Le meilleur indice pour savoir si le pays va être violent à l'intérieur et/ou s'il risquera de recourir à la violence militaire contre un autre n'est ni la pauvreté, ni l'accès aux ressources naturelles, ni la religion, ou même le degré de démocratie, c'est la violence contre les femmes. (Ndlr : peut-être parce que celle-ci est déjà reliée à la religion et/ou à l'inculture? qui seraient les causes initiales.)
Plus les postures de genre (hommes/femmes) sont accentuées, plus la société est violente. Cette nuit, sur PBS, l'écrivain et icône féministe Gloria Steinem décrira le lien entre les violences reliées au genre (ndlr,des hommes contre les femmes) et les actes d'extrémisme.
Lorsque dans ses systèmes la reproduction doit être contrôlée, et souvent doublement contrôlée, c'est toujours afin de maintenir (ou promouvoir) la séparation raciale ou religieuse et de promouvoir par le nombre un groupe contre un autre et vice versa. Pour cela, il faut maîtriser le corps des femmes. Cela signifie que dès le départ, on a affaire à un système dans lequel un groupe se prétend né pour dominer l'autre donc un système déjà fondé sur la violence. Historiquement, même dans les sociétés les plus petites, plus les rôles des genres sont accentués, (ndlr c'est à dire plus les femmes sont au plus bas) plus violentes elles sont."
Cela vaut même dans des classes ou castes sociales : plus le niveau d’instruction ou d'éducation est faible, plus le groupe sera fortement clivé sexuellement (manifestations extrêmes de genre, les femmes ultra "femmes" maquillées habillées fût-ce en dehors de tout esthétisme en "femmes d'évidence", se présentant dans la socialité extérieure, voix, attitudes, rires, plaisanteries, silence comme l'archétype pensent-elles l'exige, et les hommes hyper virilisés tant dans l'allure que dans la posture y compris s'ils n'ont pas vraiment le profil... Et plus la classe sociale, la caste ou la régionalité seront violentes.
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