Il était né pour ne vivre que 35 jours. Parce que son histoire est aussi émouvante qu'exceptionnelle, il nous tient à coeur de vous la raconter. Puissent ces quelques lignes changer le sort d’autres poussins comme PiouPiou.
Nous sommes fin août, en Bretagne. Comme cela arrive tous les jours, un camion livre 50 000 poussins dans un élevage. Nés quelques heures plus tôt dans un couvoir, ces poussins vont être engraissés en bâtiment puis tués à l’abattoir 35 jours plus tard.
Empilés dans des cagettes en plastique, les poussins sont déversés sur le sol de l’exploitation. Puis les caisses vides sont remises dans le camion et le véhicule repart. Mais à son retour, la conductrice entend des pépiements. Elle se met à fouiller dans les caisses...
Et y trouve un poussin.
Elle cherche et rencontre Neïla qui accepte de le garder et c’est ici que commence une autre vie pour une petite boule de duvet qui porte désormais un nom: Piou Piou.
Neïla chamboule son appartement et son quotidien : litière et papier journal sur le plancher, peluches douces et confortables, lampe chauffante… mais surtout beaucoup de tendresse, d’attentions et de caresses au creux de la main.!
Et elle découvre un être surprenant, affectueux pour qui le seul fait d'exister est un miracle.
Piou piou grandit. Trop vite : il est d'une race mise au point par l’industrie pour grossir très rapidement. Cela lui causera d’importants problèmes de santé, son corps sera bientôt trop lourd pour ses os fragiles, tandis que son coeur et ses poumons sont sous-développés. C’est ainsi que beaucoup des poulets dits “de chair” recueillis en refuge meurent infirmes après quelques mois.
Mais pour l'heure, Piou Piou profite de la vie. Ce mardi, il déménage chez une amie de Neïla qui possède un refuge. Il y rencontrera d’autres poules et profitera d'un vaste terrain. Pour y vivre librement sa vie d’oiseau.
Pour voir en 1 minute ce à quoi Piou Piou a échappé, cliquez sur ce reportage de l’émission Capital.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire