutes et le souffre douleur d'un groupe). Abandonnée à mon sort par mes parents qui refusent de me laisser démissionner. Bizarrement, un enfant (pauvre presque toujours) a le droit de passer ce foutu concours qui fait de lui une sorte de fonctionnaire plus ou moins "payé" et pris en charge sur tous les plans avec contrat etc... MAIS PAS CELUI DE DÉMISSIONNER ENSUITE. (Ça ne s'appellerait pas de l'esclavage?) Ce sont les parents qui décident (et ça leur coûte évidemment donc le plus souvent ils refusent -voire cela ne leur est jamais demandé-.) Tentative de suicide, pas très sérieuse. Autre traumatisme donc : l'abandon..  Un psy me tire de là et exige mon externement. Mes parents me reprennent donc, forcés. (Mais je suis toujours normalienne). Une embellie à Alès (je suis bonne élève, appréciée, j'ai des amies etc...) Mais un fil s'est cassé. Je découvre la philo avec émerveillement, ça m'aide à comprendre, du moins à tenter de comprendre. Mais mes parents sont plus compliqués que Kant. Bac. Je veux aller en fac, en philo. Entre temps leur situation matérielle s'est améliorée (mon père gagne du fric) mais ils refusent. Ils n'en ont pas les moyens, c'est trop risqué, et puis je dois faire ma "quatrième année" d'école normale à Nîmes car je suis toujours normalienne, ainsi j'aurai un travail sûr on ne sait jamais ce qui peut arriver etc... Je ne peux rien faire, je suis toujours mineure. Désespérée, je m'inscris en cachette en fac, j'envisage tout, même de me prostituer pour pouvoir étudier. Et je tombe malade gravement (appendicite non soignée qui a mal tourné suivie après l'opération sans hygiène d'une hépatite virale plus anémie). Devant mon état, ils acceptent enfin de me laisser démissionner, "ils" étant les administratifs du Rectorat dont mes parents doivent suivre le mouvement. Je vais donc en fac "officiellement", l'embellie. Mariage ensuite, avec un gus qui m'exploite puis me bat (alors que je suis enceinte). Je pars après un viol épouvantable. Nième traumatisme. J'avorte in extremis. Puis je me remarie avec N qui disait m'aimer depuis des années sans l'avoir avoué. Dommage : moi aussi ! L'embellie. Ma fille. Vient la guerre au Liban et sa famille avec. Je suis rejetée car je ne suis pas juive et petit à petit notre couple se délite et nos enfants en pâtissent. Je dois être une assez mauvaise mère quoique de bonne volonté. Je ne sais pas ce qu'est une bonne mère et, le rejet de la famille -fort nombreuse- de mon mari aidant, rien ne va plus. Je fais peut-être subir à ma fille [mais à l'opposé : je la sur-couve alors que ma mère m'a abandonnée, involontairement au départ, volontairement ensuite pour complaire à mon père, la vêts de fringues nombreuses et parfois super chères quand moi j'ai porté les mêmes vêtements que ma mère rallongeait... ce qui est tout aussi mauvais peut-être] je fais donc subir à ma fille les trauma que ma mère m'avait fait subir (plus des tentatives de suicide) sans avoir pourtant les excuses qu'elle avait (la guerre). Je suis un "dommage collatéral". Cela prend des années mais nous finissons par nous séparer N et moi définitivement. Je pers ma fille... mais je garde mon fils que j'élève en partie seule. Tout va bien, je suis réconciliée avec mes parents qui ont sauvé ma fille (d'une anorexie) et se montrent imprévisiblement d'excellents grands parents. Mais elle refuse de me voir (quoiqu'ayant opté pour les mêmes études que moi) et si je la rencontrais dans la rue je ne crois pas que je la reconnaîtrais. Je me reconstruis ensuite seule, avec mon fils dans le Midi (puis il part, appelé à Paris par son père qui ne supporte pas d'être seul, car notre fille refuse également de le voir -mais pas son argent, c'est à dire le nôtre) bien qu'il se soit apparié avec quelqu'une d'autre dès mon départ -en fait, même un peu avant!- Puis mon fils lui même s'apparie. Tout va bien. Cependant, dans le déchirement du couple que nous formions avec N. il tente de tirer son épingle du jeu en jouant de l'un contre l'autre, aidé par sa copine (qui le fait peut-être sans s'en rendre compte.) Un mini drame et nième traumatisme : ils ont investi ma maison (normal) et peu après que je sois revenue, après l'embellie exceptionnelle des retrouvailles, tentent clairement de m'en chasser, surtout du jardin, y compris d'une pièce totalement séparée au fond d'une cour que j'avais occupée, les laissant évidemment dans l'appartement. Ils avaient prévu avec N des travaux d'agrandissement exceptionnels qui sacrifieraient tout le jardin et les arbres. Je m'y oppose. Et c'est le clash. Tous sont ligués contre moi qui surviens après des années (j'avais dû m'occuper d'affaires dans le midi) et démolis tout leur projet, qu'ils refusent de revoir à la baisse : c'est "ça" ou rien. Je ne cède pas. N., briefé par eux, (inconscients ou pervers? je ne sais pas) se déchaîne contre moi : "tu es une ratée minable jalouse qui n'a rien fait dans sa vie et ne supporte pas que* etc"... C'est bien évidemment à prendre comme un transfert et sur le coup ne me touche guère, bien que ce soit en partie exact. En partie seulement. A présent, bizarrement, un peu plus.

Si je résume, j'ai plusieurs "fils" du "bolduc" coupés dès le départ (et ce n'est la faute de personne pour la plupart). Une part de moi demeure effectivement à 15 ans (le chien abandonné sur le bord de la route, attaché, pendant que le caravane file joyeuse, suppliant en vain qu'on le laisse monter). Mais cela peut être positif : justement, je recueille des chiens, des animaux rejetés, ce qui me libère. Une part de moi demeure la Princesse adulée [ce qui me donne de la force et parfois un zeste de narcissisme, je suis belle et brillante n'est-ce pas (!!)] Une autre partie de moi est cynique mais efficace (je ne me fais aucune illusion sur les gens, même mes proches -mes parents ne m'ont-ils pas reprise que contraints et forcés?- bref je n'ai aucune confiance en les humains, capables de tout et je peux éventuellement en jouer -rarement et souvent pour le "bon" motif"). Car je ne dois ma liberté (relative) et mes études qu'à ma force de volonté (et à ma jaunisse). A personne d'autre.

Je peux dérouter par ces diverses facettes aussi vraies les unes que les autres. Je peux me priver de manger pour mes chiens ou pour envoyer de l'argent à mon fils mais je peux aussi le chasser (il a 30 ans) de la maison sans le moindre scrupule s'il tente, lui, de m'en virer, directement ou indirectement ... ou d'abattre des arbres. Quitte à ne plus le revoir. Le fil est cassé, pas renoué, et le ruban est fragilisé : mais n'est-ce pas le cas de tous ? Plus ou moins?

Une plante en fleurs qui me dit merci?


 Une plante (grasse) trouvée vivante dans une poubelle devant le cimetière, récupérée et vaguement soignée (arrosée et taillée pour les parties sèches).. Oubliée ensuite au soleil devant la maison dans le bazar. Je m'aperçois qu'elle a fleuri, timidement, comme si elle voulait me mettre le moral, me remercier peut-être, par ses magnifiques fleurs (il y a d'autres boutons) délicates et discrètes. Il n'y a pas de quoi lui ai-je répondu. 
Oui je parle aux plantes, comme aux animaux, même les scorpions, vous y voyez un inconvénient?


http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/08/36-ieme-jour-sans-eau-ni-electricite.html

Voir la Mecque et mourir !


Ce pèlerinage à la Mecque pour se purifier de ses péchés d'un coup semble hyper dangereux voire mortifère. Qu'on en juge.

Si on calcule le nombre des morts : 
1 426 en 1990; (record inégalé).
270    en 1994;
343    en 1997;
118    en 1998;
251    en 2004;
364    en 2006;
800    en 2015 (chiffre non définitif)  et
107
(lors de l'abattage de la grue),
= 3282 au moins (sans compter tous les autres, nombreux, -mais pas d'un seul coup- qui sont morts pendant les travaux requis pour accueillir un si grand nombre de pékerins euh, pèlerins).

- 3283 hommes donc au moins, morts depuis 27 ans pour aller voir la Mecque et lapider Satan.. (les accidents ont presque tous lieu au moment de la "mina", le moment de la lapidation de Satan, juste avant l'aïd.) Les voies de Dieu sont impénétrables dit-on.. mais.. on ne peut pas ne pas penser.. qu'aurait-il voulu dire par là? Mmmm? A votre avis? Lapidation... engorgement.. pardon (mon clavier me joue des tours), égorgement ? Coupages de têtes? Fouet pour suspicion d'adultère ou adultère pur de "bon" ?.. à la place de tous ces fervents, rois et non-rois, je me poserais des questions. Dies irae.  

mercredi 23 septembre 2015

Einstein et le roi d'Arabie saoudite




J'étais un robot, les gens sous influence

Qui a dit : "J'étais sous influence, comme un robot, sans volonté, je ne me rendais pas compte de ce qui se passait.." ? Charline Cotte (la dame de la machine à laver)?

Non. Speer, au procès de Nuremberg, l'architecte et ami d'Hitler jugé pour crime contre l'humanité avec vingt trois autres hiérarques nazis. "J'ai obéi aux ordres" était une autre version ; ils ont tout de même été condamnés justement, et, pour onze d'entre eux, à mort.

Question : ce qui n'a pas été accepté pour Speer, au nom de quoi devrait-ce l'être pour Cotte... si ce n'est à supposer qu'elle n'est pas vraiment humaine et mérite donc toute l'indulgence qu'un animal obtiendrait d'office? L'absoudre ou seulement l'excuser ("c'est une victime") eût été fautif et déshonorant pour elle et pour les femmes en général. À tout prendre, les soldats et chefs nazis, mourant par milliers de froid à Stalingrad, eux aussi étaient des victimes d'Hitler. Ils n'étaient pas moins des assassins. À remonter les responsabilités à l'infini, on en arrive à les diluer et à s'y perdre.. au plus grand bénéfice des salauds et au plus grand détriment de leurs victimes, les plus faibles, toujours, (ici les enfants).
-------------------
*Elle a un peu copié tout de même,  d'instinct ou briefée par son avocat.

Les femmes (ou les hommes) dits ou qui se disent "sous influence" rappellent les nazis qui affirmaient avoir seulement "obéi aux ordres" et/ou ne pas "s'être rendus compte de ce qui se passait dans les camps" (alors même que les camps et les exterminations étaient connus, surtout à un certain niveau hiérarchique).. Cela va jusqu'à un certain point. Mais au delà, ce n'est plus de l'"influence" ou de l'"emprise", c'est de la complicité voire même de l'incitation... (la limite n'est certes pas facile à tracer, on est parfois sur le fil du rasoir)... de la part de certains, plus futés que d'autres, qui craignent d'être emportés en cas de retournement et sentent le vent tourner.

L'enfance maltraitée grande cause nationale, les mots et les faits





Comme c'est bizarre, chaque fois qu'un événement particulièrement horrible fait le buzz (une question parfois de hasard de l'actu) exemple l'affaire Bastien, (l'enfant jeté par son père dans une machine à laver, mort sous la torture pendant que sa mère faisait un puzzle, d'où débat avec entre féministes, certaines soutenant qu'elle n'y est presque pour rien, sous emprise)... il se trouve toujours un homme politique (ou pas) pour déclarer, proclamer, afficher a maxima une position et des recommandations personnelles ou de groupe, de parti, fermes et définitives qui peuvent même émouvoir ... sauf lorsqu'on est directement concerné... parce qu'elles sont situées exactement à l'opposé de ce QUE LES FAITS, AU MÊME INSTANT, NOUS NOUS MONTRENT. C'est pire encore lorsque c'est le ou la même qui parle .. Par exemple : "il faut absolument prendre immédiatement en charge les victimes de la violence (ou mieux, les prendre DAVANTAGE en charge).. alors qu'on voit que dans la pratique, RIEN N'EST FAIT, au contraire (il est implicitement demandé à une victime de se taire et si elle persiste à parler elle peut être durement taclée) et que cela empire une situation déjà pénible et même exaspère. Je reçois une balle dans le bras. Soit. Les pompiers etc... les gendarmes me disent de ne pas porter plainte. Soit. Je le fais tout de même quelques jours après. Soit (mais ce fut long). Ils me disent qu'ils me tiendront au courant. Soit. Mais... rien. Lorsque je m'enquiers du résultat de l'enquête (si enquête il y a eu), ils me disent que "je ne risque rien". Au nom de quoi ? Je tente d'en parler au cours d'une réunion organisée par la Mairie dont je croyais que c'était l'objet (entre autres), on m'empêche de parler, violemment, j'insiste (là j'en ai raz le bol et ce que je prenais assez bien au départ, je ne le prends plus bien du tout) le maire se moque de moi ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas pris dans la tête votre balle?") je sors, il me suit et me menace ("si vous continuez à perturber mes réunions..) Oui, quoi ? Ce que je veux dire ici est que l'exaspération provient de ce que ces tonitruances ("il faut absolument que"...) nous sont parfois jetées à la figure dans le temps réel où nous voyons, où nous vivons exactement l'inverse dans la réalité. Et je vais plus loin : parfois à la mesure même de cet inverse !! C'est à dire que moins il en est fait et plus il en est proclamé.


Ces déclarations, ces professions de foi qui ne mangent pas de pain (sur le mode de l'utinam des latins -plût aux Dieux que-..) ne sont pas forcément de mauvaise foi, même si le préclamateur (je laisse ! proclamateur) ne s'était jamais trop soucié de cette cause avant, mais en certains cas, elles peuvent friser l'indécence, conforter à tort le chaland (d'autres mieux situés que lui s' "en" occupent) qui baisse la garde... et la plupart du temps ne changent rien. Ou en le cas empirent les choses.

Là, au moment même où sont pointées les carences préoccupantes des services sociaux (le message du père avertissant l'assistante sociale qu'il n'en pouvait plus et que si rien n'était fait allait jeter l'enfant par la fenêtre), le bâtonnier, pour calmer le jeu, lance le coup de "la grande cause nationale" et en même temps dédouane ceux-ci, pffft envolés les manques d'effectifs, les arrêts maladies non remplacés etc.. Ramener le calme? Soit. Mais ici ce serait plutôt noyer le poisson. Et cela revient à faire une prière d'invocation à un Dieu quelconque pour qu'il soit clément envers la victime dont on vient de laisser serrer ou serrer si même un cran de plus le brodequin de torture. Ça énerve.

Le dossier Bastien
http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2015/09/bastien-le-dossier.html

Balle dans le bras, image

Le dossier violence en herbe et violence en blé
http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

mardi 22 septembre 2015

Les enfants outils des parents... et le mépris qu'ils leur vouent

On est dans une société ou l'adulte est a priori considéré comme non faillible et auquel on livre pieds et poings liés des enfants sans contrôle sous prétexte qu'ils les ont fabriqués.

Exactement! et comment !!! il n'est que de voir même des féministes (de choc) défendre la femme qui a laissé son enfant tourner dans la machine à laver pour cerner que même parmi les meilleures d'entre nous, le décalage est géant entre droit de l'enfant et droit des femmes et que l'adulte est presque toujours absous ou quasi justifié même en cas d'horreur comme celle-là. De même, plus soft, de voir aussi des parents (fiers sans doute de leur enfant) lui demander ... lui ordonner même : "va faire un bisou à Gilbert" alors que visiblement le gamin/e n'en a pas mais pas du tout envie, mettons que le Tonton Gilbert soit peu avenant ou pue de la gueule... puis il s'exécute tout de même.
Mettons aussi que tonton Gilbert soit l'oncle riche à héritage ou le patron du mari.

Chez certaines d'entre nous, -assez peu nombreuses je pense- on n'observe qu'une doxa hyper rigide, fût-elle féministe qui ne fait place à aucune empathie vis à vis du gamin mort sous la torture par ses parents. L'empathie étant réservée... à la mère.

C'est comme si on supposait a priori que des adultes étaient d'avance absous de toute maltraitance, supposés devoir être a priori de bons parents, sans qu'il ne soit nécessaire d'aucun contrôle, des adultes auxquels en effet sont livrés pieds et poings liées les enfants ... que l'on n'écoute pas ou peu s'il racontent (mais souvent ils se taisent, pensant que ce qui leur arrive est naturel, normal, et qu'il faut obéir à des parents qu'ils aiment aussi).

Effarant : on voit ici des gamins de ? 20 ans et pour les filles encore plus jeune (et parfois pas très top intellectuellement et je suis sympa) déjà pères de trois enfants...(oui, 3 !!) qu'ils peuvent traîner avec eux -ou pas- dans des troquets où tout le monde picole jusqu'à pas d'heures, il arrive que la mère, je ne peux pas écrire la femme car c'est encore une enfant, soit plus raisonnable et parte avec, parfois pas.. Personne ne dit rien (même pas moi). Que dire?

On voit des gamines choisir la maternité à 14 ans pour fuir une famille délétère.. et s'e trouver bien (foyer, appartement, crèche et parfois même études ou formation... jusqu'à ce que le petit ait trois ans. Après ? Après elles recommenceront.) Elles ne sont pas forcément de mauvaise mères d'ailleurs mais... Autrement dit, des parents d'emblée PROFITENT de l'enfant avant même qu'il ne soit né .. et le conçoivent dans ce but :  leur propre intérêt.

Question : n'est-ce pas une forme de maltraitance -au moins en germe- ? Que vont penser ensuite les enfants ? Problème : c'est aussi le cas de ces adolescent/es !! donc ils le trouvent naturel et en parlent sans se gêner. Mais c'est aussi la clef du défaut d'autorité des parents : ces enfants n'ont souvent plus de respect pour leurs géniteurs et le font bien sentir. En un sens, il y a inversion des rôles : les parents vivent plus ou moins des enfants et ceux-ci le sachant fort bien, ne leur autorisent aucun ordre ni injonction. Ce qui est normal : on a créé des adultes avant l'heure, des adultes adolescents qui ont en charge des parents enfants.. Le mépris affiché avec lequel ces enfants -parfois très nombreux- traient leur parents est à la fois préoccupant et normal : à la base de celui-ci, une immense détresse j'imagine .. même si l'amour n'est pas tout à fait absent.

Le dossier Bastien
http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2015/09/bastien-le-dossier.html

13 agressions sexuelles, 3 ans de prison, un chiffre qui porte bonheur en somme

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/09/19/l-auteur-de-13-agressions-sexuelles-condamne-a-trois-ans-et-demi-de-prison

13 agressions sexuelles le même jour à la suite d'un pari d'alcooliques de "claquer le cul aux meufs" je cite, (en était de récidive également) il est condamné à trois ans seulement, plus la révocation de son sursis de 18 mois pour des faits analogues, ce qui fait 4 ans et demi... ce qui fait qu'il sortira au bout de deux ans ou un peu plus...  pour le prix que àa coûte, ça ne valait pas la peine de s'en passer, n'est ce pas ? on s'est bien marrés tout de même (les potes, qui n'ont pas été inquiétés, comptaient les points !!)
C'est le principe de la confusion des peines qui est en cause aussi, souvent, un principe...... confus, c'est le cas de le dire... confus et INCITATIF je pèse mes mots, incitatif : un bonus, un prix de gros en quelque sorte. Moralité, si vous violez ou agressez sexuellement une femme, ou mettons deux, (car il faut déjà être un bon client tout de même, une c'est pas assez ! ) vous pouvez y aller avec une quatrième, puis une cinquième etc etc... ça ne vous coûtera pas plus cher. Go !
Exemple : j'ai été agressée autrefois (plus harcelée) par un gus qui ensuite (le procès était en instance, la justice est lente ici) a récidivé deux fois dans les mêmes termes : il a été condamné à 6 mois fermes pour la dernière agression qui a été jugée en comparution immédiate...  Puis, juste après, vint le procès pour moi... où il a aussi été condamné à six mois fermes, mais voilà : avec la confusion des peines, à rien du tout : le bonus, mes amies, c'était moi !! Marrant non d'être un "bonus" ?
Et il n'a même pas été considéré comme récidiviste car il était encore dans les délais d'appel pour sa première condamnation ! Quant à la plainte pour la seconde, elle n'a pas été retenue (la pauvre gamine s'est faite avoir, ce n'était qu'une "main courante" contrairement à ce que les gendarmes lui avaient dit et ça ne compte pas.) Joli non ? !! Mesdames et messieurs les juges, faites quelque chose ! ou ailleurs, je ne sais pas, ce n'est pas admissible d'agresser sexuellement trois femmes (ou plus peut-être) et de s'en tirer avec 3 mois (car il n'a fait que trois mois.) Et j'ai eu un beau jour l'extrême surprise de le trouver devant ma porte, (malgré ce qu'on m'avait dit, certifié, juré, (car il m'avait menacée au procès) PERSONNE ne m'avait prévenue !... par chance "calmé" (il, je cite, "m'avait pardonnée" (!!!!) car il avait trouvé Dieu dans sa cellule... ) faut-il pleurer, faut il en rire ? Je ne sais quel Dieu, je n'ai pas demandé, celui des alevis, Allah, Jésus voire Jehova ou Shiva mais enfin ça m'a bien arrangée !!!

lundi 21 septembre 2015

Marrakech... ou plutôt Tunisskech !! la révolution tunisienne vue d'ici

La révolution tunisienne vue de La Chapelle aux prés (ou Marra-Tunis)..

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Révolution_tunisienne_de_2010-2011

"Marrakech", en fait, "Marra-Tunis", in vivo : deux Chapelliens, commerçants prospères, racontent "leur" Tunisie, destination qu'ils avaient malencontreusement  choisie en 2011 (!) afin d'acheter des clops détaxées pour leur boutique... (Pas de suspense insoutenable, ça n'a pas marché !)

Le mec explique doctement à l'assemblée :
- Il faut que le bateau quitte les eaux territoriales de la zone Europe sinon on a les flics au cul à la douane et ils sont parfois féroces, ça ne vaut pas le risque..
- La Tunisie précise Sophie, c'était bien et pas cher, et en septembre, si on fait le calcul, pour la graille, l'hôtel, enfin tout, ça revient même moins que chez soi, c'est dire..
- Mais on comptait pas rester coupe le mec, qui tient à son auditoire, ici la saison est pas finie, ya encore la fête des majorettes à Saint-Cyprien des prés..
- C'est pas ce que ça nous rapporte soupire Sophie, mais faut quand même y être...
- Surtout, reprend-il, depuis que le Carrefour qui s'est installé à coté fait fast food...
- Et laverie en plus ajoute-t-elle sur un ton de tragédienne, ça nous prend pas mal de clients du camping..
- Ça oui, ils font leurs courses, leur lessive, pendant ce temps, ils cassent la graine et hop, pour nous c'est fini...
- Mais ils zont pas la baignade ! s'exclame Sophie, souriant d'aise ..
- Heureusement ma poule qu'ils zont pas la baignde sinon on serait morts...
- Comme je dis toujours au Guy, reprend Sophie (car elle a de l'engagement politique)... faut jamais baisser les bras, ils peuvent avoir une inondation sur le parking, il est juste sur le Galeis, on aurait jamais dû les laisser se mettre là mais tout ça, c'est magouille et compagnie, ya que l'argent qui compte maintenant.. C'est pour ça qu'il faut être là, le commerce, vous savez ce que c'est, c'est ingrat mais des fois on peut avoir un coup de chance..
- Bref, on a pris la Tunisie coupe Guy sèchement car il a le sens de la synthèse. Il faisait un temps superbe, la mer était claire... on est descendus du bateau pour s'approvisionner, on aurait dû penser qu'il y avait quelque chose, on était les seuls à vouloir aller à terre.. on avait prévu 20 cartouches, on a le droit, enfin presque, on avait une heure devant nous, on s'est dit, on va marcher un peu, ça nous fera visiter, ça c'était une idée de Sophie, pas vrai ma poule, hein?
- Vous savez ce que c'est avec ces croisières, on voit jamais rien, alors j'ai dit ..
- Tu parles de la riche idée!!... Figurez-vous qu'on est tombés en pleine révolution.. oui, incroyable, des types armés qui sortaient de partout, une marée noire d'un coup, plus moyen d'avancer... et des têtes, je vous dis pas..
- Et sales en plus, que c'était impensable ajoute Sophie, écœurée, des fringues minables toutes déchirées... ils criaient on sait pas quoi, en rebe, ils parlent que ça là bas, c'est pas comme ici, avec leur genre de serviette sur la tête comme à la télé...
- On a pris un taxi vite fait pour retourner au bateau, ces mecs, yen avait de partout qui surgissaient... en plus, comme elle a dit ma poule, on comprenait rien, ils parlent que rebe .. 20 € qu'il a demandé type, ça ils savent le dire, c'est énorme pour là bas, comme 700 € chez nous, ils en profitent un peu, des touristes, on a dit ok mais grouille-toi.. La peur qu'on a eue...
- Guy il lui disait, enfin il lui faisait comprendre parce que lui aussi il causait pas, juste l'anglais tu parles comme si ça nous arrangeait!! ..  de monter sur les trottoirs et hop et hop, j'ai cru mourir.. On avait une de ces trouilles d'en écraser un...
- Parce qu'ils nous auraient lynchés, c'est sûr...
- Et le bateau qui allait partir, avec ces types armés de kalachnikov partout qui barraient la route.. avec des sortes de drapeaux qu'ils agitaient, enfin des trucs rouges tout crades, va savoir..
- Ils nous regardaient comme si on était des singes ou des poulets verts, parce que pour eux c'est nous qu'on est bizarres, j'y crois pas.. Yen avait qui rigolaient, des sadiques je vous dis. Et même qui avaient des couteaux, le type il leur disait des trucs en rebe qu'on comprenait pas.. ils le laissaient passer ou nous déviaient ..
 - Et le bateau qu'était plus loin..
- Beaucoup plus loin? s'enquiert un spectateur qui, pris par le suspense en oublie sa bière.
- Pas trop loin quoi, comme d'ici chez Toto, mais avec ces  types, on était tout le temps bloqués.. L'angoisse qu'elle avait ma poulette ! Fonce fonce qu'elle cirait, le gars, il se marrait, parole, comme s'il y avait de quoi ! On l'a eu juste à temps, tu parles qu'ils nous auraient pas attendus..
- On l'a échappé belle.. oh la la la la...
(Soulagé, le public reprend en chœur avant même de retourner à ses picoles..)
- Non, conclut Guy, la Tunisie, on vous la conseille pas, pas vrai cocotte? d'accord, c'est pas cher et il fait beau tout le temps mais c'est trop risqué. Prenez plutôt Majorque... enfin ça dépend du trajet que prend le bateau, comme je disais (car il y a de nouveaux arrivants qui ont raté le début), il faut qu'il quitte les eaux territoriales de la zone Europe sinon pour la douane on est marrons .." etc etc.

Be vegan. Paul Watson... et le prix de la bouffe !!


Des déchets fécaux inévitablement et haché c'est encore plus important... et ça ne cuit pas !! Bon appétit (pour les éviter, il faudrait passer à la douche tous les animaux avant de les abattre, vous avez vu ça dans les abattoirs..?). 

Des prix prohibitifs... comment faire ? Les ramasser !

Oui, plus de 15 euros !!! même pas un quart de litre !! 65 euros le litre !! Il paraît que ça empêche et atténue les rides. Et bien tant pis, je garde mes rides, à ce prix là ça ne vaut pas le coup.
______________________

Pour conclure, juste 7 lettres : be vegan. Si tout le monde l'était, la faim -ou la sous nutrition et les maladies qui y sont reliées, notamment au manque d'eau potable- d'un homme sur trois, une grande partie des problèmes de pollution, de gaz à effet de serre -et pas mal de nos pathologies- seraient résolus. Ce n'est pas difficile.. Je dois y aller, je viens de faire 7 km sous le soleil -chiant, ça- et j'en ai encore un à faire pour déposer les commissions et les animaux m'attendent impatiemment. D'autre part il semble que les vegans soient moins agressifs que les carnivores, après tout on est ce qu'on mange et les animaux abattus comme ils le sont -atroce et pas racontable mais des gens plus courageux que moi comme Solveig... et d'autres le font régulièrement- ne sont en réalité pas comestibles (les toxines reliées au stress, à la torture les inondent) ..et on les ingère avec leur chair. D'où (?) peut-être plus d'agressivité ? Hypothèse.

dimanche 20 septembre 2015

Be vegan bordel !!! (re)


Voir http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/be-vegan-la-aliaa.html

Des espèces disparaissent tous les jours... et bientôt nous..

Sauve qui peut la faune (envoi d'un pote.)
http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/20/2180921-sauve-qui-peut-la-faune.html#xtor=EPR-1
Merci.  Excellent hélas et même édulcoré (voir le montage que j'ai fait d'une interview d'Hubert Reeves, plus pessimiste, lien suit.) Marrant aussi sans s'en rendre compte :
"... Puis, il y a la population (des ours) des Pyrénées occidentales (Béarn, Bigore, Navare, Aragon) où l'ours a toujours été présent. Dans cette zone, il ne reste aujourd'hui que deux mâles, d'où un gros problème de reproduction." (!)
C'est un spécialiste qui parle.. Mmm !! Futé le gus.

https://youtu.be/Y_XOECFub1w

Et par la même occasion je vois qu'elle a plus de 100 000 vues. Donc les gens sont conscients de cette quasi certitude, notre extinction programmée par notre folie. Pour inverser ou ralentir le phénomène il faudrait TOUS être vegan, absolument, en premier. Mais qui le fait? Et pourtant ce n'est pas difficile et c'est mieux même seulement pour soi. Un leitmotiv pour moi et pour les vegans mais qui les/nous écoute ? (Je suis sur mon ephone donc je ne peux que difficilement te/vous donner le lien plus précis mais c'est au début du blog).
La fin justifie les moyens ou plutôt certaines fins justifient certains moyens, désolée si ça choque, en un sens c'est fait pour, et si ça convainc ne serait-ce que trois personnes ce sera tjrs 3 à 5 vaches, veaux, moutons, cochons, poissons... qui ne seront pas sacrifiés. La demande crée l'offre.

Indics, flics et simples quidam/es ou cocus de base

Indics, flics et simples quidam/es, un système bancaire pervers

Pourquoi les femmes (et les gens considérés comme sans importance en général) ont-elles tant de mal à porter plainte en cas d'agression... et pourquoi celles-ci sont-elles parfois -dans le meilleur des cas- sanctionnées de manière dérisoire ? Décodage... ou comment dans un système pervers, même s'il n'est pas a priori anti femmes, ce sont toujours elles qui trinquent le plus.
______________________________________

Quelques notions basiques...

Un indic est souvent un délinquant [ou fait partie d'un groupe de délinquants, qui peuvent -ou pas- connaître sa collaboration avec la police qu'il affecte en principe de détester] que les flics "tiennent"par un/des "forfaits" mineurs [par exemple de petits trafics de drogue, soit directs, soit par son groupe interposé.. dont cependant il profite -en général il n'aime pas se mouiller lui-même et en public peut jouer au parfait honnête homme ou, si le fait est notoire, affecter de le déplorer-] .. dans l'intention de ferrer plus gros gibier.

Mais c'est donnant-donnant : pour le stimuler, il faut le graisser. Outre l'acte de délinquance-levier (souvent régulier) qui l'a fait recruter et pour le quel il n'est pas inquiété, il peut aussi se permettre ou permettre à ceux de son "groupe" quelques "fantaisies".. et en tirer gloire. ll asseoit ainsi son personnage... si bien que, au lieu de serrer un plus gros poisson, inévitablement, les flics peuvent renforcer un certain type de délinquance mineure mais qui risque de marcotter.. et devenir pire...  sans réel bénéfice ou minime ; à ce jeu subtil et délicat, ce n'est pas forcément la police qui gagne.

Mais chaque fantaisie [c'est à dire forfait] a un "coût".. selon une évaluation à la fois sommaire et précise [des flics, de la société et de l'indic lui-même -qui parfois peut se tromper-] et les policiers tiennent le décompte de la provision concédée. Comme une "autorisation" de découvert bancaire varie en fonction des revenus de l'autorisé... cette provision d'indulgence varie en fonction de l'importance du délinquant, de sa position dans la hiérarchie de la pègre ; celui qui est haut placé  -et est supposé rapporter plus- ayant forcément un plus grand "crédit de forfait" que le minable qui ne donne que des voleurs de figues ou des ennemis dont il veut se débarrasser. Un délinquant indic a donc INTÉRÊT À MONTER EN GRADE.. A EN FAIRE "PLUS" pour être autorisé. . à en faire plus encore! Le système au départ astucieux peut devenir pervers.

Par exemple, tabasser une femme, (surtout la "sienne"), en principe ne coûte presque rien. (D'autant plus que, n'ignorant pas sa position, la victime ne va pas se risquer à le dénoncer.. pas plus que tous ceux de son groupe en cas de brutalités ou d'exploitation : on a donc ici suscité un mini autocrate de type maquereau qui se croira autorisé  impunément à exploiter, frapper, d'abord les "siens" ensuite quiconque -surtout une femme- s'oppose à lui*) ..
En tabasser une autre? Les gendarmes rechignent à prendre la plainte voire la refusent carrément... (surtout s'ils se doutent ou savent qui est coupable. Voir http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html.) Tout baigne pour lui.

*Mais il arrive dans le groupe qu'un jeune ambitieux le supplante, s'emparant violemment du pouvoir détenu par un vieux en perte de vitesse, sans envergure ou trop cool. Là aussi il y a inflation, mais par personne interposée. La violence instituée se retourne contre son instituteur et CONTRE TOUS, en pire. Le système policier a encore foiré, aboutissant à l'inverse de son but.

------------------

Mais si imprévisiblement la victime (mettons un/e out sider) renaude, si elle fait du bruit, si elle est "importante"... plus qu'on n'aurait pensé, alors, c'est l'inflation : le forfait augmente de valeur.. coûte davantage, etparfois est exorbitant, au dessus des moyens d'un "petit". Dans le jeu cynique -relativement- délicat ou ON PARDONNE LES FAUTES MAIS PAS LES ERREURS, l'indic a commis une erreur d'appréciation .. et là, il risque de se faire serrer, non pour le forfait lui-même, souvent improuvable, mais pour ceux, quotidiens, qui faisaient levier (trafic de drogue par exemple) ... que l'on va alors opportunément "découvrir"... et justicier illico.

------------------
Le système est donc incitatif. L'indic, comme tout businessman doit évaluer le rapport bénéfice/risques. Ne pouvant s'attaquer qu'à du fretin à sa mesure (ou s'il commet une erreur, il la paiera cher) pour être pris au sérieux par ses boss et augmenter sa provision, il sera tenté de monter en pression, en GRADE dans la pègre.. (ou sera supplanté par un plus intelligent, plus ambitieux et plus violent qui prendra le poste) c'est à dire en faire "plus". Voilà pourquoi certains délits surprennent par la quasi impunité qui s'ensuit pour le délinquant... et a contrario d'autres, dérisoires par la démesure des sanctions infligées... ce qui là aussi est révoltant (pour qui ignore le système) et de toutes manières, incitatif... ET DANS LES DEUX SENS. Comment peut réagir un quidam (mettons au chômage) qui se trouve taxé d'une amende pour stationnement interdit devant le "pôle emploi", leçon de morale à la clef.. quand parallèlement, à coté, un/des petits trafiquants opérent ouvertement en public en toute impunité ? Comment ne serait-ce pas incitatif?

[Notons que, en cas de corruption, le problème est exactement le même : chaque forfait concédé a un coût... et le délinquant ne peut pas s'offrir plus qu'il ne peut payer.]

Si bien que par moments, pour un quidam/e de base, je veux dire un/e cocu/e ordinaire, on ne sait plus à qui on a affaire.
_____________________

samedi 19 septembre 2015

D'après Meryl Streep

"Je n'ai plus de patience pour certaines choses, non parce que suis devenue arrogante mais parce que je suis arrivée à un point dans ma vie où je ne veux plus perdre de temps à plaire à qui me blesse ou à qui je déplais. Je n'ai aucune patience pour le cynisme, la critique excessive ni pour l'amour conditionné. J'ai perdu la volonté de plaire à qui n'aime pas, d'aimer qui ne m'aime pas et de sourire à qui ne veut pas me sourire. Je ne dédie plus une seule minute à qui veut manipuler. Je ne m'entends pas avec ceux qui ne savent pas faire un compliment, qui ne savent pas encourager. J'ai du mal à accepter ceux qui n'aiment pas les animaux et la nature, bref, je n'ai aucune patience pour ceux qui ne le méritent pas."

Spinoza, TTP; via FB et Luc Gebbink

Spinoza. Extrait de la préface du traité théologico-politique : ... "l'intérêt majeur {du pouvoir absolu des prêtres} est de tromper les hommes et de masquer du nom spécieux de religion la CRAINTE par où ils doivent être maîtrisés, afin qu'ils combattent pour leur servitude comme s'il s'agissait de leur salut, et qu'ils ne prennent pas pour une honte mais pour un suprême honneur de répandre leur sang et {perdre} leur âme pour soutenir l'orgueil d'un seul ; rien, par contre, ne peut être pensé ni tenté de plus fâcheux dans une libre république; puisqu'il répugne tout à fait à la liberté commune que le libre jugement de chacun soit accaparé par des PRÉJUGÉS ou ASSERVI par une quelconque contrainte.."

Indics, flics et simples quidam/es, un système bancaire pervers

Pourquoi les femmes (et les gens considérés comme sans importance en général) ont-elles tant de mal à porter plainte en cas d'agression... et pourquoi celles-ci sont-elles parfois -dans le meilleur des cas- sanctionnées de manière dérisoire ? Décodage... ou comment dans un système pervers, même s'il n'est pas a priori anti femmes, ce sont toujours elles qui trinquent le plus.
______________________________________

Quelques notions basiques...

Un indic est souvent un délinquant [ou fait partie d'un groupe de délinquants, qui peuvent -ou pas- connaître sa collaboration avec la police qu'il affecte en principe de détester] que les flics "tiennent"par un/des "forfaits" mineurs [par exemple petits trafics de drogue, soit direct, soit par son groupe interposé dont il profite -en général il n'aime pas se mouiller et en public peut jouer au parfait honnête homme ou, si le fait est notoire, affecter de le déplorer-] .. dans l'intention de ferrer plus gros gibier.

Mais c'est donnant- donnant : pour le stimuler, il faut aussi le "graisser". Outre l'acte de délinquance-levier qui l'a fait recruter et pour le quel il n'est pas inquiété, il peut aussi se permettre ou permettre à ceux de son "groupe" quelques "fantaisies".. et en tirer gloire. ll asseoit ainsi son personnage de "chef"... si bien que, au lieu de serrer un plus gros poisson, inévitablement les flics peuvent renforcer un certain type de délinquance mineure mais qui risque de marcotter.. et devenir pire...  sans réel bénéfice ou minime ; à ce jeu subtil et délicat, ce n'est pas forcément la police qui gagne.

Mais chaque fantaisie [c'est à dire forfait] a un "coût".. selon une évaluation à la fois sommaire et précise [des flics, de la société et de l'indic lui-même -qui parfois peut se tromper-] et les policiers tiennent le décompte de la provision concédée. Comme une "autorisation" de découvert bancaire varie en fonction des revenus de l'autorisé... cette provision d'indulgence varie en fonction de l'importance du délinquant, de sa position dans la hiérarchie de la pègre, celui qui est haut placé  -et est supposé rapporter plus- ayant forcément un plus grand "crédit de forfait" que le minable qui ne donne que des voleurs de figues ou des ennemis dont il veut se débarrasser. Un délinquant indic a donc INTÉRÊT À MONTER EN GRADE.. A EN FAIRE "PLUS" pour être autorisé. . à en faire plus encore! Le système au départ  astucieux peut devenir pervers.

Par exemple, tabasser une femme, (surtout la "sienne"), ne coûte en principe presque rien. (Surtout que, n'ignorant pas sa position la victime ne va pas se risquer à le dénoncer.. pas plus que tous ceux de son groupe en cas de brutalités ou exploitation : on a donc ici suscité un mini autocrate -type maquereau- qui peut impunément exploiter, frapper sans aucun risque*) ..
En tabasser une autre? Les gendarmes rechignent à prendre la plainte voire la refusent carrément... (surtout s'ils savent ou se doutent de qui est coupable. Voir http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html.)

*Mais il arrive dans le groupe qu'il y ait des renversements de pouvoir, un jeune ambitieux le prenant à la place d'un vieux en perte de vitesse et sans envergure.

------------------

Mais si imprévisiblement la victime (mettons un/e out sider) renaude, si elle fait du bruit, si elle est "importante"... plus qu'on n'aurait pensé, alors, c'est l'inflation : le forfait augmente de valeur.. coûte davantage, et parfois est exorbitant. au dessus des moyens d'un "petit". Dans le jeu cynique -relativement- délicat ou on pardonne les fautes mais pas les erreurs, l'indic à commis une erreur d'appréciation .. et là, il risque de se faire serrer, non pour le forfait lui-même, souvent improuvable, mais pour ceux, quotidiens, qui faisaient levier (trafic de drogue par exemple) ... que l'on va alors opportunément "découvrir"... et justicier illico.

------------------
Le système est donc incitatif. L'indic, comme tout businessman doit évaluer le rapport bénéfice/risques. Ne pouvant s'attaquer qu'à du fretin à sa mesure (ou s'il commet une erreur, il la paiera cher), pour être pris au sérieux par ses boss et pour augmenter sa provision, il sera tenté de monter en grade (dans la pègre.. -ou déposé par un plus intelligent et plus ambitieux que lui qui finira par prendre sa place-) c'est à dire en faire "plus". Voilà pourquoi certains délits surprennent par la quasi impunité qui s'ensuit pour le délinquant... et a contrario d'autres, dérisoires, par la démesure des sanctions infligées... ce qui là aussi est révoltant (pour qui ignore le système) et de toutes manières, incitatif... ET DANS LES DEUX SENS.

Si bien que par moments, pour un quidam/e de base, je veux dire un/e cocu/e ordinaire, on ne sait plus à qui on a affaire..

vendredi 18 septembre 2015

Be vegan, à la Aliaa



Et quelques autres...








Réponse à Charlotte. Et les éleveurs? et les tueurs? lorsqu'on parle de végétarisme et/ou qu'on s'affiche vegan, on pense souvent aux animaux .. ou à soi (meilleur pour la santé, élevage indus, horreur et malsain etc... ) si bien qu'on peut en effet se dire en mangeant (de la viande, c'est à dire des animaux) bio qu'on résous le premier problème (la santé) et le second en partie (l'existence des animaux au pré). oui mais...Pense-t-on à l'éleveur ? Au berger? Au tueur ? Comment peut-on vivre ces situations ? Comment peut-on les imposer à des types qui n'ont pas d'autre possibilités de travail, comme Totophe qui dut s'y résoudre, -le plus doux des hommes- ? Tu as raison Charlotte, de ton point de vue (santé) et de celui de l'animal (moins d'horreur) mais élever un animal, fût-ce en le traitant "bien" pour le tuer ensuite me semble ... obscène... et terrifiant pour l'éleveur, le berger, le tueur (à moins d'être sadique et c'est encore pire).... je te renvoie à la vidéo (un magnifique reportage d'Arte sur le Kurdistan) je vais essayer de trouver le lien... qui met en scène cet adolescent kurde, un petit berger dans ses montagnes, vivant très pauvrement, qui s'attache à ses bêtes, à ses agneaux, étant avec elles/eux tout le temps, et au moment qui l'angoisse depuis tout le temps, où arrive le camion où ils vont être égorgés, bouleversé sans doute à chaque fois, LES EMBRASSE TOUS UN A UN ET LES REGARDE FIXEMENT AVEC UNE TELLE INTENSITÉ... je ne peux pas finir ma phrase (ni regarder la vidéo sans pleurer du coup je ne l'ai jamais re vue) et pourtant ce n'est pas mon genre, et même en l'écrivant.. triple zut je suis dans un lieu public !! Je n'ai jamais rien vu de plus poignant. Rien que pour ça, bio ou pas bio, existence en liberté ou dans des cages infâmes, BE VEGAN SVP... C'est presque pire ce déchirement de ce gosse qui n'y peut rien !!