jeudi 8 octobre 2015

L'enquête (3)

."On vous tiendra au courant... on n'a rien.. il faut comprendre, on n'est pas des magiciens" (un gendarme)... Ça non.
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Objet : Mon agression par balle

Monsieur le gendarme Azerty, chargé de l'enquête, Messieurs et Mesdames les gendarmes etc...

 Suite au coup de fil que je viens de vous passer (extrêmement rapide de votre fait) je tiens à relater par écrit ce que je venais à l'instant de vous dire . Je venais à l'instant de rencontrer le jeune (celui qui s'est approché l'air absolument réjoui de moi après le tir, qui a poussé les gens pour me demander comme une faveur "de le laisser voir ma blessure")... jeune que je rencontre tous les jours plusieurs fois, passant et repassant, parfois avec un autre, me regardant en biais de manière ironique ou agressive.. mais cette fois, il est entré dans le petit café où je surfe sur le net... Je me suis approchée et je lui ai demandé pour quelle raison il avait semblé si intéressé par ma blessure, ce qu'il n'a pas nié mais cela ne l'a pas empêché de se montrer agressif, au contraire (tutoiement.... "qu'est ce que tu me gonfles la tête, il y en a des tas -de gens- qui me gonflent la tête, j'en ai assez... ton histoire, ça fait quarante ans que ça s'est passé et tu embêtes encore avec ça..") Il est sorti, puis repassé encore il y a une minute, cette fois accompagné, et a rejoint un petit groupe devant le bureau de tabac, animé.

Je voulais donc vous dire, à vous et A TOUS ET A CEUX QUI SONT RESPONSABLES de notre sécurité que ne pas pallier la violence (ou trop tardivement) c'est nécessairement la faire s'accroître. Ici, faire mon enquête moi même (ce que je fais, parfois sans même le vouloir) n'est pas pour me rassurer et si vous n'agissez pas, me met sans doute en danger. Vous me dites chaque fois que vous "me tiendrez au courant" mais ne m'appelez pas (vous n'aviez même pas mon numéro la dernière fois mais je vous l'ai re donné) et si pour vous cela n'est pas urgent, (un jour, deux jours, deux mois presque en le cas!) pour moi, ça l'est. Ma vie est un peu modifiée par exemple. Et c'est valable pour tous. Merci d'en tenir compte. Veuillez agréer, Messieurs, Mesdames, l'expression de mes salutations distinguées.
Hélène Larrivé

PS : je les rappelle après pour leur demander le numéro de l'association d'aide aux victimes, ils ne l'ont pas, ils ne sont pas au bureau etc..

Dossier
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

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