samedi 10 octobre 2015

La "résilience"... par le syndrome de Stockholm !!


Finalement, on s'étonne que l'enfant séquestré trois ans par son père ne veuille plus revoir sa mère, mais hélas c'est normal : il a dû lui raconter pas mal d'horreurs et il l'a forcément cru (isolé qu'il était). N'oublions pas que les petites victimes de Dutroux, lorsqu'elles furent libérées, refusèrent de sortir de leur cache (un véritable cercueil en béton) ; elle ne faisaient pas confiance aux policiers...  et ne sortirent que lorsque celui-ci leur dit qu'elles ne risquaient rien. ... et qu'elles l'ont embrassé une fois sorties. (Malgré les viols!) L'être martyrisé (ou seulement maltraité) s'habitue, et résiste de cette manière terrifiante (une résilience en quelque sorte, mais funeste) : en aimant son bourreau (puisqu'il n'a personne d'autre à aimer.) Isolé, manipulé, parfois il obtient même quelques "libertés" mais n'en profite pas, du coup, on ne croira pas forcément à son histoire. Parfois dans les cas les pires, il servira de bourreau délégué à son kidnappeur. Cela joue à tout niveaux: ainsi une dame agressée - harcelée par un gus (parfaitement identifié) dans un village, qui a réussi après pas mal d'aléas à intéresser les gendarmes à son histoire (elle n'osait  quasiment plus sortir) mais pas à porter plainte (!)... lorsque je lui ai demandé si ça allait mieux, l'air réjoui, me dit : formidable, il n'est plus tout le temps derrière moi! Tout va bien donc.. Oui mais ça ne lui a pas plu, les gendarmes ont dû l'attraper ... et il est passé devant moi en me faisant ça (signe d'égorgement) . Sans commentaires !!!! "MAIS CA VA MIEUX" !!!!

Voir l'article dans http://femmesavenir.blogspot.fr  (le syndrome de Stockholm)

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