vendredi 11 septembre 2015

Bastien assassiné dans une machine à laver-essoreuse

Eh oui... Artemisia​, Francine, avez vous lu le Midi Libre d'hier? J'avais observé hier que le féminisme engagé ne devrait pas nous empêcher justement même de reconnaître et de dénoncer de la même façon que pour les hommes, la violence voire perversité de certaines de femmes, indiscutables... (vis à vis notamment de leurs enfants)... qui justement jouent cette carte pour agir librement, encouragées par des précédents (moi je ne risque rien je n'aurai qu'à dire que c'est lui qui... et parfois les mecs jouent le jeu, un bon macho ne saurait avouer qu'il n'a été que l'exécutant ou qu'il a été largement aidé par sa femme.) J'avais cité le cas de la femme de Fourniret, Monique Olivier, qui faisait profil bas, la pauvre fille terrorisée et qui, piégée par les policiers qui avaient mis des écoutes aux parloirs, se montrait toute différente en tête à tête avec lui; autoritaire, cassante, tandis que lui filait doux... et j'avais souligné le fait qu'elle se soit allongée et désolidarisé du gus lorsqu'elle a vu que Martin, la femme de Dutroux (qui jouait le même jeu, peut-être plus convaincante en le cas) avait été relativement salée par les juges. Pour la première fois, on a considéré les responsabilités presqu'à égalité, ce qui me semble un pas vers l'égalité. Et qui aurait pu sauver d'autres victimes de Fourniret si ça s'était passé avant.

 J'avais objecté à celles qui affirmaient que les femmes étaient en ces cas injustement saquées qu'en effet certaines le sont et donné l'exemple de Sylvie Joffin, unanimement dézinguée ou presque (sauf à l'époque par quelques rares dont moi qui avais fait un article repris par Libé intitulé "qui osera défendre Sylvie Joffin?" .. Mais il s'agissait et à chaque fois de femmes SEULES, en le cas une toute jeune femme de 20 ? ans, abandonné sans ressources avec deux bébés, qui les avait enfermés avec deux ou trois biberons (!) et était partie s'amuser, oublier l'horreur de sa situation, sa détresse... sans doute avec l'intention de revenir... mais trop tard, les enfants étaient morts dans l'indifférence des voisins dans une seule pièce de chambre dite de "bonne" d'un immeuble cossu parisien dont les cloisons étaient en quasiment en carton.

Avoir eu raison après le témoignage de sa fille ne me réjouit pas, mais c'est un fait. (Voir article plus ancien).
Le dossier "Bastien, l'enfant tué dans une machine à laver par son père pendant que sa mère faisait un puzzle avec sa fille.. La responsablité des femmes aussi. Débat féministe. http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/bastien-le-dossier.html

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