lundi 29 février 2016

Familles... l'oubli par intermittence, une schizophrénie inculquée aux enfants..

Comment devenir schizophrène en ayant bénéficié d'une éducation normale (plutôt impec !)



A l'origine, il y a Marguerite, une femme d'exception..  qui eut deux enfants : une fille aînée, préférée dit-on, (ma mère), et un fils ensuite, plus fragile .. puis deux petits-enfants : moi, aînée (fille de sa fille) préférée dit-on ! et mon cousin, fils de son fils, plus jeune, plus fragile également. 
Mais l'affaire commence et remonte en fait en 1945. La guerre est finie, mais certains manquent à l'appel. Ma mère et mon oncle ont 20-26 ans. Une réponse de ma mère (dont le fiancé est mort sous la torture) ... qui claque sec


(et que je "paie" encore !) .. à son "jeune" frère (ex maquisard) qui lui annonçait ses fiançailles*... [la phrase-choc qui me frappa à la figure jusqu'au KO final -récent-.]

* .. avec Josette, une jeune fille qui pendant l'occupation avait été l'amie d'une femme dont le compagnon était un officier allemand .. (!)
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L'affaire commence donc là.. et finit 
avec moi (70 ans après !).. 
Saint Machin, un village un peu tristounet... 
et là en plus, c'est la guerre..

ET CA A SUIVI SON COURS.... 69 ANS, LENTEMENT MAIS SUREMENT, VERS LE CŒUR.. Le mariage Luc-Josette eut lieu. Discret. Vite fait.. Et on oublia (?) Non. Oui. Les deux...


... "On en gagne suffisamment, nous.."


Le ver dans le fruit ronge ... nidifie ... et recrute .. Ça va, ça vient ... car par ailleurs je (Léna) suis aimée semble-t-il .. (née après l'histoire -en 48-, je ne suis pas "responsable" .. mais petit à petit, par la suite, je le deviendrai!!) Phénomène étrange que celui de l'oubli intermittent et sélectif.. qui devient parfois définitif.
Ça va se compliquer avec des collatéraux recrutés.
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.. et ça marche ! ça flambe... sauf que la haine qui pour Josette concernait essentiellement Lydie, chez Gilberte, (sa bru, la femme-support de son transfert), va s'accrocher à Léna, plus facile à atteindre. (Josette finira par suivre le mouvement ?) Métastases renforcées. Et Gilberte, un peu dépassée par la charge à porter, va à son tour s'aider (se servir) de sa fille (Léna est un assez gros morceau..) 


Allusions sordides, réitérées, à demi.. ça 
marche même du feu de Dieu !


Accusations non formulées... sous entendues, pires que si elles l'étaient (d'inceste)..

Contre Léna (plus facile que Lydie mais tout de même un morceau) il faut recruter : les enfants sont là pour ça. Porte gonfalons de causes parfois abjectes dont ils ignorent tout, mais innocents. C'est l'idéal. Qu'on les utilise et qu'on obère en partie leur existence future n'est pas perçu ou passé au second rang : seule importe la haine à assouvir, impossible si ce n'est par un/e séide interposé/e, une enfant... même si c'est celle-ci qui in fine le paiera. Ainsi créé-t-on des ratages, des complexes, des névroses, des angoisses, des solitudes, des haines inappropriées -par exemple pour qui ne le mérite pas, au contraire, et parfois vice versa !- ; (on dit l'éducation ou les habitus inculqués). Certains enfants sont utilisés par leur parents (surtout dans des milieux où ceux-ci n'ont pu réaliser leurs talents..) comme char d'assaut, portant et étant censés pallier haut la main toutes leurs frustrations, leurs humiliations, leurs ratages, leurs drames, voir ici "le complexe de Stockholm".
 http://femmesavenir.blogspot.fr/2011/08/le-syndrome-de-s.html

Ça se poursuit donc et s'enfle avec d'autres acteurs au casting plus rudes .. à l'infini. Un besoin de haïr? (Léna est belle, cultivée et d'un milieu idoine, pas Gilberte.) Un manque de discernement (pour ce qui est de Sonia, la jeune recrutée, sous l'emprise de sa mère?)
LE PERSONNAGE (HISTRIONIQUE) A LA PARTICULARITÉ SAVOUREUSE DE MENTIR (ET EN RAFALES!)... A CONTRARIO DE LA VÉRITÉ... AINSI CLAIREMENT EXPOSÉE ! CE QUI LA DÉVOILE : LORSQU'ELLE CLAME "NE CROYEZ SURTOUT PAS QUE C'EST MOI QUI AI POUSSÉ MA FILLE CONTRE LÉNA, JAMAIS JAMAIS JAMAIS JE SUIS PAS COMME CA MOI... J'Y SUIS POUR RIEN SI ELLE EST VENUE L'AGRESSER CHEZ ELLE !! J'Y AVAIS RIEN DIT JE VOUS JURE SUR LA TÊTE  DE MA FILLE ETC.. !" IL SUFFIT DE REMPLACER LA NÉGATION PAR UNE AFFIRMATION POUR AVOIR LE RÉEL... (Y COMPRIS S'IL S'AGIT DE MANIP ET GESTES UN PEU SOPHISTIQUÉS AUXQUELS ON N'AURAIT PAS SONGÉ !!)  
(Voir articles suivants)... 
C'est donc l'histoire d'une haine issue d'un très ancien passé -la guerre de 40- ... d'une femme contre sa belle-sœur (la Sultane de la famille) ... haine ensuite "oubliée" (ou plus exactement mise en stand by, le personnage étant hors d'atteinte) pendant toute une vie (anniversaires, fêtes, cadeaux, une famille normale, chaleureuse.. 65 ans).. et qui éclata enfin juste après la mort de l'objet haï (la Sultane) ... contre sa fille (moi). La mort de ma mère tout ce temps haïe avait été saluée par une fête nocturne bruyante dans un jardin jouxtant le mien.. afin que je ne perdisse rien cette nuit-là des éclats de rires et joyeuses blagues de convives un peu éméchés (dont la plupart ignoraient sans doute tout, à quoi bon les avertir, ça aurait troublé l'ambiance), la "Garden party" version cévennes.. (au 19 ième siècle, en Angleterre, une "garden party" chic est prévue dans un manoir campagnard, les invités, des hobereaux de la région, sont attendus dans une effervescence joyeuse... lorsque la jeune fille de la maison s'aperçoit que, juste à coté du cottage où la fête est prévue, la famille d'un jeune ouvrier agricole qui vient d'être tué dans un accident de moissonnage (notamment sa femme qui vient d'avoir un bébé) veille le corps .. Que faire ? Dans quelques heures la fête va tout envahir devant la masure endeuillée, dispute entre la jeune fille et sa mère qui refuse d'annuler, trop tard pour prévenir les invités en route.. (A leur décharge, ils n'avaient pas de portable, eux ! ) 

La haine fut ensuite répercutée (et démultipliée) sur et par des "innocent/es" (les collatéraux et leurs enfants) ... mais des innocents qui, épousant la Cause cachée mais consensuelle (Josette) puis Gilberte-Sonia en ricochet .. à savoir qu'ils avaient été honteusement mis à l'écart et défavorisés -quant à l'héritage- par l'aïeule circonvenue ou injuste, préférant sa fille... des innocents qui devinrent immédiatement coupables et souvent plus virulents que leurs parents (remontés qu'ils furent comme des horloges à longueur d'années) jusqu'au clash final (une intrusion violente dans mon domicile (traumatisée, je partis un an et demi loin de ces cieux troublés)... 
Oui, famille, je vous hais.
Quand les causes d'une haine sont inavouables et elles le sont bien souvent... on leur en INVENTE D'AUTRES (y compris à soi-même, d'où l'expression SE MENTIR !) Ici Josette ne peut pas dire "je hais Lydie parce qu'elle m'a dénoncée auprès de son frère comme amie d'une collabo" (EXACT) ou pire "je hais Lena parce que je haissais Lydie (sa mère) et que je n'ai rien pu (ou rien voulu) faire contre elle, pour moi hors d'atteinte".. 
Josette préférera {plus soft que Gilberte comme on va voir plus loin, (les séides sont toujours plus cruels que leurs donneurs d'ordre)} ... elle préfèrera dire : "je hais Léna (et/ou Lydie) parce qu'elle a été favorisée par sa mère dans la répartition des biens familiaux".. ce qui est ou lui semble plus tolérable et met (peut être ?) le public dans son camp : l'amie collabo est loin et ne reviendra jamais, trop heureuse d'avoir échappé au peloton.. et de toutes manières on parle peu de ces choses ("le passé est le passé") jusqu'à les faire réellement disparaître !!! Tandis que la terre et la maison familiale échue à Léna sont là, bien visibles.. objets de tous les prétextes de haine ..

De même, Gilberte ne peut avouer "je hais Léna parce que Josette (ma belle-mère) la hait et qu'il sied de suivre le mouvement voire de l'accentuer si je veux me faire bien voir de ma belle-mère fortunée et généreuse.." donc elle en rajoute et invente -mais ici, du pire-. ("Je la hais parce qu'elle a des relations incestueuses avec son frère putatif -mon mari-..") on invente du pire. Pistes brouillées pour la victime.

Idem, Sonia -fille de Gilberte- qui semble avoir été élevée dans la religion "Lydie est une .. (mettons) profiteuse, autoritaire etc... donc sa fille aussi... et en plus, (ça, c'est sa propre touche !) accusation d'inceste".. Sonia ne peut-elle avouer (quelles que soient l'énormité des accusations) "je la hais parce que ma mère la hait"... mais reprend à son compte (en aggravant encore les charges!) les chefs d'inculpation de Gilberte... qui elle-même à repris (en les adaptant à son intérêt) ceux de Josette... contre Lydie. 


Ici, le cas est emblématique et extraordinaire (d'où l'intérêt de cette analyse décortiquée) parce que (par miracle) j'ai su, j'ai pu violer l'omerta (en écoutant Margot et Josée lorsqu'elles parlaient en patois!!) donc je SAVAIS l'origine de la géométrie !! ce qui est peu fréquent voire n'arrive jamais. En général ces choses, ces secrets de famille sont enfouis (pour le pire pour la victime et pour le meilleur des salauds). Donc je ne me suis pas (ou disons pas tout à fait) laissée piéger : non, "on" ne m'en voulait pas parce que j'aurais profité financièrement d'une injustice de Margot en faveur de sa fille chérie ma mère mais... pour tout autre chose... à laquelle je n'étais pour rien. Mais piégée je le fus tout de même un peu en raison du curieux  phénomène de l'oubli... intermittent et sélectif.. et à la base de l'amour (que DE TOUTES MANIERES JE PORTAIS A JOSETTE).


* Frère et sœur étaient engagés maquis- résistance (plus modestement pour ce qui est de la sœur, ma mère)... tandis que Josette, commerçante de toujours, clientèle oblige, était plutôt sourires-à-tous y compris pour la cliente (devenue amie) compagne quasi officielle d'un occupant nazi en 40.
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Le secret favorise toujours les agresseurs

Question de fond : si j'avais ignoré l'histoire, qu'aurais-je pensé de cette haine qui, à la mort de ma mère, déferla (ou plutôt s'exprima) soudain contre moi avec une telle virulence? Que j'étais coupable, forcément.. mais de quoi? mystère mais quand on cherche (on se torture) on "trouve" .. coupable de quelque chose ! donc durablement traumatisée. Ce ne fut pas (trop) le cas : par chance je "savais" ou du moins j'avais fini par deviner ce "quelque chose" dont on ne devait pas parler et qui ensuite, longtemps après, (peu avant sa mort !) me fut confirmé directement par ma mère, c'était d'une simplicité biblique : ma tante Josette que j'aimais tant, belle, gentille, généreuse avait été l'amie proche d'une collabo avec laquelle elle prenait le petit déj tous les matins.  
[Quand il ne fallait pas que les enfants comprennent, les deux excellentes femmes qu'étaient Marguerite (ma grand-mère) et Josée sa sœur passaient automatiquement en VO -en occitan-... si bien que mes oreilles se dressaient immédiatement ... et que petit à petit, je compris, et l'occitan et, plus important, ce que je ne devais pas savoir (!), du moins à demi car même en VO elles codaient un peu leurs propos. Cela donnait :
- Ce n'était pas de sa faute, cesse de parler de ça!" 
- Bien sûr ! une collabo ! sa meilleure copine !"... 
- Mais elle était si jeune... elle ne savait pas... elle ne se rendait pas compte de ce que cette femme... faisait... enfin... était... représentait.."
-Ah oui ? C'est toi qui dis ça Margot? 18 ans c'est  l'âge où ton fils a pris le maquis ; lui, il savait.. Et au même âge, Josette, elle, ne savait pas ! Pauvre petite commerçante qui faisait son fric avec cette.." 
-Bon, arrête! la guerre est finie maintenant, ils sont amoureux, heureux, ils ont eu David.. ça ne nous regarde plus à présent, c'est le passé.." 
- Oh oui, comme c'est commode !! Un enfant, un fils, et le tour est joué. Je vais te le dire Margot, ça ne change rien à ce que sa mère a été l'amie d'une collabo... et David, je ne peux pas l'aimer comme j'aime Léna... Et ne me dis pas le contraire, ne fais pas ta commerçante, ton hypocrite, je sais très bien que toi non plus. Ah oui ? La guerre est finie... il faut oublier... ne pas ressasser comme je fais.. Ça dérange ! Tu oses dire ça, tu n'as pas honte? Et à propos, tu te souviens peut-être, le fiancé de Lydie, tu sais, ta fille... donc ton presque gendre.. comment il va, lui ? Il est ressuscité ? Ah non, suis-je bête, il est toujours mort, c'est idiot..  et tu dis qu'il faut oublier" etc etc..] 

Donc... Un homme était mort qui aurait dû vivre... ma gentille tante toujours souriante avait eu une amie collabo ... ma mère et apparemment ma grand-tante ne pardonnaient pas... (mais Marguerite et bien sur Luc -mon oncle-, si).. je reconstituai le puzzle par morceaux, petit à petit (puis dans sa totalité, longtemps après.) Je compris à cette occasion que les "grands" n'avaient pas toujours raison contrairement à ce qu'ils assuraient aux "petits", la preuve : ils n'étaient pas d'accord sur la conduite à tenir.

Puis j'oubliais aussitôt : de telles vérités étaient trop dérangeantes : j'aimais tous ces personnages, certains presqu'à égalité. De la même façon, il n'est pas exclu que Josette aussi ait "oublié" de temps en temps sa haine (et de fait ait parfois apprécié Lydie, cette belle-sœur abhorrée... qui cependant était là lorsqu'il le fallait, lorsqu'il fallait aider son fils par exemple etc...) Une haine cachée certes mais intermittente. De même il est probable que j'ai tout de même été aimée... de manière tout aussi intermittente (car petit à petit la jalousie -je réussissais mieux que mon cousin à l'école- s'y mit). De même, j'oubliai ces discussions dérangeantes de Margot et Josée (que cependant je suivais à l'époque et même que je tentais de poursuivre par ailleurs, prêchant parfois -avec Lydie- le faux pour savoir le vrai -et ça marchait-) ... ces discussions qui ne me revinrent en mémoire que longtemps après... tout comme j'oubliai qui m'avait appris à lire (une interdiction absolue de Lydie) alors qu'à l'époque je le savais. (En quelque sorte, j'avais voulu l'oublier ... mais je l'oubliai au delà de ce que j'avais voulu!) 

Ce type de phénomène est identique à celui qui, (pour ce qui est de graves maltraitances, surtout si elles ont lieu avant 3 ans) fonde les victimes à se taire... voire à nier, sincèrement.. ou non ! alternativement, de temps en temps (c'est à dire à une quasi schizophrénie !! -qui les décrédibilise-.) Tiraillées entre deux vérités d'évidence (ici : "ma tante est une femme que j'aime infiniment et qui le mérite"... et "ma mère et Josée ne se trompent jamais et méritent encore davantage, mon amour") la victime choisit l'alternance ! Un coup oui (ma mère a raison, -on ne peut se fier à Josette, menteuse et un peu hypocrite comme beaucoup de commerçants-)...  un coup, non -ces histoires de collabo n'ont jamais existé, elle ne devait pas savoir, et puis zut, j'oublie- .. jusqu'au moment où l'oubli devient réel et total, définitif et irrattrapable (j'oublie que j'ai oublié)

J'ignore réellement (depuis combien de temps ? depuis toujours me semble-t-il, ce qui est forcément faux) qui m'a appris à lire alors qu'à l'époque où je savais qu'il ne fallait pas le dire, évidemment je le savais!     













Suite ici
 http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2016/01/attention-mecs-blackboules-danger.html

mercredi 24 février 2016

Ne jetez pas!


Abattoirs encore !!

Je passe tout le temps à coté de celui d'Alès. J'en suis malade à chaque fois. Il y a bcp d'accidents juste sur cette partie de la route. A croire que... avant hier, j'ai failli m'encadrer juste là. L'horreur absolue. On se sent impuissant. Hier j'ai vu (vers 11 h du soir) un convoi, un camion fermé énorme, avec un dessin de chevaux (discret, en petit) dessus sur une porte ... qui se dirigeait vers l'abattoir. Je l'ai suivi puis j'ai craqué... et bifurqué, épouvantée... j'ai tourné un moment dans Alès... et arrivée au rond point de sortie vers le Nord (vers Camont, juste avant) ... l'horreur encore : LE MÊME CAMION ÉTAIT LA.. Bizarre.. Donc ce n'était pas un transport d'animaux vers l'abattoir ? Avait-il eu le temps de décharger ? Non, je ne crois pas, il était énorme. Je ne sais pas. Je l'ai vu prendre à nouveau la rocade vers le haut.... direction l'abattoir encore. Le gus s'était trompé de route ? Possible, il n'est plus indiqué !!!! Angoisse.. pleuré tout le temps. je n'ai pas osé le suivre. Je l'ai vu disparaître sur le pont, dans le noir. J'espère que ce n'était pas "ça"... mais finalement... ça change quoi ? ce sera pour le prochain convoi... Tout à l'heure je vais partir et je crains encore de trouver un autre camion vers cet endroit. Bâché fermé avec un petit signe seulement, lourd, énorme, avançant doucement... de Pologne par exemple.. Je n'en peux plus de voir ça; D'autres aussi sans doute...

jeudi 18 février 2016

Égaux jusqu'au fond des chiottes !!!

Même dans le féminisme, l'antisémitisme a son comptoir ! on est égaux jusqu'au fond des chiottes !!!! Karim Bey

mercredi 17 février 2016

Réponse à Sylvère sur FB. Les ronds rouges.



Caritatif, militance, infiltration, masculinisme et corruption... une mesure à 5 temps.. 

Contexte: les infiltrés dans des groupes (par exemple féministes)...  
Dans l'article envoyé par Sylvère, une féministe nous met en garde contre des "infiltrés" c'est à dire des "false activists" (des recrues -ferventes- d'une cause qu'en réalité elles cherchent à plomber). En le cas, un gus inflitré (je laisse !) après avoir été blackboulé dans un groupe par des féministes, parvient à créer lui même un groupe (en laissant entendre qu'il s'agit de plusieurs femmes!) sur lequel il règne en maître, brocardant et excluant quiconque n'était pas dans sa ligne -choisie intentionnellement hard et intenable de sorte qu'il se trouvait plein de malheureuses qui ne parvenaient pas à tenir le rang à agonir ou, mieux, à livrer à une meute de séides inconscientes - ... son but étant en fait de ridiculiser les femmes en les faisant combattre les unes contre les autres pendant qu'il comptait les points et distribuait éloges et mercuriales.. Un pervers.

Ma réponse :
"C'est une position assez banale de la part de certain/es (souvent des mecs.. pervers? parfois peut-être) qui grenouillent dans les milieux militants et caritatifs en général. 
Cela surprend toujours ... Et pourtant, on le sait, le caritatif ou la militance sont souvent une manière de poser (un faux self ? parfois).. de compendation... (je laisse) qui forcément attire les "empêchés" (ceux qui ont des comptes à régler par exemple, pour des mecs, avec les femmes, suivez ma pensée) et qui sont à la recherche d'une compensation par défaut) : corruption pour les plus pragmatiques et à la limite les plus sains ! exposition narcissique (parfois histrionique) directe ou en pochoir (c'est à dire par le biais de la dévalorisation d'autres autour d'eux faisant ressortir leur éclatante mugnificence) pour les plus malsains..


Un exemple récent : soit une femme qui dénonce la corruption (apparemment quasi généralisée ?) d'une organisation caritative connue à laquelle elle appartient comme bénévole... RÉSULTAT : ELLE EST AUSSITÔT VIRÉE !! Preuve ou indication que cette corruption a atteint -ou a été initiée?- au plus haut niveau de cette petite antenne de village? ... on ne sait pas encore mais on va le savoir bientôt, selon la manière dont la hiérarchie, mais cette fois nationale, va réagir... 

... et soit un mec -un bénévole d'assez haut rang ou qui endosse le personnage (le sage dévoué décidé-décideur) ... soit donc un gus qui prête une écoute apparemment favorable et/ou bienveillante aux propos de la lanceuse d'alerte ... (mais qui, comme false activist, en réalité suscite ou aggrave la mise à mal de celle-ci -qui dérange toute l'organisation?-...  et dans le sac, de ceux qui ont refusé de fermer les yeux, client/es ou autres bénévoles)... Un jeu dont la lanceuse d'alerte est dupe... au point même de convaincre d'autres de la bonne foi dudit... 

Soit donc une cliente qui s'est plus ou moins laissée manipuler par une attitude de neutralité bienveillante cependant déplaisante, (attentiste sceptique, c'est la posture d'évitement typique des complices ou de ceux qui se situent toujours du coté où penche la balance : "je ne suis pas au courant -!- mais si c'est exact -sous entendu la corruption- je prendrai évidemment position ... mais il faut être certain etc... " et cela peut durer longtemps) soit donc une cliente qui, depuis que son "copinage" avec la lanceuse d'alerte mise à la "porte" -tout relatif qu'il soit!- fut connu, commenté, magnifié et surtout redouté, -elle est auteure-... est OUVERTEMENT traitée de manière odieuse*... celle-ci l'interpelle (à la suite d'un clash plus important -et plus "public"- que les autres) ... 

Voici une réponse (agressive) hautement intéressante car tout à fait révélatrice du false self : "je ne prends pas position et ne comptez pas sur moi pour le faire" etc... (alors même que les faits étaient criants -et furent attestés ensuite par d'autres-). Dans ce cas la manip suscite ce que le manipulateur prétend précisément pallier. Typique du caritatif ou des professions sociales voire psy : devant l'énervement de la victime (suscité -mauvaise foi hypocrite sciemment attisée-) il lui est reproché... précisément son énervement (!!) cause de sa mise à distance méprisante (PAS QUESTION D’ÉCOUTER -NI A FORTIORI DE PRENDRE POSITION "en faveur d'une telle énervée..") ... énervée justement par les soins de qui cherche hâtivement à tout prix un prétexte pour justifier son refus de prendre position. Is fecit cui prodest? Peut-être... peut-être même pas. (Des sicaires aussi peuvent être bénévoles !!) 

Conclusion provisoire : la corruption dénoncée apparemment a gêné bien des gens, convaincus ou non..


 Les infiltrés (masculinistes ou autres, -mais ce sont souvent des mecs et des mecs qui ont des comptes à régler avec des femmes-) sont des gens précieux (si leur manip est bien conduite) car ils attaquent là où on n'attendait pas. 

*c'est à dire que des sbires diligenté/es par la petite hiérarchie en place se déchaînent contre elle, certes sans gravité (débilité évidente) mais agaçant.

Le jour où tout le monde parlera, ces choses n'arriveront plus

Et voilà mes amis, je vous laisse à présent... une vie entière en quelques images... qui 70 ans après claquent à la figure (les personnages n'étant même plus les mêmes!) !! Ou (restons concrets) voilà pourquoi j'ai passé une nuit dans ma voiture par 5 degrés il y a quelques jours (entre parenthèses il est inadmissible, impensable !! de laisser des gens dehors l'hiver, même ici : EN UNE NUIT, JE N'AVAIS PRESQUE PAS FIGURE HUMAINE, L'HORREUR, EN UNE NUIT SEULEMENT !!!! alors imaginons ceux qui y demeurent tout le temps !!! c'est tout simplement une torture. Ne pas dormir, sinon on risque de ne plus se réveiller... ne pas se laisser aller malgré la fatigue ... moi, j'avais la chance d'avoir mes chiens avec moi... bref, ce n'est pas grave... mais ce qui l'est est : 1 que d'autres vivent cela tous les jours et pire et 2 que....mes clefs se trouvaient juste à côté ... et leur détenteur refusait de me les donner... Bizarre ? Non. Un salaud ? Non. Pas vraiment. Responsable ? Même pas tout à fait. Coupable ? Pas totalement. Et moi ? Complètement extérieure => Pas de coupables (simplement nous rejouions le passé d'il y a 69 ans, la haine rentrée tout de temps -et même pas la sienne!! et même pas adressée contre moi !!!- explosait soudain... de lui... sur moi) ... et un presque crime. Familles.. je vous hais, désolée de devoir l'écrire, seule la réalité est révolutionnaire" comme dirait l'autre*.. (Lénine) ET CES CHOSES LA IL FAUT EN PARLER => LE SILENCE FAIT LE JEU DES BOURREAUX, DE L'INJUSTICE.... ET VRILLE ENCORE DAVANTAGE LES VICTIMES... MÊME S'IL N'Y A PAS VRAIMENT DE COUPABLE, DU MOINS DE COUPABLES VIVANTS. Le jour où TOUTES les victimes parleront, sans édulcorer ni exagérer, parleront simplement... cela ne se reproduira plus. ! ! http://journalphilosophoque.blogspot.com/2016/02/blog-post_15.html

Face book, le meilleur et le pire !

FB... on y voit des trucs bizarres... et d'autres excellents... une auberge espagnole en somme... (Hélène au pays des merveilles) "Être pour l'égalité homme/femme et contre la fin de la domination masculine, c'est chercher à renforcer les devoirs des femmes (sous prétexte fallacieux d'égalité) sans renoncer à ses privilèges de mec. Le but du féminisme ce n'est pas l'égalité, c'est l'émancipation de la domination masculine !" Excellent !! merci..
et puis juste avant... l'antisémitisme soft à visage d'ange...

lundi 15 février 2016

Familles... une haine (indétectable) de 70 ans...

http://journalphilosophoque.blogspot.com/2016/02/blog-post.html (l'article en entier)

Ou comment une haine vieille de 70 ans (!) se répercute sur l'enfant de la personne haïe (pas née à l'époque du drame) ... et éclate, portée, non pas par la haïsseuse primaire... mais par ses enfants (!) ignorant des faits.. Les hauts de Hurle vent? En un sens.

Saint Ambroix... un village un peu reculé des Cévennes.. Mon village... Celui de Marguerite, (ma grand mère maternelle) qui m'a gardée tant et tant... et sauvée du désespoir. Il y a 72 ans... 


Josette était jeune et naïve il est vrai...

Josette (18 ans) qui n'a jamais quitté le village et "son" café est fascinée par cette belle femme distinguée et si élégante... 
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1944 : c'est la débâcle pour les allemands (et les collabos). On découvre des charniers partout, notamment dans le puits (de mine) de Célas. Parmi les morts, Gustau, le fiancé de Lydie (ma mère) qui est la sœur de Luc, maquisard.





Le puits de Célas



La belle coiffeuse (avec d'autres) est dénudée, tondue, promenée etc.. (pas par des maquisards mais par des salauds obsédés) et échappe de justesse au lynchage ou au peloton. (A Alès, toutes n'ont pas eu cette chance). Lydie et le Comité de libération où elle siège s'opposent mais tout va trop vite. 
Quant à Luc, rescapé, il tombe amoureux de Josette ...
1944, avec précautions, il annonce à sa sœur... qu'il va l'épouser..  Il sait ou redoute sans doute la réaction. Et en effet !




Une phrase qui 60 ans après (alors que tous les protagonistes sont morts depuis longtemps) a sonné ensuite à mes oreilles .. Et m'a fait partir .. 

Suite :
 http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2016/01/attention-mecs-blackboules-danger.html

mardi 9 février 2016

Café le soir.. Médecins, serveur ou patron/nes de bistrop (je laisse), même profession ?







ILS VEULENT DE LA CHALEUR, DE L'ATTENTION, DE L'AMOUR PEUT-ETRE, ON LEUR VEND DE L'ALCOOL... COMME LES MÉDECINS, OU LES PHARMACIENS, DES MÉDICAMENTS... 

Explosion des inculcations moroses

Parler de soi simplement et faire exploser les inculcations moroses dévalorisantes qui nous détruisent..

Contexte : un anniversaire, de la tristesse et un mail pour tenter de réconforter le nouveau 70 tenaire mélancolique. 

"Allons ! Tu es toujours le plus beau, le plus brillant (l'image du passé) le seul aimé encore par moi que tous aiment (et parfois haïssent) bien qu'un peu dur d'oreille et des yeux, forcément. Bisous." Résultat immédiat : un mail déversant un torrent de merde sur moi le lendemain. Puis plus rien. Un essai d'appel, vain, je laisse tomber. Et un SMS trois jours après !


- "Ça" (le téléphone) ne passe pas. C'est encore pire, je suis à Tonnerre..." (L'argument-base lorsqu'il n'a pas envie de prendre un appel, lorsqu'il se sent foireux aussi...)
- Ah bon ! Bisous et re bon anniversaire. Décidément nous rejouons Mary Stuart/Elizabeth.. car je n'ai jamais eu de problème de réseau avec le même téléphone que toi et au même endroit.. pas plus qu'il n'y avait de peste à Calais empêchant (de crainte de la contagion) 
Elizabeth de recevoir les ambassadeurs français venus in extremis lui demander la grâce de la Stuart. Tu n'es pas Elisabeth et il est inutile de la jouer Tudor. Tu ne veux plus rien de moi ? OK. Pigé après ton mail. Surtout après une tentative de ma part (note : pour te remonter le moral!) de rapprochement*...  tu me balances juste après un seau de déjections dans les yeux avec une arrogance typique (je te cite : "d'autant que tu n'as jamais manifesté de regrets"!!-regrets ? mais de quoi ? D'être partie ? Mais avais-je le choix? ) .. Et du reste Elisabeth avait bien raison de vouloir la mort de cette allumée de Stuart qui sinon l'aurait tuée. Bref, ne te donne pas cette peine, mon chou : il n'y a pas de peste à Calais et le réseau free marche bien, c'est toi qui ne marches pas. Et sais-tu mon amour ? Je n'ai en effet pas perdu grand chose (mais enfin je suis conne et je t'aimais, pensant, tant j'avais été dévalorisée et rejetée partout.. ne pas mériter mieux).. Laisse tomber mon pauvre ami. C'est fini. 

Tu as laissé passer ta chance. La dernière. Le problème avec toi est qu'on t'a tout donné sur un plateau depuis toujours et que tu as tout dédaigné, voulant MIEUX ET PLUS, toujours PLUS. Par exemple Hélène mais juive et soumise ; Catherine mais brillante et belle ; ton fils mais ayant intégré polytechnique ou HEC etc... Non. Impossible.
Ta mère te l'avait dit je crois (en quoi elle se trompait sur le point mais avait raison en général) "tu ne peux tout avoir. L 'amour et l'argent".) J'y souscris (pas pour les mêmes choses mais dans l'ensemble).

Et du coup, tu rates des merveilles (par exemple moi, -que tu avais dédaignée, laissée partir, par peur de ta mère-, rattrapée in extremis par une chance extraordinaire) puis tu souffres et t'en plains. Ta devise (pour les autres) est : "toujours plus ; toujours mieux". Et pour toi : "je vaux bien mieux que "ça" ! Il faut qu'elle fasse de sérieux progrès pour que j'accepte de..." Briefé tu es. Cf ta mère à ses filles au restaurant ou ailleurs : "N'aie jamais l'air satisfait, sinon ils penseront que tu ne vaux pas mieux et te mépriseront. Demande toujours plus et ils se plieront en quatre." 
Tu l'as appliqué à la vie en général et amoureuse en particulier. Mais ça ne marche pas toujours ou à terme : exigeant le mieux, tu as fini par avoir le pire. Et tu en a souffert et en souffres encore parfois (pas trop car tes attachements sont superficiels et labiles et au fond tu t'en fous*.) Oserais-je dire : justice immanente? Oui.

* Juste parfois une vague nostalgie, un regret poignant... et puis ça te passe.. et lorsqu'on craque un peu comme je l'avais fait après notre coup de fil où tu m'étais apparu si triste, tu as cinq minutes de joie et hop... on reçoit un seau de merde sur la tête. 

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MORALITÉ : NE PAS DÉROGER envers toi ; quand on déroge, tu surroges évidemment et t'arroges. Et pour te remettre à ta place on doit en quelque sorte s'abaisser en se "vendant", en faisant son propre article !   

lundi 8 février 2016

Enfants jetés dans la vie seuls et sans bagages

Ode aux serveuses de Macdo et à Eléonora

Enfant/es jeté/es dans la vie sans armes ni soutien,
Seules ! droites au front.. allègre, résistant..
"Je me débrouille seule depuis 14 ans.. (!)
Je fais des saisons, des extras, du service restau...
Pour ma fille... de nuit.. "

Adolescentes en uniforme Macdo
Jeunes mères parfois n'ayant pas dormi
Souriantes et vives, un peu anorexiques..
Roms, arabes, noires ou blanches..
Belles et fières, énergiques..

Oui, elle mérite Charlie,
Un compagnon de vie
Fidèle, drôle et courageux...
(Qui la défendra en cas de malheur)
Je ne regrette rien.. tous les deux
Dans le minuscule studio,
Glacé.. ils se tiendront chaud
Triste, triste Rochebelle
Où traînent des loubards dangereux..
Une jeune femme et un chien..
Une autre, et un enfant..
"A la limite, t'es plus seule maintenant !"

Comment font-elles, ces héroïnes du quotidien ?
Admirables souriantes comme sorties du bain...
D'exister sans relâche et sans frein ...
Pour porter dans la joie resplendissante
Sous la fatigue oubliée une vie sans espoir...
Et pourtant espérante !


CAFE DE VILLAGE