PETIT COUP DE GUEULE COMME D'HABITUDE, CONTRE DES FÉMINISTES..
Des "angelféministes" je dirais, sans doute de toutes jeunes femmes aussi condides -euh je laisse- que je l'ai été à leur âge quoique ?... CLAMANT QUE CE VERDICT (12 ans contre la mère de Bastien) EST SCANDALEUX.
QUESTION : ONT-ELLES ÉTÉ MALTRAITÉES ? ONT-ELLES CONNU LA SOLITUDE D'UN ENFANT QUI EST SEUL POUR FAIRE FRONT A SES PARENTS QUI SE DONNENT MUTUELLEMENT LE "LA" DU DIAPASON ?
Prenons l'affaire Bastien à plat. Des deux parents meurtriers, l'un est une victime. Elle? Soit. Mais une victime -ce que sont indiscutablement ces femmes- n'est pas toujours comme le veut le paradigme, innocente : celle-là a sciemment armé son mec -malade cérébral, un méningiome- à bout -il avait laissé un message pour dire que "si on ne faisait pas quelque chose -à propose de Bastien- je le passe par la fenêtre"- elle l'a armé en dénonçant l'enfant pour de soi disant bêtises qu'il aurait faites à l'école juste après. Vous avez bien lu. Juste après ce message. Le résultat était prévisible et sans doute voulu. Peut-être même pas mal joué. L'emprise, si emprise il y a, se joue à deux et parfois s'inverse. Non (je reponds à une des "angelfeministes") je n'exige pas qu'une femme se sacrifie pour ses enfants mais juste qu'elle ne pousse pas un dingue à les mettre dans une machine à laver mode essorage une heure (on l'a sorti en steak.)
D'autre part, une "emprise" dans un couple se joue souvent de manière réversible. L'un semble sous emprise parce qu'il/elle a (mettons) sacrifié sa carrière à l'autre, lequel ou laquelle peut en profiter pour le ou la tyranniser.. Mettons même que celui ou celle qui a bénéficié du sacrifice de l'autre soit sujet/e à des crises au cours desquelles il ou elle peut se montrer violent/e => Donc voici un ou une qui est "sous emprise" d'un/e violent/e dont il ou elle dépend plus ou moins. Bien. On le/la plaint chaudement.
Mais voilà ; par ailleurs il ou elle bénéficie d'une vie pépère et de loisirs agréables qu'il ou elle passe avec de joli/es femmes ou hommes, ce que l'autre ignore (plus ou moins), aveugle ou aveuglé/e, glorifiant publiquement le ou la volage, paré/e de toutes les marques d'une admiration qui ne se dément pas et loué/e pour toutes ses qualités remarquables, réelles -y compris la fidélité, et là !- .. Le ou la tyran/ne est donc aussi le ou la bafoué/e => l'empriseur/e est donc aussi l'emprisé/e. Vous me suivez?
Alors ? Les deux emprises s'annulent? NON. ELLES S'AJOUTENT... sur le dos de l'enfant qui subit les deux. (Plus l'âge vient et plus l'un domine. Pas celui ou celle qui est en meilleure santé comme on aurait pu croire, mais au contraire celui ou celle qui est (ou qui se dit) le plus fragile : l'autre est à ses petits soins. Le faible (ou soi disant faible) domine. Celui qui semble sous emprise est et de plus en plus l'empriseur/e.)
Mettons qu'ils aient un enfant... qui souffre des infidélités du ou de la volage (que tout le monde connaît sauf l'intéressé/e).. et que celui ou celle-ci tient à distance le plus possible... de peur d'être dénoncé/e ... vouant même au gamin/e un haine, un mépris prégnants ; il veut s'en débarrasser pour la "paix du ménage" mais sans en avoir l'air.. Comment? Simple. Il va le ou la "dénoncer" auprès de l'autre ... que cependant l'enfant défend ! ("Il ou elle est insupportable, il ou elle l'épuise".. lui est de santé fragile on ne peut plus continuer comme ça" etc etc..)
Et ça marche ! L'empriseur/e fonce bille en tête. Son couple est fragile, il faut le préserver : exit l'enfant cause de tout le mal-être de l'être aimé/e... Briefés l'un par l'autre, les deux parents vont le dézinguer (rejet, coups et même ce qui ressemble tout à fait à une agression sexuelle..) Pour préserver l'autre, même celui ou celle que l'enfant défend finit par consentir à s'en débarrasser. Et même par le vouloir. De toutes ses forces. Quitte à le frapper. L'abaisser. L'humilier. Et par le faire partir. C'est le sacrifice de Jacob à un être aimé qui a "tout" sacrifié pour lui/elle et à qui on doit bien "ça".
L'enfant est donc le "dükdalven" DES DEUX. Mais le ou la seul/e qui puisse être incriminé/e lors d'un geste meutrier (je laisse!) est celui ou celle qui A AGI. Pour l'autre ? Oui bien sûr mais CELA NE SE VOIT PAS. C'est pourtant celui ou celle qui avait intérêt à se débarrasser de l'enfant... qui est la télécommande.. Il ou elle ne pouvant ou ne voulant se charger clairement du méfait ou du crime (il ou elle n'a pas le pouvoir officiel), il ou elle a fait exécuter le truc par l'autre (le syndrome de Stockholm -le parent que l'enfant défendait l'a viré /accablé /tué selon les cas-).
Parfois cela se passe discrètement, mettons qu'on soit chez des bourges intellos. Le ou la "faible" du couple (l'emprisé/e) invoque des maladies (l'enfant le/la fatigue, il/elle a de la tension, il lui faut du repos) ... dénonciations, majoration de vétilles pour dramatiser des gestes anodins (l'enfant est violent, il/elle a ...) etc... et ça marche. Il reste que celui ou celle qui a actionné la télécommande (le ou la vrai/e empriseur/e) est "innocent/e" : une victime... un homme ou une femme au dessus de tout soupçon qu'on va parfois même plaindre. Qui a bien du mérite..
=> Ainsi des femmes (ou des hommes) bénéficiaires et initiateur/es d'un crime ou d'un méfait contre un enfant (sans que l'on ne s'en aperçoive, du moins courte vue)... ne sont-ils souvent même pas inquiétés.. ou sont-ils a priori défendus (et si ce sont des femmes, c'est encore mieux : les angelféministes veillent et sont là pour ça.)
Sous emprise, le maître mot. Y compris dans l'affaire Bastien, celle de la dame de la Machine à laver qui dénonce son fils à un homme qu'elle sait à bout, hyper violent, sachant ce qu'il va advenir... soit.
Mais l'emprise (de l'homme, oui j'ai bien dit) est aussi constituée car il joue le jeu : du propre aveu de sa femme, il lui demande de "se pousser (elle se serait mise devant la machine, ce qui est démenti par sa fille) "parce qu'il ne veut pas qu'elle soit accusée de meurtre". (Autrement dit, il n'imagine pas qu'elle cherche à l'empêcher mais... à l'aider!) Il "marche" donc dans le jeu. Son jeu à elle. (Laisse-moi faire, tire-toi, et tu diras que tu n'as rien fait.) {Note : il se rétractera ensuite, lorsqu'elle le chargera à fond et l'accablera à son tour.}
Elle s'est poussée. Elle n'a pas été accusée : la complicité n'a même pas été requise.. Mais le jury l'a tout de même retenue. 12 ans. Pas mal. Mais elle n'en fera que six donc trois puisqu'elle a déjà purgé trois en préventive.
Le passé ! L'emprise ! Outils multiprises, c'est le mot.. à qui on fait dire et justifier ce que l'on veut pour les besoins de la cause.. c'est à dire lorsqu'il y a eu un méfait/ crime.. et surtout qu'on est pincé. Sinon... rien, voir "Deux femmes, deux passés"... une devinette sous forme d'anecdote dont vous reconnaîtrez peut-être la protagoniste avant d'avoir fini la lecture ; celle-ci a eu une enfance à coté de laquelle celle de nos deux héros passerait pour un roman rose.. et personne ne s'en soucie.. car il n'y a pas lieu de le faire (elle n'a par exemple jamais passé son gosse dans une machine à laver) *.
* La devinette. Quelles est la femme dont la mère a été assassinée par son père lorsqu'elle avait à 3 ans etc....
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/oui-mais-le-probleme-est-bien-la-une.html
Le dossier
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/bastien-le-dossier.html
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