dimanche 11 octobre 2015

Antisémitisme et re et re et re

Là il y en a marre !! l'antisémitisme ça commence à me déglinguer partout... et des braves gens mes amies ! de très braves gens. Des intellos enfin presque, parfois... j'ai bien dit partout. Même quand ce n'est pas la question du tout, ça revient comme un psoriasis.. A présent, on ne dit plus "je suis marxiste", "sartrien" ou allez, retenez votre souffle on va plonger tout au fond, sarkoziste... on dit "je suis dieudoniste" et bientôt pourquoi pas ? "Jhonny hallidiste.." Question : c'est pareil partout ou il n'y a qu'ici ? SVP il n'y a pas de réfugiés idéologiques? Un pays où on n'entend pas ça? 
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Voir article plus ancien. La Croix-rouge sert-elle les pauvres? Discussion de comptoir.
Distribution:
Un jeune gus sympa, assez intello (autodidacte mais de milieu cultivé -instit-) vilipende le système qui taxe ceux qui tentent de s'en sortir (de travailler, de fonder leur boîte etc..) les accable de charges.. et finalement les réduisent à la pauvreté voire à la misère et les font couler.
- Moi par exemple, je suis dans la merde. J'ai bien essayé mais voilà (un aléa -panne de machine- lui fait interrompre son activité pour une semaine) ... Je n'ai même plus de chaussures convenables. (Il montre ses semelles) : je n'ai pas les moyens de m'en racheter. Je priorise mes enfants. Il leur faut bien de la viande à leur âge !
- Mauvais exemple. Non. C'est même malsain... Et ignoble. Allez aux abattoirs, on en reparlera..
- Moi, au point où j'en suis, je me fous, mais alors complètement, de la manière dont sont tués les animaux..
- Sauf qu'ils ne sont plus comestibles. Mais vous avez raison sur un point : la souffrance animale est d'abord la souffrance humaine.
Vous souffrez du manque, vous voulez de la "viande" à meilleur prix.. et du coup vous vous foutez de la souffrance animale.. qui est issue de la vôtre et l'accroîtra : les animaux élevés en cage, bourrés de médicaments, d'hormones etc.. puis abattus dans les conditions de stress que l'on sait vous intoxiqueront profiteront aux trust de la "viande" (le plus rentable et le plus puissant après la drogue, les armes et la prostitution.) Le système contre lequel vous vous insurgez tourne rond : vous le nourrissez.
- Mais c'est pas pareil un homme et une bête.
- Si, lorsque vous la mangez. Et la souffrance est toujours la souffrance. Nous sommes dans un même bateau, la terre, hommes, animaux et plantes. Tout se tient (et se paie) mais ce ne sont pas les responsables qui paieront le plus, au contraire (c'est vous) et in fine c'est nous tous. On n'a pas le droit de sérier les problèmes même si ça complique. Ça me rappelle mon copro qui avait abattu un mur porteur de notre maison commune. Il était "chez lui" (!) On a dû lui expliquer que sur un navire on ne pouvait pas percer la coque de sa cabine parce qu'on y était chez "soi". Mais pour revenir à vos godasse, à la Croix- rouge, ils en ont à 3 €... très bien !
- NON TOUT DE MÊME ! JE N'EN SUIS PAS LÀ ! JE NE VEUX PAS EN ARRIVER LÀ !
-Mais pourquoi? (Je montre les miennes). Je les y bien ai achetées, moi.
- Oui.. mais pour moi ce serait la fin... un constat d'échec. Définitif. Comme si je baissais les bras. Et je n'en suis tout de même pas encore là. Comme si j'acceptais de ne pas y être arrivé.
-Arrivé où?
- Arrivé...
- Oui mais où ? A ne pas aller à la Croix-rouge ? (!)
- Là où je voulais. Créer ma propre entreprise... Élever convenablement mes enfants. En cette période où c'est si dur pour nous, à m'en sortir. Un défi.
- Mais ça n'a rien à voir.. au contraire ! Ça simplifie.
- Si. Pour moi le jour où j'en suis réduit à ça, c'est fini. J'ai perdu.
- Parce que vous êtes imprégné du système idéologique qui vous impose des valeurs mortifères, la réussite... "arriver" etc... Une doxa qui le sert contre vos intérêts et votre simple bien- être : c'est voulu. Votre honte (car c'est bien d'une honte qu'il s'agit) le sert. Vous faites comme Gigi (ndlr, un homme très pauvre... et très bruyant !) qui arborait il y a peu, fièrement, des baskets immaculées en clamant aux terrasses : "moi je suis un (...) mais quand j'ai besoin de chaussures, je vais pas à la Croix-rouge, je vais à Lidle. J'en veux que personne a portées avant moi, même si je suis un (..) !"
Vous voyez combien c'est puéril ! un complexe qu'on lui a, qu'on VOUS a inculqué pour vous humilier et vous pousser à consommer. Qui sert le système. C'est aussi relié à un village, souvent constitué de bulles immiscibles qui se côtoient mais se mésestiment en pyramide. Je connais une femme qui se moque cruellement de ceux qui se servent chez Netto (ndlr, un petit supermarché pour pauvres)... En principe, elle n'y va pas, mais quand c'est nécessaire, y envoie quelqu'un ! .. Elle classe les gens entre "ceux qui vont chez Netto" et "ceux qui vont à Champion" (!)... et je lui pose un insurmontable problème éidétique car je serais dans la "bonne" catégorie.. mais je vais chez Netto..
- Elle est con.. (suite "article plus ancien".)

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