La manière dont un média relate la violence la contient déjà en germe, suite.
En voici un troisième exemple, à propos de la jeune femme enceinte morte étranglée par son mari. Midi Libre, toujours.
"C'est un homme défait, qui se rend compte qu'il a tué sa femme,
(sans blagues ? Ça pouvait évidemment lui passer inaperçu en cette veille d'ouverture de chasse?) que son fils de quatre ans n'a plus de mère, (vraiment?) et que son fils à naître ne verra jamais le jour (ô le scoop!). Il n'est plus rien, c'est un drame absolu, que rien ne justifie"...
(parce que quelque chose pourrait éventuellement le justifier? Cela me rappelle un pote maniaque obsessionnel de l'ordre et de la propreté qui, lorsqu'il recevait des copains, toujours effrayé-terrorisé à l'idée du désordre que cela allait susciter dans un univers où pas un livre ne dépassait des étagères sans qu'il se se précipite pour le repousser, s'exclamait plusieurs fois de suite tout en vous surveillant du coin de l’œil : "faites comme chez vous, vous êtes chez vous... ne vous gênez pas..." avec une telle insistance qu'on n'osait plus bouger.. Souligner une évidence -"rien ne justifie"- est toujours suspect, tel ce gus -pas un phare- qui m'invitait chez lui pour la wifi et crut bon de préciser à deux reprises "mais c'est sans engagement, sur, je ne vais pas vous..")... soupire Me David Chaigneau... qui a assisté depuis lundi 7 septembre au soir ce père de famille (un "père de famille", évidemment !!! lorsqu'il tue son enfant -avec sa femme, deux en un- c'est toujours un père de famille, forcément, c'est une qualité qui ne se perd jamais... et surtout pas un présumé innocent étrangleur) de Sète, (vachement important, Sète évidemment) âgé de 32 ans, (et l'âge de celle qu'il a étranglée au fait ? On ne sait pas, juste qu'elle est "jeune", 20 ans? Moins ?) qui a reconnu mardi, pendant sa garde à vue à la PJ de Montpellier, avoir étranglé son épouse enceinte de 4 mois, au cours d'une dispute conjugale." (Dispute conjugale, c'est le top, j'adore, une petite querelle quoi, sur le prénom du bébé, rien de grave, une dispute conjugale comme il y en a toujours dans tous les couples..)
Rien sur la victime, comme d'habitude, rien sur l'enfant qui demeure, juste (car c'est pire dans d'autres articles) l'accent mis sur le désespoir absolu... du meurtrier étrangleur, totalement effondré (par le meurtre ou par la prison qui l'attend?). Comme on dit "c'est ceux qui restent qui sont le plus à plaindre" n'est-ce pas ? ..
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