Contexte : un anniversaire, de la tristesse et un mail pour tenter de réconforter le nouveau 70 tenaire mélancolique.
"Allons ! Tu es toujours le plus beau, le plus brillant (l'image du passé) le seul aimé encore par moi que tous aiment (et parfois haïssent) bien qu'un peu dur d'oreille et des yeux, forcément. Bisous." Résultat immédiat : un mail déversant un torrent de merde sur moi le lendemain. Puis plus rien. Un essai d'appel, vain, je laisse tomber. Et un SMS trois jours après !
- "Ça" (le téléphone) ne passe pas. C'est encore pire, je suis à Tonnerre..." (L'argument-base lorsqu'il n'a pas envie de prendre un appel, lorsqu'il se sent foireux aussi...)
- Ah bon ! Bisous et re bon anniversaire. Décidément nous rejouons Mary Stuart/Elizabeth.. car je n'ai jamais eu de problème de réseau avec le même téléphone que toi et au même endroit.. pas plus qu'il n'y avait de peste à Calais empêchant (de crainte de la contagion) Elizabeth de recevoir les ambassadeurs français venus in extremis lui demander la grâce de la Stuart. Tu n'es pas Elisabeth et il est inutile de la jouer Tudor. Tu ne veux plus rien de moi ? OK. Pigé après ton mail. Surtout après une tentative de ma part (note : pour te remonter le moral!) de rapprochement*... tu me balances juste après un seau de déjections dans les yeux avec une arrogance typique (je te cite : "d'autant que tu n'as jamais manifesté de regrets"!!-regrets ? mais de quoi ? D'être partie ? Mais avais-je le choix? ) .. Et du reste Elisabeth avait bien raison de vouloir la mort de cette allumée de Stuart qui sinon l'aurait tuée. Bref, ne te donne pas cette peine, mon chou : il n'y a pas de peste à Calais et le réseau free marche bien, c'est toi qui ne marches pas. Et sais-tu mon amour ? Je n'ai en effet pas perdu grand chose (mais enfin je suis conne et je t'aimais, pensant, tant j'avais été dévalorisée et rejetée partout.. ne pas mériter mieux).. Laisse tomber mon pauvre ami. C'est fini.
- Ah bon ! Bisous et re bon anniversaire. Décidément nous rejouons Mary Stuart/Elizabeth.. car je n'ai jamais eu de problème de réseau avec le même téléphone que toi et au même endroit.. pas plus qu'il n'y avait de peste à Calais empêchant (de crainte de la contagion) Elizabeth de recevoir les ambassadeurs français venus in extremis lui demander la grâce de la Stuart. Tu n'es pas Elisabeth et il est inutile de la jouer Tudor. Tu ne veux plus rien de moi ? OK. Pigé après ton mail. Surtout après une tentative de ma part (note : pour te remonter le moral!) de rapprochement*... tu me balances juste après un seau de déjections dans les yeux avec une arrogance typique (je te cite : "d'autant que tu n'as jamais manifesté de regrets"!!-regrets ? mais de quoi ? D'être partie ? Mais avais-je le choix? ) .. Et du reste Elisabeth avait bien raison de vouloir la mort de cette allumée de Stuart qui sinon l'aurait tuée. Bref, ne te donne pas cette peine, mon chou : il n'y a pas de peste à Calais et le réseau free marche bien, c'est toi qui ne marches pas. Et sais-tu mon amour ? Je n'ai en effet pas perdu grand chose (mais enfin je suis conne et je t'aimais, pensant, tant j'avais été dévalorisée et rejetée partout.. ne pas mériter mieux).. Laisse tomber mon pauvre ami. C'est fini.
Tu as laissé passer ta chance. La dernière. Le problème avec toi est qu'on t'a tout donné sur un plateau depuis toujours et que tu as tout dédaigné, voulant MIEUX ET PLUS, toujours PLUS. Par exemple Hélène mais juive et soumise ; Catherine mais brillante et belle ; ton fils mais ayant intégré polytechnique ou HEC etc... Non. Impossible.
Ta mère te l'avait dit je crois (en quoi elle se trompait sur le point mais avait raison en général) "tu ne peux tout avoir. L 'amour et l'argent".) J'y souscris (pas pour les mêmes choses mais dans l'ensemble).
Et du coup, tu rates des merveilles (par exemple moi, -que tu avais dédaignée, laissée partir, par peur de ta mère-, rattrapée in extremis par une chance extraordinaire) puis tu souffres et t'en plains. Ta devise (pour les autres) est : "toujours plus ; toujours mieux". Et pour toi : "je vaux bien mieux que "ça" ! Il faut qu'elle fasse de sérieux progrès pour que j'accepte de..." Briefé tu es. Cf ta mère à ses filles au restaurant ou ailleurs : "N'aie jamais l'air satisfait, sinon ils penseront que tu ne vaux pas mieux et te mépriseront. Demande toujours plus et ils se plieront en quatre."
Tu l'as appliqué à la vie en général et amoureuse en particulier. Mais ça ne marche pas toujours ou à terme : exigeant le mieux, tu as fini par avoir le pire. Et tu en a souffert et en souffres encore parfois (pas trop car tes attachements sont superficiels et labiles et au fond tu t'en fous*.) Oserais-je dire : justice immanente? Oui.
* Juste parfois une vague nostalgie, un regret poignant... et puis ça te passe.. et lorsqu'on craque un peu comme je l'avais fait après notre coup de fil où tu m'étais apparu si triste, tu as cinq minutes de joie et hop... on reçoit un seau de merde sur la tête.
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MORALITÉ : NE PAS DÉROGER envers toi ; quand on déroge, tu surroges évidemment et t'arroges. Et pour te remettre à ta place on doit en quelque sorte s'abaisser en se "vendant", en faisant son propre article !
Tu l'as appliqué à la vie en général et amoureuse en particulier. Mais ça ne marche pas toujours ou à terme : exigeant le mieux, tu as fini par avoir le pire. Et tu en a souffert et en souffres encore parfois (pas trop car tes attachements sont superficiels et labiles et au fond tu t'en fous*.) Oserais-je dire : justice immanente? Oui.
* Juste parfois une vague nostalgie, un regret poignant... et puis ça te passe.. et lorsqu'on craque un peu comme je l'avais fait après notre coup de fil où tu m'étais apparu si triste, tu as cinq minutes de joie et hop... on reçoit un seau de merde sur la tête.
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MORALITÉ : NE PAS DÉROGER envers toi ; quand on déroge, tu surroges évidemment et t'arroges. Et pour te remettre à ta place on doit en quelque sorte s'abaisser en se "vendant", en faisant son propre article !
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