Avez-vous des ami/es (ou simples relations) qui vous abordent à brûle pourpoint dans la rue en vous disant : "il faut absolument que je te voie mais là je n'ai pas le temps j'ai un rendez-vous (sous entendu ou clairement exprimé ! "important") et je suis déjà en retard"? Déclinez.
S'ils/elles ajoutent "il n'y a que toi à qui je puisse dire que.." c'est discutable : est-ce sincère ou une tentative de faire passer la grossièreté du propos ? c'est à déterminer. Ce sont souvent des gens qui tentent d'établir avec tous (ou seulement avec vous) un rapport de supériorité et d'allégeance, parfois de manière "naturelle", (une habitude de grands bourgeois/es accoutumé/es à ce type de relations *) parfois de manière intentionnelle (copiant ceux-ci pour se poser et recruter). Là, fuyez. ("Ça tombe bien moi non plus je n'ai pas le temps").
Dans le premier cas, rectifiez. ("Non il n'y a pas que moi à qui tu puisses dire que..")
Note : le fait d'être un peu connu, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ne vous protège pas, au contraire, surtout dans le cas où il s'agit d'une posture délibérée.
*Y compris si la personne a, prétend, voire croit sincèrement, avoir rompu, du moins en partie, avec son milieu qu'elle abhorre et vit (réellement) "écolo hard" sans se plaindre ni s'en glorifier : même chez les meilleur/es, les habitus ne se perdent jamais totalement, les vôtres (mettons de rejet) et les leurs (mettons de sollicitude et/ou de sollicitation d'une cour de domestiques ou domestiqués.) Ainsi, naturellement, rencontrant un quidam dans la rue l'abordent-ils en des termes parfois plus hard encore : "je n'ai pas beaucoup de temps à te consacrer mais je voudrais juste te demander ce que tu penses des luttes en Syrie contre Daesh etc.." (!) Que vous soyez, mettons, un/e spécialiste reconnu/e de la question, et la personne, un/e inconnu/e sur ce point (ou en général) ne change rien, au contraire. S'il s'agit d'un homme et si vous êtes une femme, évidemment cela aggrave le cas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire