La "viande" c'est le crime de personnes conçues pour être tuées, torturées pour être mangées. Les animaux, tout comme l'animal humain, sont pourtant bel et bien des personnes. L'humain fait de l'eugénisme animal - via son intervention sur le patrimoine génétique -, de la torture animale - mutilations, enfermement, gavage, drogues, séparation mère/enfant, cohabitation concentrationnaire, asphyxie, coups -, du massacre animal pour enfin manger les cadavres d'animaux réifiés comme "viande". La "viande" n'a pas vécue, n'a pas souffert, la "viande" n'a pas été tuée, la "viande" ne peut être une victime d'une barbarie planétaire, sans passé elle n'existe que comme aliment, n'est regardée que pour sa "qualité" au vue de la santé et du plaisir humain. La "viande" c'est du "quoi " qui ravale le "qui " de l'animal capable de ressentir la souffrance. La "viande" c'est l'animal désincarné de sa sensibilité, réduit à sa carne. La "viande", étymologiquement "ce qui sert à la vie" : LA VIE DE QUI ? Une personne humaine décédée reste un sujet et n’acquiert jamais totalement un statut d'objet. Seul l'animal mort est destitué de la vie qui a été la sienne, cette destitution est possible, est rendue réelle par le pouvoir de nommer des êtres humains : la "viande" c'est le meurtre invisibilisé .Toute femme traitée "comme un bout de viande" peut témoigner verbalement de l'horreur que cela représente. La femme prostituée perforée par des viols en série sait de quelle douleur il s'agit. L'industrie de mort concentrationnaire, l'animalicide ou le zoocide doivent se nommer pour pouvoir se combattre. Tout propos antispéciste ne peut avoir lieu dans le champs d'un lexique qui vient l'invalider. Bref, l'abattage n'existe pas, seul les crimes en série s'exercent. La viande n'existe pas, il n'existe que des milliards de meurtres de personnes animales. Nous sommes tous des bouchers collaborateurs.
La question n'est pas notre goût construit pour la viande, la question est : "Pourquoi l'animal est torturé puis assassiné pour satisfaire ce qui ne relève en rien d'un besoin humain ?".Soit l'humanité sort de sa zoophagie séculaire, sort du spécisme ravageur de planète, de son humanisme autocentré fondé sur le mépris de l'animal non-humain, de la femme non-homme et du noir non-blanc, soit ces poisons éthiques et réels auront raison de l'ensemble du vivant. La sortie des oppressions hiérarchiques du vivant est la condition sine qua non de la survie planétaire. Spécisme, sexisme, racisme, classisme, oppression des adultes sur les enfants, oppressions contre les vieilles personnes : toutes ces oppressions/dominations n'ont d'autres choix que d’œuvrer de concert pour obtenir une société enfin plus juste, libre et égalitaire. Chaque combat contre une oppression, s'il n'englobe pas les autres, construira sa dignité en créant de façon systémique l'indignité d'une autre population ( comme PETA qui pour alerter sur l'horreur de la condition animale propose l'image de femmes nues et contribue à la propagande sexualisant les femmes). Ce sont les hiérarchies de valeur qu'il faut collectivement combattre.
Historiquement,le plus petit dénominateur commun des opprimés est l'animal non humain. Il faut donc embraser la cause animale avec la conviction et l'urgence la plus entière. Refuser le meurtre des animaux, des femmes, des pauvres, de l'autre race, des petites filles, des personnes âgées.
On ne peut vivre sur un tas de meurtres.
Solveig Halloin 16/11/2014
Bravo !
Historiquement,le plus petit dénominateur commun des opprimés est l'animal non humain. Il faut donc embraser la cause animale avec la conviction et l'urgence la plus entière. Refuser le meurtre des animaux, des femmes, des pauvres, de l'autre race, des petites filles, des personnes âgées.
On ne peut vivre sur un tas de meurtres.
Solveig Halloin 16/11/2014
Bravo !
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