dimanche 29 novembre 2015

Traité de savoir vivre à l'usage des mecs de toutes générations


Comment se comporter avec une femme (lien)
ou plutôt éviter qu’elle ne s’enfuie (lien)

Voici quelques éléments de base sous forme de treize articles.

ARTICLE UN : le "Droit-au-but"
Ne jamais dire à une femme : " j'ai un peu de temps avant les débats sur la parité, on pourrait aller passer un moment au plume ensemble, cela nous (ou pire, vous) ferait du bien, il fait si chaud." C’est grossier. On se fait méjuger.

ARTICLE DEUX : le Narcisse.
Ne jamais supposer parce que l’on éprouve du désir pour une femme que cela doive forcément être réciproque et toujours se montrer élégant en cas de refus. Ne jamais dire par exemple : " vous ne savez pas ce que vous avez perdu" ni lui arracher pulls et collants pour gagner du temps car elle lambine. C'est indélicat, en France, passe à la rigueur mais aux States, on risques de gros ennuis. 

ARTICLE TROIS : le Chineur.
Ne jamais supposer a priori qu’une femme seule est obligatoirement disponible pour tout homme et en premier pourvous. Eviter par exemple de dire "une telle occasion, on serait bien con de ne pas en profiter.." Séduire n’est pasfaire du lèche-vitrine ou les soldes.. ni un sport de combat.

ARTICLE QUATRE : le Caniche.
Ne jamais prendre ses désirs pour des réalités et les taxer d’allumeuses ensuite… Une femme peut sortir seule, habillée comme elle en a envie et ne pas vouloir d’hommes ou du moins pas de vous. C'est incompréhensible certes mais il faut le savoir.

ARTICLE CINQ : le Risque-tout
L’alchimie du désir requiert un peu de réflexion, de finesse et de patience; il faut être à peu près sûr qu'il est réciproque avant de se lancer. Les animaux le font d'instinct. Exception, certains jeunes poulains fadas ou de vieux étalons obsédés habitués à leur harem, qui souvent finissent à Rikers l'équarissage. 

jeudi 26 novembre 2015

En vrac... animaux, Menhuin, Charlie et le cartable


 Voir article suivant (les eagles death metal)


 Idem voir http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/11/edm-comme-on-les-surnomme-est-un-groupe.html 
[La différence d'attitude devant le danger entre les "Aigles de la mort de métal" (rien que ça !) à l'image hyperviriliste, (cuir et chaînes -sado maso?- apologie des armes...) qui se sont carapatés aux USA sans se soucier de  leurs fans (du moins avant longtemps, sans doute boostés par les protestations) et celle du virtuose Yehudi Menuhin, discret vieux monsieur (déjà à l'époque), qui, pendant une alerte, a continué à jouer devant une foule de spectateurs tétanisés qui sont restés aussi, debout ! Ça, ça en a, de la classe !]

 http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/11/les-morts-du-bataclan-le-show-biz-et.html
_______________________







Eagles of Death Métal ou "aigles du métal de la mort", analyse

Eagles of Death Metal, (les aigles du métal de la mort) entre Nike, Peace and love et les armes à feu ou business-business : il en faut pour tous les goûts..

NIKE, SUICIDE ET PEACE AND LOVE
Les aigle, un groupe de rock originaire de Californie ont travaillé avec des musiciens de premier plan comme Dave Grohl, batteur de Nirvana dont le leader Kurt Cobain fortement dépendant à l'héroïne s'est suicidé d'une balle dans la tête. Leur premier album est "Peace, Love, Death Metal" (2004). Le groupe en 2008 se trouve boosté par Nike pour la pub d'une chaussure ("Passez à la vitesse supérieure") utilisant un de leurs titres ("Don't speak") . Par la suite, c'est Microsoft qui emprunte un de leurs titre ("I only want you") pour le lancement en 2012 de Windows 8. Si bien que les Eagles of Death Metal qui jouaient au Bataclan le soir de l'attentat est un groupe décrit comme une formation "Peace and Love".

PORNO, ARMES A FEU ET CRYSTAL METH
Or, s'il est vrai que le premier album se nomme ainsi, le registre en fait flirte plutôt ou AUSSI avec le Satanisme. Selon Josh Homme lui-même, un de leurs leaders : "Nous sommes un groupe qui aime le porno et le crystal meth" (une drogue de synthèse pyscho-stimulante hautement addictive qui provoque une euphorie, une forte stimulation mentale, avec une sorte d'éclair symbolisé par l'autre logo des Aigles qu'on retrouve sur leurs disques et les tee-shirts du merchandising). La pochette de leur dernier album "Zipper Down" sorti chez Universal Mercury est révélatrice : une femme en cuir moulant sado-maso exhibant sa poitrine faisant au niveau du sexe le signe de Lucifer, l'index et l'auriculaire relevés (les cornes du Diable!) Ce signe était utilisé autrefois par les sorciers pour lancer des malédictions.

LA FUITE DE NOS AIGLES, VENTRE A TERRE .... DEVANT LA POLICE
Comme par miracle, lors du carnage au Bataclan, les Aigles du Métal de la Mort ont échappé aux balles. Seuls a péri Nick Alexander qui gérait le merchandising. Une fois à l'abri, nos "aigles"  se sont alors enfuis fissa sans faire de vraies déclaration de compassion pour les victimes ou très ambiguës. La formule de Thomas Ayad, de Mercury qui s'occupait de leur promo française (..) dit simplement : "Nous sommes toujours en train de déterminer où et dans quel état se trouve tout notre groupe et les membres de notre équipe. (!) Nos pensées sont avec toutes les personnes impliquées dans cette situation tragique" (?) TOUTES? Formule curieuse et maladroite. Leur producteur français a seulement précisé que le reste de a tournée qui devait passer samedi par Tourcoing puis dimanche à Bruxelles était annulé. Car le groupe a aussitôt filé aux Etats-Unis, ne voulant pas avoir affaire à la justice avec de la drogue en sa possession, le "crystal meth" dont il fait bravement l'apologie. Question : Hughes et Homme auraient-ils eu aussi avec eux des armes à feu ? (ils sont également membres actifs de la National Rifle Association ou NRA qui aux Etats-Unis prône la possession des armes à feu... et leur logo ressemble étrangement à celui de la NRA)...

BUSINESS IS BUSINESS
D'autre part, en surfant sur l'horreur, ils vendent par le biais de FB une chanson extraite de leur dernier album (une reprise d'un autre groupe : "Save a Prayer".. "Dis une prière ") qu'ils entendent mener en tête des hit-parades.. Business business toujours..

FUCK YOU PALESTINIANS
Leur tournée était passée par Israël en juillet (à Tel Aviv) et avait reçu de nombreuses menaces d'islamiques radicaux, mais aussi un avertissement de Roger Waters, l'ex-bassiste des Pink Floyd dont les positions pro-palestiniennes sont connues, qui  leur avait demandé par lettre de reconsidérer cette prestation au nom du fameux mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Jesse Hugues lui avait simplement répondu par deux mots : "Fuck You !.."

INTERVIEW A "VICE" (!) LE FRIC N'A PAS D'ODEUR... NI D'HONNEUR..
C'est seulement cinq jours après le drame, le mercredi 18 novembre, et de nombreuses protestations de fans que les Aigles publient enfin sur Facebook une véritable déclaration officielle avec une considération émue pour les victimes, déclaration toutefois qui semble avoir été rédigée par un attaché de presse. Ils ont par ailleurs monnayé leur premier interview au site américain "Vice", un nom de circonstance, en lançant l'entretien avec des bandes annonces tapageuses comme pour un film d'action... Tournées annulées,un énorme manque à gagner, il faut se rétablir vite fait.. et transformer les pertes en bénéfices. Facile. L'horreur fait vendre. Les fans morts? Bof.

http://kavinka.over-blog.com/2015/11/eagles-of-death-metal-au-bataclan-un-groupe-satanique.html

Article associé
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/11/les-morts-du-bataclan-le-show-biz-et.html



Les morts du Bataclan, le show biz et ses codes et obligations..


A propos des morts du Bataclan.
Je cite le Figaro : "Ils étaient architectes, restaurateurs, guitaristes, journalistes, étudiants, maîtres de conférence"... {et ex "sciences po", banquiers, commerciaux, contrôleurs des impôts, chefs d'entreprises ou dir com, publicistes ou producteurs dans le show biz... }
"Ils sont morts au Bataclan ou à la terrasse d'un café..."
{Note : les morts de Charonne n'ont pas le même profil.}

"Aujourd'hui, leurs proches évoquent leurs mémoires et leurs vies brisées ce 13 novembre 2015."
__________

La liste détaillée :
http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2015/11/liste-des-morts-du-bataclan.html?m=1
----------
A la lire, je me pose la question : ceux-là pourraient être mes anciens élèves (du moins certains) de Carnot et les autres, ceux de Vitry : drogue, picole, apologie des armes, (les deux principaux leaders du groupe sont favorables aux associations pro armes "pour la liberté") de la violence et de la mort (le tout mâtiné d'hymnes à l'amour et à la douceur de vivre, il en faut pour tous) d'un coté, (ceux de Carnot); idem de l'autre 
(ceux de Vitry), l'amour étant exclusivement celui de Dieu. La différence ? Les premiers, issus de milieux favorisés, connaissent la catharsis ; les seconds, non. Apologie la liberté ? par les armes ? OK, on y va Mimile ou Mohamed => 130 morts. Ouahhhh! Grand succès du show. Les autres ne faisaient que chanter, écouter, picoler ou plus, et danser. Notons que le groupe est parti aussitôt vers des cieux plus cléments sans continuer la tournée (et pourtant, ça, ça aurait eu de la classe, comme Yehudi Menhuin, -photo-, qui a continué à jouer sous les hurlements des sirènes prévenant d'un raid, de sorte que tous les spectateurs, debout, tétanisés devant son courage sont restés eux aussi, autre génération, autre mœurs) ni se soucier de ce qui était arrivé à ses fans, juste un vague communiqué deux ou trois jours après visiblement écrit par un pro. Et qu'il paraît qu'ils vont enregistrer un album (sur le sujet? Avec les bruits d'armes de fond?) .. Il est significatif qu'au départ les spectateurs aient cru que les tirs faisaient partie du show avant de se rendre compte que les potes devant eux étaient vraiment éclatés... un album qui leur rapportera sans doute un max. C'est la loi du cirque. Le spectacle continue. Et le fric doit rentrer.
---------------
http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2015/11/ceux-de-carnot-et-ceux-de-vitry.html?m=1


Les aigles, analyse
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/11/edm-comme-on-les-surnomme-est-un-groupe.html

mercredi 25 novembre 2015

La croix rouge, le meilleur et le pire


Le caritatif, le meilleur et le pire, exemple, 

Note liminaire : il n'est nullement question ici de remettre en cause ses mérites lors d'événements graves, les vies sauvées, le prix qu'ont payé certains humanitaires parfois, les dénonciations courageuses d'horreurs qui de fait ont, non pas cessé mais se sont atténuées (si l'on peut dire.) Mais il est question du fond du caritatif vu à travers le quotidien d'une institution ou du moins d'une antenne (ici la croix rouge) qui le révèle parfois de manière dramatique et/ou burlesque. C'est le principe de la théorie (servir) et la pratique (abaisser) qui ici devient carrément  contre vérité parfois. Servir (la profession de foi) et en fait humilier (la pratique dans certaines antennes) voire se servir : gloire et honneurs, sur le mode de "regardez comme je suis bon et généreux et fermez vos gueules bandes de minables". 

Premier point ; les antennes semblent indépendantes ce qui constitue à la fois un avantage et un aléa, avantage parce que chacun/e peut gérer au mieux les problèmes spécifiques de son district, tous différents et d'urgence plus ou moins cruciales. Inconvénient parce que certaines peuvent gravement dysfonctionner (autoritarisme, harcèlement de bénévoles, sélection de clients et de personnel c'est à dire éviction de facto de certains, dépenses inconsidérées par décision unilatérale d'un/e seul/e responsable etc voir plus loin...) sans apparemment que rien ne soit transmis ni même pointé et nous allons voir à quel point. 

Ce sont les certes aléas du bénévolat : comment "gérer" des bénévoles? Comment éventuellement empêcher certaines dérives? et cela à tout niveau de la hiérarchie, y compris au plus haut (un/e responsable n'étant pas exempt de dérives lui/elle aussi). Sauf que celui-ci n'est pas contrôlé ou fort peu : ainsi de petits autocrates parfois manipulateurs ou incompétents règnent-ils parfois sans contrôle, servis par une cour recrutée au pied sur le critère de sa soumission et non celui de sa compétence. Qu'il y ait dysfonctionnement dans ce type d' "équipe" va de soi, ce n'est même pas un dysfonctionnement mais un fonctionnement particulier, autocratique tout court (qui souvent va de pair ou permet la corruption.) 

Bénévoles ! le maître mot. On l'entend un peu trop dans certaines antennes, celle de Saint Ambroix par exemple. "JE SUIS BÉNÉVOLE, JE NE SUIS PAS PAYÉ/E ALORS".... sous entendu, (si j'ose), "ta gueule" (ce qui parfois est quasi ouvertement formulé). Que cela s'adresse à de simples "clients" ou pire, à des bénéficiaires*, "on" n'a rien à répondre si ce n'est d'admirer le dévouement de ceux qui n'écoutant que leur générosité font don de leur personne, de leur travail à des gens qui...  sonnez  trompettes. Étonnamment, ceux qui parfois (ce n'est pas la majorité) se comportent ainsi sont eux-mêmes des bénéficiaires (donc à la fois bénéficiaires et bénévoles, ce qui en soi semble pourtant une bonne chose.) Qu'est-ce à dire ? 

Anecdotique ? Non. Un problème de fond. Qu'on regarde seulement les images du site de l'institution : ce sont la plupart du temps celles du misérabilisme le plus zolien, une femme ou plus rarement un homme, noire ou musulmane (voilée pour qu'on comprenne bien) assise à terre, épuisée, désespérée, avec une ribambelle d'enfants tout autour, entourée de cartons éventrés... et dos à dos, une blanche en blanc, belle, souriante, stéthoscope au cou, ou une jolie fille avec gilet croix rouge penchée, attentive, sur un dossier, une radio, que l'autre (la femme noire) regarde avec reconnaissance : le MODÈLE, le concept même du professionnalisme, du dévouement, de l'espoir-malgré-tout... c'est à dire de la supériorité blanche associé au concept même de déréliction.. noire. Toujours dans ce sens -du moins à ma connaissance-. Aimeriez-vous être cette femme noire? Que pense-t-elle en se regardant ? Sans doute rien parce qu'elle ne se verra jamais. A moins qu'il ne s'agisse de montages avec des actrices, ce qui serait mieux mais encore plus révélateur. L'allégorie de la Misère et de la Bienveillance. Il faut peut-être l'avoir vécu, même très provisoirement, pour le saisir dans toute son abjection. 

C'est arrivé en 2002 lors des inondations à Anduze. Sale, hirsute, épuisée, (nous avions passé deux jours à pelleter la boue -toxique- qui avait envahi le jardin sur 40 cm, dégagé des objets, le tout paradoxalement sans eau, -un litre par famille seulement nous était imparti- le Gardon, bien que clair, étant pollué par les déchets qu'il avait charrié dont des cadavres d'animaux, sans électricité ni téléphone, réservé aux urgences) et à bout de forces je remontais un ballot de linge boueux que j'avais tenté de rincer à la rivière pour ensuite le désinfecter au soleil (nous n'avions plus rien de sec à nous mettre sur le dos) je remontai donc péniblement un ballot de linge mouillé pesant un âne dans la montée abrupte et glissante des berges dévastées... lorsque j'ai vu des gus tout en haut, propres, impeccables, avec caméra et téléobjectif, qui me filmaient ou me photographiaient! Comment avaient-ils réussi à passer? (A pied depuis le barrage, les voitures ne passant plus.)

Non lavée depuis deux jours, à peine coiffée, vêtements boueux en loques, les traits éprouvés par le froid et les nuits presque sans dormir... et ces cons qui me filmaient comme un animal de foire ! un sentiment d'humiliation et de révolte absolument inénarrable m'envahit. Comment se permettaient-ils (sous prétexte de nous aider, de susciter sans doute la compassion, d'obtenir des secours peut-être, ou qui sait? pour se valoriser eux, un cliché, un scoop à vendre, tout se peut) comment se permettaient-ils de nous prendre en photo sans rien nous avoir demandé et dans cet état ? De diffuser peut-être ensuite le cliché ? Je n'ai rien pu faire, comment courir derrière eux, leur arracher leur appareils photos, j'étais trop bas, dans tous les sens du terme, impuissante. J'ai quand même eu la force de hurler ma colère, ce qui je pense n'a nullement empêché les clichés, si bien que mon image courbée, m'accrochant aux arbustes d'une main, tirant mon ballot de l'autre, défigurée de rage doit se trouver quelque part, prête à ressortir pour peut-être leur pub.. 

Quelle différence avec celle de la femme noire de l'image? Aucune si ce n'est que pour nous (et j'espère pour elle mais sans certitude) la détresse était provisoire : le lendemain, la route était débloquée et des camions entiers de fringues, linge, couvertures, appareils ménagers, camping gaz, lampes etc.. parfois  neufs, se déchargeaient devant chez moi ! dans la salle des fêtes de la mairie. Nous n'osions pas nous servir ("un pantalon et un pull suffisent pour chacun, mon appartement au premier est intact et d'autres rue basse ont TOUT perdu.. "Si si, allez-y ! prenez en plus, il y en a d'autres qui arrivent, il y en aura pour tous !" Le fait est que l'on fut encore longtemps avant de pouvoir laver.) Nous avions enfin figure presqu'humaine, on ne les intéressait plus, ils étaient partis avec leurs clichés. 

C'est le paradoxe de tout travail social, encore accentué dans le cas du bénévolat : c'est un boulot où, palliant (mais parfois se nourrissant) de la détresse des uns, certains ne cherchent pas à la réduire voire cherchent à l'accentuer, la susciter, la renforcer ou même l'inventer.. tout en faisant mine de la combattre (image de la femme noire.) Tout bénéfice pour l'ego : un service rendu (incontestablement) à qui en a besoin en échange d'un gonflement immérité de l'ego, le deal est bénéfique... Soit. Pour les deux parties? Admettons, parfois, donc acceptable... Mais souvent il n'est bénéfique que pour une seule partie au détriment de l'autre (et en ces cas, la partie bénéficiaire est presque toujours la partie bénévole) et là, ça ne va plus. 

On est dans un jeu de balance délicat, sur le fil du rasoir. Il est évident que tout travail y compris bénévole doit être reconnu à sa valeur, mais il est tout aussi évident que cela ne doit pas être le seul but poursuivi et qu'il ne doit en aucun cas servir d'exutoire, de faire valoir justifiant des attitudes de tout ordre, méprisantes, autoritaires, humiliantes... ou pire, de carte de visite ("je suis bénévole à azerty" se justifiait récemment un jeune accusé de harcèlement sexuel) c'est à dire s'exercer à rebours du but officiellement affiché. Blesser et non aider, ostraciser et non restaurer dans la dignité, se servir et non servir. Et cela arrive. Exemple.

Soit une antenne qui dysfonctionne gravement : accueil parfois "limite", (le recrutement est ce qu'il est et on "prend" parfois ce qu'on trouve), cris pour des vétilles voire pour rien, contre un "client", un bénéficiaire ou contre un autre bénévole, cela varie, détournements que l'on connait mais tait (pourquoi?)... Soit un/e bénévole qui indigné alerte ouvertement par lettre la responsable sur ces questions ... sans succès... Première question : POURQUOI? 
Bien que mise à l'écart, la lanceuse d'alerte (deuxième question : POURQUOI ?) 
... recommence à alerter... Idem, sauf que surviennent alors des brimades diverses (en plus de sa mise à l'écart de son poste qui déjà en constitue une) : on la fait sortir lors d'une réunion, d'autres bénévoles lui pourrissent la vie ... 
Troisième question : POURQUOI? 
Elle affirme alors qu'elle va avertir au plus haut... 
Et que pensez-vous qu'il advint? Un étrange compromis. Deux bénévoles certes sont "mis à pied"... mais elle aussi ensuite ! Autrement dit, elle est sanctionnée pour avoir "alerté", bien que la mise à pied des deux bénévoles mis en question soit la preuve que la cause a été entendue... (!) sanctionnée donc pour avoir violé une sorte d'omerta implicite, dénoncé un/des détournements ! 

Qu'une cliente (par ailleurs auteure) écrive à la responsable une lettre seulement au sujet de l'accueil, voilà la faute majeure. Laquelle? La bénévole alerteuse a divulgué des "secrets", (secrets?) c'est elle qui est "complice" (c'est le terme exact employé dans la lettre de licenciement!) complice mais de quoi? d'écriture d'une lettre ! (jointe) qui redite ne fait état, et encore d'une manière humoristique que d'un dysfonctionnement mineur. Ici la Croix Rouge ou du moins cette antenne-là fonctionne exactement comme une secte : pour y entrer, on fait implicitement le vœu de se taire. Mais se taire sur quoi? Sur... tout ! L'important... et même le minime ne doit pas être évoqué, à la limite, il ne faut alors jamais parler à quiconque pour éviter qu'un mot malheureux ne s'échappe.. Cela vaut aussi pour les clients. Celle-là par exemple (l'auteure) doit être "refusée" ou au minimum accueillie de telle sorte qu'elle ne revienne pas.

Question : mais bigre ! quels sont ces secrets apparemment si importants, si jalousement gardés... au point qu'une bénévole ancienne et efficace est exclue pour avoir "parlé" ? Mais parlé de quoi? De l'accueil ? Mais il est visible. Audible parfois. Ce n'est pas un secret ! Alors? parlé de quoi? De détournements? La lettre n'y fait aucune mention!... Ces préoccupations semblent étranges : cela ne revient-il pas à casser le voyant rouge d'une voiture indiquant la surchauffe du moteur au lieu de s'arrêter, de voir ce qui se passe et de rajouter de l'huile ou de l'eau? Pourquoi cet impensable retard à ouvrir les yeux?  Le refermement d'un groupe sur lui même et l'extrême susceptibilité quant à ce qui peut en filtrer à l'extérieur semblent toujours d'assez mauvais augure. Il y aurait quelque chose à cacher (dans cette antenne au moins)?  

Le reste est différent : lorsque des bénéficiaires (les gens particulièrement dans la détresse) viennent pour attendre leur "panier", ils sont assis dans un couloir et on passe devant eux pour atteindre le premier étage. Certains gênés tournent la tête pour qu'on ne les reconnaisse pas (dans un village c'est particulièrement flagrant.. 

medrol leclerc rue rollin anduze danger     





mardi 24 novembre 2015

Caritatif, croix rouge... vous qui entrez ici...

"Vous qui tombez entre les mains des caritatifs, laissez toute espérance"... comme les dames patronnesses autrefois qui donnaient généreusement aux pauvres (à LEURS pauvres) une miette des miches que leurs maris leur avaient volées (Zola, Germinal), encore devaient-ils remercier pour cela, s'aplatir, les caritatifs souvent œuvrent pour eux mêmes, pour leur ego, leur gloire, le pouvoir parfois, si minimes soient-ils, en un mot, la frime. Normal, jusqu'à un certain point. et après tout pas de purisme puisque certains en bénéficient. Seulement voilà : parfois la balance penche de manière catastrophique.. Une image des pub de la croix rouge assez révélatrice...

.... " parfois on renforce un "handicap" en prétendant le pallier, c'est l'illustration du paradoxe du travail "social" ou caritatif où, se nourrissant de la détresse des uns, certains n'ont aucun intérêt à la réduire voire tout intérêt à l'accentuer, la susciter, la renforcer ou même l'inventer.."
  http://femmesavenir.blogspot.fr/2013/11/sav-s-clamart-mais-ce-nest-pas-le.html

Liste des morts du Bataclan

Liste des morts du Bataclan

Guillaume Bar­reau Decherf, 43 ans, jour­na­liste aux Inrocks. Pas­sionné de Hard Rock, il était diplômé de l’école de jour­na­lisme ESJ Lille. Il avait débuté à Libé­ra­tion et tra­vaillé pour le maga­zine Rol­ling Stone. Il avait récem­ment écrit au sujet du nou­vel album du groupe Eagles of Death Metal, qui se pro­dui­sait au Bata­clan le soir du mas­sacre.. Père de deux filles, il est né à Bar-le-Duc (Meuse) et a grandi dans l’Essonne, comme le rap­porte lEst Répu­bli­cain. Ses confrères et anciens cama­rades de l’Ecole de jour­na­lisme ESJ de Lille se sou­viennent de sa dou­ceur sous une allure de «métal­leux», de sa pas­sion pour la musique et de son sens de la for­mule qui fai­sait sou­vent mouche. Il a perdu la vie au Bataclan.
Maca­théo Ludo­vic Boum­bas, 40 ans, dit «Ludo», 40 ans, est mort à La Belle Equipe, bis­trot du XIe arron­dis­se­ment où il fêtait l’anniversaire d’une amie. «Il a voulu pro­té­ger une amie, Chloé, en se met­tant sur elle. Il s’est pris une rafale», a dit son frère à l’AFP. D’origine congo­laise, Ludo était ingé­nieur chez le trans­por­teur FedEx.
Alban Denuit, 32 ans, ori­gi­naire du Lot-et-Garonne, à Mar­mande, ce plas­ti­cien était exposé à la gale­rie bor­de­laise Epo­nyme. Diplômé de l’École natio­nale des Beaux-Arts de Paris, il ensei­gnait à l’université Bor­deaux 3. Selon Sud Ouest, il avait obtenu l’été der­nier son doc­to­rat d’arts plas­tiques avec féli­ci­ta­tions du jury. Il est décédé au Bataclan.
Romain Didier, 32 ans, était ori­gi­naire du Berry. Il vivait non loin du lieu du drame, comme le rap­porte le Jour­nal du Centre. A Paris, il avait suivi des cours d’art dra­ma­tique à l’école Jean Péri­mony et avait occupé entre 2009 et 2013 le poste de mana­ger du Lit­tle Temple Bar, un bar du VIe arron­dis­se­ment de Paris. Il a été tué rue de Cha­ronne, dans le XIe arron­dis­se­ment de Paris, alors qu’il était avec son amie, Lamia Mon­de­guer, elle aussi décédée.
Lamia Mon­de­guer, 30 ans, a été tuée rue de Cha­ronne alors qu’elle se trou­vait avec son com­pa­gnon, Romain Didier. La jeune femme, diplô­mée de l’université Paris VII et de l’Ecole supé­rieure d’études ciné­ma­to­gra­phiques tra­vaillait pour l’agence artis­tique Noma Talents.
Cédric Mau­duit, 41 ans, était ori­gi­naire de Lion-sur-Mer (Cal­va­dos). Il tra­vaillait au Conseil dépar­te­men­tal du Cal­va­dos, où il était direc­teur de la Moder­ni­sa­tion du dépar­te­ment, comme le rap­porte le site inter­net du dépar­te­ment. Il assis­tait au concert avec 5 amis, dont une autre vic­time, David Per­chi­rin. Son frère a lancé un appel sur les réseaux sociaux pour faire venir les Rol­ling Stones ou David Bowie, des artistes qu’il admi­rait, à son enterrement.
Romain Feuillade, 31 ans, était sur la ter­rasse de La Belle équipe lorsqu’il est tombé sous les balles des assaillants. Le jeune homme, marié, était ori­gi­naire de Gilly-sur-Isère (Savoie) et s’était ins­tallé à Paris pour deve­nir comé­dien. Il tenait un res­tau­rant dans le XIe arron­dis­se­ment, Les Cent kilos, avec un asso­cié. «C’était un gar­çon d’une pro­fonde gen­tillesse, doté d’un puis­sant sens de l’humour. Sou­riant, géné­reux, humble, bien­veillant. Un exemple d’homme, le meilleur. Un ami dévoué», a témoi­gné l’un de ses amis dans Libération
Véro­nique Geof­froy de Bour­gies, 54 ans, était une ex-mannequin et ancienne jour­na­liste du Figaro Madame et Vogue Homme. Elle avait fondé jemesensbien.fr, un blog sur lequel elle pos­tait quo­ti­dien­ne­ment des billets “bonne humeur”. Elle avait adopté il y a deux ans une petite fille, Mélissa et un petit gar­çon, Diego. Amou­reuse de Mada­gas­car, elle y avait créé en 2004 une asso­cia­tion, Zaza­kely Sam­ba­tra (“enfants heu­reux”) . Elle a été abat­tue à la ter­rasse de La Belle équipe. Son mari, pho­to­graphe, était en dépla­ce­ment à Shan­ghaï pen­dant les attentats.
Mathieu Hoche, 38 ans, était tech­ni­cien cadreur pour la chaîne France 24. “Il était jeune, il avait un enfant de 6 ans”, a twitté sa col­lègue Rose­lyne Febvre sur Twit­ter. «Un gar­çon ado­rable, dis­cret, bos­seur, pro­fes­sion­nel», évoque le direc­teur de la chaîne Marc Saikali.
Tho­mas Ayad, 34 ans, ori­gi­naire d’Amiens, était pro­duc­teur pour la mai­son de disque Mer­cury Records, un label qui dépend du groupe Uni­ver­sal et s’occupait notam­ment du mar­ke­ting d’Eagles of Death Metal. Tué au Bata­clan, il assis­tait au concert avec deux col­lègues. Lucian Grainge, PDG d’Universal Music Group, a rendu hom­mage à Tho­mas Ayad dans une lettre publiée par le Los Angeles Times. Pas­sionné de hockey sur gazon, son ancien club a orga­nisé un ras­sem­ble­ment d’hommage dimanche. «Il est mort presque tout de suite, au Bata­clan, alors qu’il était en train de par­ler avec un gar­çon de Nous Pro­duc­tions (le tour­neur du concert, ndlr), qui lui a été blessé. (...) Franc, hon­nête, c’était un ami fidèle, on pou­vait comp­ter sur lui», a raconté à Libé­ra­tion l’un de ses amis.
Marie Mos­ser, 24 ans, ori­gi­naire de Nancy et ancienne employée de la mai­son de disque Mer­cury Records, elle col­la­bo­rait avec le site inter­net Cele­bri­ties in Paris, qui a confirmé son décès. Cette spé­cia­liste en Com­mu­ni­ca­tion et mar­ke­ting digi­tal est l’une des vic­time de l’attentat du Bataclan.
Quen­tin Bou­len­ger, 29 ans, était ori­gi­naire de Reims et habi­tait dans le 17e arron­dis­se­ment de Paris, selon l’Union. Il est décédé au Bata­clan. Diplômé de l’école de com­merce Audien­cia de Nantes (Loire-Atlantique), ce jeune marié s’était ins­tallé dans le XVIIe arron­dis­se­ment de Paris et tra­vaillait comme res­pon­sable digi­tal inter­na­tio­nal au sein du groupe de cos­mé­tiques L’Oréal.
Valen­tin Ribet, 26 ans, était avo­cat d’affaires au bar­reau de Paris depuis l’année der­nière. Il tra­vaillait au cabi­net Hogan Lovells, qui a confirmé sa dis­pa­ri­tion. Le jeune homme avait étu­dié à Lon­don School of Eco­no­mics, après avoir obtenu son diplôme à la Sor­bonne. Il est décédé au Bata­clan, où il était avec son amie Eva, bles­sée, opé­rée et dont les jours ne sont plus en danger.
Dja­mila Houd, 41 ans, et ori­gi­naire de Dreux, a été tuée sur la ter­rasse de La Belle Équipe, rue de Cha­ronne. Fille de Har­kis, issue «d’une des grandes familles drouaises», comme le rap­porte l’Écho Répu­bli­cain, Pro­prié­taire de la bras­se­rie pari­sienne le Café des anges, à Bas­tille, Dja­mila Houd vivait à Paris.
Fabrice Dubois, 46 ans, marié et père de deux enfants âgés de 11 et 13 ans, était rédac­teur concep­teur chez Publi­cis Conseil. Il habi­tait à Médan, dans les Yve­lines. Il est décédé au Bata­clan. Sa sœur a confirmé sa mort à Paris Match.
François-Xavier Pré­vost, 29 ans, ori­gi­naire de Lam­ber­sart, dans le Nord-Pas-de-Calais, était pas­sionné de ten­nis. Il tra­vaillait dans la publi­cité à Lille, comme le rap­porte l’AFP. Selon La Voix du Nord, il assis­tait au concert du Bata­clan avec deux amis. «We miss you FX», une page Face­book dédiée au jeune homme a été créée par ses proches. «L’amour de ma vie, à jamais», a écrit sa com­pagne sur la page Face­book créée pour lui rendre hommage.
Mathias Dymarski, 22 ans et Marie Lausch, 23 ans, sont tous les deux décé­dés lors de l’attentat du Bata­clan. Ces Mosel­lans étaient ensemble depuis 5 ans, et avaient emmé­nagé en sep­tembre der­nier dans un appar­te­ment pari­sien, selon Le Répu­bli­cain Lor­rain. La jeune femme, diplô­mée de l’école de com­merce de Reims, venait de ter­mi­ner une mis­sion pour un groupe de cos­mé­tiques. Mathias, ingé­nieur tra­vaux, allait fêter ses 23 ans le 6 décembre prochain.
Pierre Inno­centi, 40 ans, que tout le monde appe­lait “Pierro”, avait repris le res­tau­rant ita­lien fami­lial Livio, une ins­ti­tu­tion à Neuilly-sur-Seine. Il avait posté sur sa page Face­book, quelques minutes avant le début du concert, une photo de l’affiche du groupe de rock. «Pierre était un énorme bos­seur, mais c’était aussi un bon vivant, il aimait faire la fête. C’était aussi un homme de valeurs», raconte Arash Deram­barsh, un ami de Pierre Inno­centi et élu de Courbevoie.
Sté­phane Alber­tini, cou­sin de Pierre Inno­centi, était le copro­prié­taire du res­tau­rant Livio.
Mat­thieu Giroud, 39 ans, était ori­gi­naire de Jar­rie, dans la région de Gre­noble. Géo­graphe, spé­cia­liste de la gen­tri­fi­ca­tion, il était maître de confé­rence à l’Université Blaise Pas­cal de Clermont-Ferrand entre 2008 et 2012, avant de rejoindre le CNRS et l’Université Paris Est Marne la Val­lée. Il était le père d’un petit gar­çon de 3 ans et sa com­pagne, Auré­lie, est enceinte d’une petite fille. Qua­li­fié par un membre de sa famille d” «impi­toya­ble­ment paci­fiste», Mat­thieu Giroud «aimait le rock, le whisky japo­nais, le foot, les BD et regar­der des séries avec son Auré­lie. Plus que tout il aimait ses amis - nom­breux. Ses amis de Jar­rie et ses amis de Paris. Ses amis vivant en pro­vince et ses amis vivant à l’étranger», a écrit sur Face­book Fabienne Silvestre-Bertoncini, sa belle soeur. Mat­thieu Giroud est décédé au Bataclan.
Auré­lie de Per­etti, 33 ans, info­gra­phiste de for­ma­tion, recon­ver­tie dans la res­tau­ra­tion, était ori­gi­naire de Saint-Tropez. Elle était venue à Paris avec son amie Élo­die Pier­rat pour assis­ter au concert du Bata­clan, où elle est décé­dée. Élo­die Pier­rat demeure en soins intensifs.
Quen­tin Mou­rier, 29 ans, tué au Bata­clan, était archi­tecte aux Ver­gers Urbains. Il est décrit comme quelqu’un «plein de res­sources, d’énergie, d’initiatives, d’engagement» sur le site inter­net de cette asso­cia­tion qui milite pour la végé­ta­li­sa­tion. Il habi­tait dans la capi­tale mais était ori­gi­naire de Rouf­fach (Haut-Rhin), selon les Der­nières Nou­velles d’Alsace. Il avait étu­dié à l’Ecole natio­nale supé­rieure d’architecture de Versailles.
Élo­die Breuil, 23 ans, était étu­diante en design à l’école de Condé, dans le XVème arron­dis­se­ment de la capi­tale. Elle est décé­dée au Bata­clan alors qu’elle assis­tait au concert avec un groupe d’amis. Elle avait par­ti­cipé à la marche de la Répu­blique en jan­vier der­nier, avec sa mère. «Tout ce que vous pou­vez faire, c’est infor­mer le monde entier de ces hor­ribles choses que nous nous infli­geons les uns aux autres», a déclaré son frère Alexis à un jour­na­liste de Time, alors qu’on venait de lui confir­mer le décès de la jeune fille aux yeux bleus.
Fanny Minot, 29 ans, était mon­teuse pour Le Sup­plé­ment de Canal +. «Une fan de rock», selon l’une de ses col­lègues contac­tée par l’AFP.
Nico­las Clas­seau, 40 ans, était le direc­teur de l’IUT Marne la val­lée. Il assis­tait au concert avec sa com­pagne, tou­jours hos­pi­ta­li­sée. Gui­ta­riste ama­teur, le qua­dra­gé­naire vivait à Bagno­let (Seine-Saint-Denis) avec ses trois enfants, de 15, 11 et 6 ans.
Nick Alexan­der, 36 ans, bri­tan­nique de Col­ches­ter, ven­dait des pro­duits à l’effigie du groupe Eagles of Death Metal lorsqu’il a été tué au Bata­clan. «Nick est mort en fai­sant le tra­vail qu’il aimait et nous sommes récon­for­tés de voir à quel point il était aimé par ses amis à tra­vers le monde», a écrit sa famille dans un com­mu­ni­qué. «Dors bien, mon doux prince, Nick Alexan­der... #fuck­ter­ro­rism #iwillal­way­slo­veyou #Bata­clan», a publié sur Twit­ter sa com­pagne Polina Buck­ley, avec une photo d’eux deux.
Halima Ben Kha­lifa Saadi, 35 ans, était ori­gi­naire de Men­zel Bour­guiba (Tuni­sie), près de Bizerte. Cette jeune femme à la cri­nière de lionne était mariée à un Séné­ga­lais, Adama Ndiaye, et vivait à Dakar. Sa famille est ins­tal­lée au Creu­sot (Saône-et-Loire), où son père est arrivé en 1970 pour tra­vailler dans le bâti­ment. Mère de deux jeunes gar­çons, elle était à Paris, au res­tau­rant «La Belle équipe», pour fêter l’anniversaire d’une amie.
Hodda Ben Kha­lifa Saadi, 34 ans, était à Paris avec sa sœur aînée Halima pour fêter un anniversaire.
Maxime Bouf­fard, 26 ans, ori­gi­naire du Coux (Dor­dogne), est mort au Bata­clan. Titu­laire d’un BTS en audio­vi­suel à Biar­ritz (Pyrénées-Atlantiques), il habi­tait depuis quatre ans à Paris, où il réa­li­sait des clips vidéo -récem­ment pour le groupe Le Der­nier Métro - et des films publi­ci­taires. «C’était un ama­teur de rugby, de vin et de bonne bouffe. C’était un pilier dans sa famille et dans son groupe d’amis», a raconté un ami à l’AFP. Fan de rock, il avait par­tagé sur son pro­fil Face­book en juillet une cri­tique élo­gieuse du nou­vel album d’Eagles Of Death Metal.
Nico­las Cati­nat, 37 ans, a été tué au Bata­clan, alors qu’il se trou­vait dans la fosse. Habi­tant à Domont, dans le Val-d’Oise, il a cher­ché à pro­té­ger ses amis en se pla­çant en bou­clier humain.
Pré­ci­lia Cor­reia, 35 ans, Por­tu­gaise, était employée par la mai­son de disques Mer­cury Music. Elle est morte au Bata­clan. «Pour ceux qui se rap­pellent de moi après le pri­maire, j’aimais plus faire mes devoirs cela ne m’a pas empê­cher (si c)de res­ter à l’école jusqu’à plus de 25 ans...», raconte sur son pro­fil Copains d’Avant cette jeune femme brune qui a étu­dié les langues étran­gères et la photographie.
Asta Dia­kite, cou­sine du joueur de l’équipe de France de foot­ball Las­sana Diarra, qui était en train de jouer sur la pelouse du Stade de France lorsque les explo­sions ont eu lieu. La jeune femme, décrite comme une musul­mane pra­ti­quante, est morte dans la fusillade de la rue Bichat, où elle était sor­tie faire des courses. «Elle a donné sa vie pour sau­ver celle de son neveu qui était avec elle», a écrit sur Face­book sa cou­sine. «Elle a été pour moi un repère, un sou­tien, une grande soeur», a témoi­gné le joueur de l’OMdans un mes­sage posté sur les réseaux sociaux.
Manuel Colaco Dias, 63 ans, un Por­tu­gais fan de foot qui vivait depuis 45 ans à Paris, a péri alors qu’il se trou­vait à l’extérieur du Stade de France.
Elsa Del­place, 35 ans, était venue au concert des Eagles of Death Metal avec sa mère et son fils de 5 ans, qui les aurait vu mou­rir mais qui a sur­vécu. La jeune femme était for­ma­trice dans un centre de for­ma­tion d’apprentis pari­sien. La grand-mère, Patri­cia San Mar­tin, 61 ans, était fonc­tion­naire à la mai­rie de Sevran et nièce d’un ambas­sa­deur chilien.
Elif Dogan, 26 ans, Belge d’origine turque, tra­vaillait dans une société d’informatique en Bel­gique. Ins­tal­lée à Paris depuis quatre mois, tout près du Bata­clan, elle est décé­dée dans la salle de spec­tacles sous les balles des ter­ro­ristes, comme son com­pa­gnon Milko Jozic. «On se disait que notre fille vivait dans un endroit sûr. On crai­gnait des actions en Tur­quie et c’est dans une des plus grandes métro­poles du monde qu’on l’a per­due», a déploré son père Kemal Dogan, retourné vivre en Tur­quie il y a quelques mois.
Romain Dunet, 25 ans, un grand fan de musique, de uku­lele et de chant, est mort au Bata­clan. Ensei­gnant d’anglais dans un ensemble sco­laire pari­sien, il était éga­le­ment membre d’un groupe de musique. Ses proches ont ouvert une page d’hommage sur Face­book, «pour témoi­gner de son intel­li­gence et de sa gen­tillesse, de son enga­ge­ment dans ses pas­sions et de son dévoue­ment pour ses élèves».
Tho­mas Duper­ron, 30 ans, un Pari­sien ori­gi­naire d’Alençon s’occupait de la com­mu­ni­ca­tion de la salle de concert pari­sienne La Maro­qui­ne­rie. Spec­ta­teur du Bata­clan, il est mort dimanche à l’hôpital de Percy-Clamart où il avait été trans­porté. «Nos pen­sées vont à sa famille, à ses proches ainsi qu’aux équipes de La Maro­qui­ne­rie», a posté sur son site inter­net l’Ecole d’art et de culture (EAC), dont il était sorti diplômé en 2010.
Gre­gory Fosse, 28 ans, habi­tant de Gam­bais (Yve­lines). Gré­gory était pro­gram­ma­teur musi­cal pour la chaîne D17. Un hom­mage lui sera rendu lundi, à l’initiative du conseil muni­ci­pal de la com­mune de Gambais.
Juan Alberto Gonzàles Gar­rido, 29 ans, ingé­nieur espa­gnol , tra­vaillait pour EDF. Ori­gi­naire de Gre­nade, en Anda­lou­sie, il vivait à Paris avec son épouse Ange­lina Reina, 33 ans. Pré­sente à ses côtés au Bata­clan ven­dredi soir, cette der­nière a vu son époux tom­ber au sol avant de perdre sa trace, selon le quo­ti­dien El Pais.
Cédric Gomet, 30 ans, ori­gi­naire de Fou­che­rans dans le Jura et rési­dant à Paris, tra­vaillait pour TVMonde. Il se trou­vait au Bata­clan avec l’un de ses amis, Cédric, lui-même blessé par balles à la jambe au cours de l’assaut.
Nohemi Gon­za­lez, 23 ans, de natio­na­lité mexi­caine et amé­ri­caine, se trou­vait à la ter­rasse du Petit Cam­bodge en com­pa­gnie d’une amie. Étu­diante en troi­sième année à l’université d’État de Long Beach en Cali­for­nie, elle se trou­vait à Paris dans le cadre d’un semestre d’échange uni­ver­si­taire à l’école de design Strate de Sèvres. Décrite par son petit ami comme «la plus douce des jeunes femmes», elle devait ren­trer aux États-Unis le mois prochain.
Raphael H, 28 ans, est né à Garmisch-Partenkirchen en Bavière. Archi­tecte, il avait été embau­ché dans le cabi­net de Renzo Piano à Paris. Ven­dredi soir, il était allé dîner au Petit Cam­bodge avec deux col­lègues, un Irlan­dais et un Mexi­cain. Ils ont aussi été bles­sés lors de l’attaque.
Thierry Har­douin, 36 ans, sous-brigadier au dépôt de Bobi­gny, devait pas­ser la soi­rée à Paris au res­tau­rant la Belle Équipe, rue de Cha­ronne, pour célé­brer l’anniversaire de sa com­pagne. «Bon vivant», «homme joyeux et pro­fes­sion­nel», «Thierry avait affaire au quo­ti­dien à des gens dan­ge­reux. On savait qu’il fal­lait tou­jours res­ter sur le qui-vive» confie un de ses proches au quo­ti­dien Le Pari­sien. Thierry Har­douin était père de deux enfants.
Pierre-Antoine Henry, 36 ans, ingé­nieur de pro­fes­sion, était ori­gi­naire de la région pari­sienne, comme le rap­porte Ouest France. Il tra­vaillait dans les sys­tèmes de com­mu­ni­ca­tion. Pierre-Antoine est décédé dans la salle du Bata­clan. «Le pre­mier mot qui me vient à l’esprit quand je pense pense à lui, c’est sa gen­tillesse», a inidi­qué à l’AFP l’un de ses proches.
Marion Lieffrig-Petard, était étu­diante en 1e année du mas­ter franco-italien de musi­co­lo­gie de la Sor­bonne. Musi­cienne, pas­sion­née par les voyages musi­caux en Médi­ter­ra­née, elle venait de ren­trer d’une année d’Erasmus à Bar­ce­lone et s’apprêtait à effec­tuer sa deuxième année de Mas­ter à Palerme. Elle fait par­tie des vic­times. Bar­thé­lémy Jobert, Pré­sident de Paris-Sorbonne lui a rendu hommage.
Anna Lieffrig-Petard, 27 ans, gra­phiste. Elle a été tuée alors qu’elle dînait à la ter­rasse du Petit Cam­bodge avec sa soeur Marion, décé­dée éga­le­ment, a indi­qué à l’AFP le maire de Chailles (Loir-et-Cher), Yves Crosnier-Courtin, où leurs parents tiennent une bou­che­rie. «Elle était venue retrou­ver sa soeur ce week-end-là et elles avaient envoyé un mes­sage à leurs parents pour leur dire que la vie était belle, qu’elles étaient contentes de se retrouver».
Suzon Gar­rigues, 21 ans, était étu­diante en troi­sième année de Licence de lettres modernes appli­quées à la Sor­bonne, a elle aussi dis­paru au Bata­clan. Bar­thé­lémy Jobert, Pré­sident de Paris-Sorbonne lui a éga­le­ment rendu hom­mage: «Elle laisse à ses cama­rades le sou­ve­nir de la plus géné­reuse, la plus altruiste, la plus drôle des amies, et aussi d’une incon­di­tion­nelle et fidèle admi­ra­trice de Zola».
Moha­med Amine Ibnol­mo­ba­rak, Maro­cain, 28 ans, archi­tecte enca­drant à l’Ecole natio­nale supé­rieure d’architecture Paris-Malaquais, ce pas­sionné de nata­tion était «engagé, intel­lec­tuel, créa­tif», selon l’un de ses anciens pro­fes­seurs inter­rogé par Libé­ra­tion. Il a été tué alors qu’il se trou­vait au bar Le Carillon avec sa femme, qu’il avait épou­sée cet été. Cette der­nière, gra­ve­ment bles­sée, «a subi trois opé­ra­tions chi­rur­gi­cales» mais «ses jours ne seraient plus en dan­ger», a confié un proche à l’AFP.
Milko Jozik, 47 ans, de natio­na­lité belge. Cet ingé­nieur sou­riant, père d’une jeune femme de 22 ans, habi­tait avec sa nou­velle com­pagne Elif Dogan, éga­le­ment de natio­na­lité belge, elle aussi décé­dée, dans la rue du Bata­clan où ils s’étaient ins­tal­lés il y a quatre mois. «Je me dis sim­ple­ment que le monde est com­plè­te­ment pourri. C’est sur­tout pour ma fille que c’est dur, on se sent pau­mées», a confié son ex-épouse au quo­ti­dien belgeLa Der­nière Heure.
Hya­cinthe Koma, 37 ans, ser­veur au res­tau­rant Les Chics Types, dans le 19e arron­dis­se­ment, il par­ti­ci­pait à une soi­rée d’anniversaire au res­tau­rant La Belle Équipe rue de Cha­ronne. «Il avait beau­coup d’amis», selon sa petite sœur Amy. L’un d’entre eux a lancé une cagnotte sur le site Leet­chi pour aider sa famille à finan­cer les obsèques.
Guillaume Le Dramp, 33 ans, figure du quar­tier, buvait un verre en ter­rasse au bar La Belle Equipe quand il a été tué. Ori­gi­naire de Cher­bourg, il avait fait ses études à Caen avant d’aller à Parme (Ita­lie) puis à Paris, où il tra­vaillait dans un res­tau­rant der­rière la place des Vosges. Décrit comme «char­meur, cha­leu­reux, un vrai gen­til, avec un humour dévas­ta­teur» par l’un de ses proches à l’AFP, il était tenté de retour­ner vivre en Ita­lie et pré­pa­rait le concours de pro­fes­seur des écoles.
Chris­tophe Lel­louche, 33 ans, tué au Bata­clan. Il était sup­por­ter de l’OM, gui­ta­riste et com­po­si­teur du groupe Oli­ver et fan de Metal­lica, selon un de ses amis inter­rogé parLibé­ra­tion.
Yan­nick Min­vielle, 39 ans, tra­vaillait dans la publi­cité et chan­tait dans un groupe de rock. Il est mort au Bataclan.
Jus­tine Mou­lin, 20 ans, une pari­sienne ori­gi­naire d’Asnières (Hauts-de-Seine), était étu­diante en Mas­ter à SKEMA Busi­ness School, qui lui a rendu hom­mage sur son site internet.
Vic­tor Muñoz, 25 ans, est mort à La Belle Équipe, rue de Cha­ronne. Il était le fils d’un élu du XIe arron­dis­se­ment. Il venait d’être diplômé de l’ESG Mana­ge­ment School, une école supé­rieure de com­merce à Paris.
Ber­trand Navar­ret, 37 ans. Selon la Dépêche du midi, il avait grandi à Tarbes, où son père est notaire, et vivait à Cap­bre­ton, sur la côte lan­daise. Il était parti à Paris pour pas­ser quelques jours dans la capi­tale et assis­ter au concert au Bataclan.
David Per­chi­rin. Après avoir été jour­na­liste, il était devenu récem­ment pro­fes­seur des écoles et ensei­gnait depuis sep­tembre 2014 en Seine-Saint-Denis. Ce qua­ran­te­naire est mort au Bata­clan aux côtés de son ami Cédric Mau­duit, ren­con­tré à Sciences Po Rennes. «Bons vivants, débor­dants d’énergie, enthou­siastes indé­fec­tibles, le ciment de leur ami­tié a tou­jours été leur pas­sion du rock’n roll», selon l’hommage rendu par l’association des anciens élèves de l’établissement.
Manu Perez, âgé d’une tren­taine d’années, direc­teur artis­tique chez Poly­dor. Ce père de famille a posté sur Face­book quelques minutes avant sa mort une vidéo prise dans la fosse du Bata­clan, inti­tu­lée «Il y a ceux qui y sont et qui ne sont pas». Sa mémoire a été saluée sur Twit­ter par plu­sieurs artistes dont il s’était occupé.
Caro­line Pre­nat, 24 ans,ori­gi­naire de Lyon, était gra­phiste. Elle était diplô­mée de l’École de Condé de Nancy et avait étu­dié à l’École d’arts appli­qués de Bel­le­cour, selon Lyon Capi­tale. Elle est décé­dée lors de la tue­rie du Bataclan.
Armelle Pumir-Anticevic, 46 ans, est morte au Bata­clan, où elle se trou­vait avec son mari, Joseph. «Armelle m’a dit: «Viens, on court». On n’était pas loin de la porte de sor­tie. Armelle était der­rière moi, on a foncé. Elle est tom­bée. J’ai cru qu’elle avait tré­bu­ché sur un cadavre. Je l’ai ramas­sée, je la por­tais. Mais en arri­vant près de la porte, un flic m’a tiré par le bras, j’ai dû la lâcher. Putain. Je n’ai jamais revu Armelle», avait-il raconté dimanche à Libé­ra­tion. Chef de fabri­ca­tion, mère de famille, cette Pari­sienne était aussi atta­chée aux Pyrénées-Orientales, où elle pos­sé­dait une maison.
Mat­thieu de Ror­thais, 32 ans, est mort dans l’attaque du Bata­clan. Son père et sa soeur lui ont rendu hom­mage sur Face­book, cette der­nière saluant la mémoire de son grand frère, «la plus belle étoile du ciel».
Raphaël Ruiz, 37 ans, mort au Bata­clan. Il était «pas­sionné de musique, de cinéma, deBD et de tant d’autres choses» selon l’association des anciens de Sciences Po Gre­noble. «C’était un ami hors pair, un homme atta­chant et pas­sion­nant, et un grand éclat de rire avec les enfants». Il tra­vaillait depuis 10 ans chez Ubi­qus, où il était «una­ni­me­ment appré­cié pour son pro­fes­sion­na­lisme, son dévoue­ment et son immense gentillesse».
Made­leine Sadin, 30 ans,qui vivait à Paris, est morte au Bata­clan. Décrite comme «vivante, aimante et curieuse» par ses proches à l’AFP, elle était pro­fes­seur de Fran­çais dans un col­lège de l’Essonne. Son cou­sin, Simon Cas­te­ran, jour­na­liste tou­lou­sain, a publié, sur son bloglessermonsdulundi.com, une lettre adres­sée à Daech et titrée «Oui, je suis un per­vers et un idolâtre».
Khei­red­dine Sahbi, 29 ans, sur­nommé «Didine», ce vio­lo­niste de natio­na­lité algé­rienne ren­trait chez lui ven­dredi après une soi­rée avec des amis lorsqu’il a été tué. Après des études de sciences, il s’était tourné vers la musique et étu­diait depuis un an à Paris. Il était étu­diant en mas­ter d’ethnomusicologie à la Sor­bonne. Bar­thé­lémy Jobert, Pré­sident de Paris-Sorbonne, lui a rendu hom­mage. «Il habi­tait un quar­tier péri­phé­rique d’Alger, où la situa­tion était très ten­due» et «avait sur­vécu à dix ans de ter­ro­risme», à témoi­gné à l’AFP un de ses cou­sins. Son corps devrait être rapa­trié en Algérie.
Lola Salines, 29 ans, était édi­trice chez Gründ, chargé des ouvrages Jeu­nesse. Cette pas­sion­née de rock et de metal a notam­ment édité l’Encyclo des Filles, paru en 2013, un manuel de réfé­rence pour les ado­les­centes. Pas­sion­née de rol­ler derby, la jeune femme fai­sait par­tie du club la Bou­che­rie de Paris, l’équipe de la capi­tale. Elle por­tait sur les pistes le nom de «Josie Ozz­bourne». Son père, Georges, l’a cher­chée toute la nuit de ven­dredi à samedi, pour fina­le­ment annon­cer son décès samedi matin, sur Twitter.
Hugo Sar­rade, 23 ans, débu­tait son week end à Paris par ce concert au Bata­clan, avant de rejoindre son père en région pari­sienne. Étu­diant en intel­li­gence arti­fi­cielle à Mont­pel­lier, Hugo était per­suadé que «l’obscurantisme est notre pire ennemi», selon son père, inter­rogé par le quo­ti­dienMidi Libre.
Vale­ria Sole­sin, 28 ans, est morte au Bata­clan, après avoir été prise en otage avec son fiancé et deux proches. Cette Ita­lienne ori­gi­naire de Venise, doc­to­rante en démo­gra­phie, vivait depuis quatre ans à Paris. «Elle nous man­quera et je pense, au vu de son par­cours, qu’elle man­quera aussi à l’Italie», a déclaré sa mère aux médias ita­liens. «Elle était le visage sou­riant et le cer­veau brillant de la jeune com­mu­nauté ita­lienne à Paris», a témoi­gné un proche à l’AFP.
Ariane Theiller, 24 ans, était au Bata­clan avec des amis lorsqu’elle a été abat­tue. Ori­gi­naire du Nord, elle s’était ins­tal­lée à Paris. Après des études de Lettres à Orléans et à Stras­bourg, elle avait effec­tué un stage chez Urban Comics. Elle était assis­tante de rédac­tion chez Rus­tica depuis le mois de juin der­nier. Ses col­lègues lui ont rendu hom­mage sur Face­book: «Pour sa dis­cré­tion, sa dou­ceur sans miè­vre­rie et la gen­tillesse natu­relle qui éma­nait d’elle, nous l’avions tout de suite adop­tée, comme une des nôtres, une enfant de notre clan. Chère Ariane, au minois can­dide, tu avais amé­nagé ton bureau pour regar­der en face les autres et l’avenir qui pour toi s’annonçait radieux. Mais le livre que tu rêvais d’écrire s’est refermé trop vite».
Éric Thomé, pho­to­graphe et gra­phiste pari­sien, âgé d’une qua­ran­taine d’années, pas­sionné de musique, est mort au Bataclan.
Luis Felipe Zschoche Valle, 33 ans, Chi­lien, habi­tait depuis huit ans avec sa femme à Paris, où il tra­vaillait comme musi­cien, selon les auto­ri­tés chiliennes.
Oli­vier Ver­na­dal, 44 ans, natif du Puy-de-Dôme, était contrô­leur des impôts à Paris. Il vivait à deux pas de la salle de concert du Bata­clan, a confié son père au quo­ti­dien La Mon­tagne. Il est l’une des vic­times de la tue­rie du Bataclan.
Ciprian Cal­ciu, 31 ans et Lacra­mioara Pop, 29 ans, un couple de Rou­mains et parents d’un enfant âgé de 18 mois. Ils ont tous les deux été tués au cours de la tue­rie du bar La Belle Équipe, selon Reuters.
Michelli Gil Jai­mez, 27 ans, Mexi­caine ori­gi­naire de la ville de Vera­cruz, elle rési­dait à Paris, selonEl Pais. La jeune femme, qui s’était fian­cée le 26 octobre avec son petit ami, étu­diait sur le cam­pus pari­sien de l’EM Lyon. Elle est l’une des vic­times de la fusillade du bar La Belle Équipe. «Je t’aime mon amour. Repose en paix», a publié sur Face­book son com­pa­gnon ita­lien, Filo. La famille de Michelli est arri­vée à Paris afin de s’occuper du rapa­trie­ment de sa dépouille. «Michelli était une jeune fille char­mante, c’était une jeune fille très heu­reuse, sociable, tra­vailleuse et douée», a confié son cou­sin Félix José Gil Her­rera aux médias mexicains.
Maud Ser­rault, 37 ans, ancienne étu­diante du Celsa à Neuilly-sur-Seine, était direc­trice du Mar­ke­ting et du e-commerce de la chaîne hôte­lière Best Wes­tern France depuis près de trois ans. Elle s’était mariée récem­ment, comme l’a confié sa cou­sine Caro­line Pal­lut à Reu­ters. Elle est décé­dée au cours de la tue­rie du Bataclan.
Sébas­tien Proisy, 38 ans, né à Valen­ciennes (Nord), habi­tait à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis, auprès de sa maman. Ce Franco Bul­gare était «un étu­diant brillant, bour­sier, plein de mérite et pas­sionné de géo­po­li­tique», raconte Viviane, l’une de ses meilleures amies, ren­con­trée sur les bancs de l’université Panthéon-Assas. «Il avait un sens de l’humour de malade men­tal». Après avoir tra­vaillé à la Com­mis­sion euro­péenne, Sébas­tien Proisy a créé sa propre start up, «qui mar­chait bien». Il dînait au Petit Cam­bodge, avec un col­lègue et un client, au moment de la fusillade. L’un d’entre eux a éga­le­ment été blessé lors de l’attaque.
Natha­lie Jar­din, 31 ans, ori­gi­naire de Marcq-en-Barœul, et régis­seuse lumière au Bata­clan depuis 2011, tra­vaillait ven­dredi 13 novembre der­nier à la salle de concert. Elle était char­gée d’accueillir les membres du groupe cali­for­nien Eagles of Death Metal, selon La Voix du Nord. Son père, Patrick Jar­din, était sans nou­velle de sa fille depuis ven­dredi et avait inter­pellé le Pre­mier ministre Manuel Valls, lorsque celui-ci a salué les forces de police Gare du Nord, dimanche 15 novembre der­nier, à Paris. Le décès de la jeune femme a été confirmé dimanche 15 novembre, deux jours après l’attentat.
Richard Ram­mant, 53 ans, ori­gi­naire du Lot, mais rési­dant à Paris, il était le père de deux filles. Ce pas­sionné de musique et de moto était béné­vole au Cahors Blues Fes­ti­val, comme le rap­porte La Dépêche. Il assis­tait au concert du Bata­clan avec sa femme, Marie Do, bles­sée aux jambes, mais qui a sur­vécu. Son club de bikers prône «le res­pect, la fra­ter­nité et la soli­da­rité comme un mode de vie», selon son site internet.
Lucie Die­trich, une gra­phiste, diplô­mée en 2013 de l’école mul­ti­mé­dia IESA, à Paris, a été tuée au cours de la fusillade de la rue de la Fon­taine au Roi. La jeune femme habi­tait à une rue du lieu du drame, a écrit sur Ins­ta­gram Emma­nuel Die­trich, son grand frère, en com­men­taire d’une photo de famille. En mémoire de sa sœur cadette, il a créé une montre, repro­duite 13 fois, pour cha­cun des membres de la famille Die­trich. Marc-François Mignot-Mahon, le pré­sident de Stu­dia­lis, un réseau d’écoles auquel appar­tient l’IESA, lui a rendu hom­mage dans un communiqué.
Thi­bault Rousse Lacor­daire, 37 ans, habi­tant de Neuilly-sur-Seine, était Pari­sien de nais­sance, selon Jérôme Bru­cker, un ami d’enfance. Il est l’une des vic­times de la fusillade du Bata­clan. «Une gen­tillesse sans pareil» le qua­li­fiait un de ses proches.
Gilles Leclerc, 32 ans, est mort au Bata­clan, a annoncé sa tante lundi en début de soi­rée, après trois jours d’incertitudes. Le jeune homme, fleu­riste dans la bou­tique de sa mère, à Saint-Leu-la-Forêt (Val-d’Oise), au nord de Paris. Quelques minutes avant le concert, le jeune homme barbu, fan de rock, de tatouages et des Etats-Unis, avait publié un sel­fie sur les réseaux sociaux: il y appa­rais­sait, avec sa com­pagne, Marianne, une bière à la main, devant la scène, depuis la fosse qui com­men­çait à se rem­plir. Lorsque les pre­miers tirs ont fusé, il a pro­jeté son amie par terre qui, en ram­pant, est par­ve­nue à s’enfuir.
Antoine Mary, 34 ans, déve­lop­peur infor­ma­tique pour des sites inter­net, ce jeune homme ori­gi­naire de Caen (Cal­va­dos) était sorti au Bata­clan en com­pa­gnie de son ami Ferey, réa­li­sa­teur, mon­teur et pho­to­graphe, lui aussi décédé. «Aujourd’hui nous pleu­rons l’un des nôtres. Ton esprit libre, ta belle humeur. Antoine, nous ne t’oublierons pas», a tweeté pour annon­cer son décès l’agence de publi­cité Milky, où il avait tra­vaillé avant de se mettre à son compte.
Ger­main Ferey, 36 ans. Ori­gi­naire de Vienne-en-Bessin (Cal­va­dos), il avait bifur­qué tar­di­ve­ment vers l’Ecole supé­rieure de réa­li­sa­tion audio­vi­suelle (ESRA), après des études de Lettres étran­gères et d’administration éco­no­mique et sociale et même un emploi dans le milieu ban­caire. A son compte depuis 2011 après avoir tra­vaillé dans des entre­prises de post-production audio­vi­suelle, il était réa­li­sa­teur et mon­teur, et aussi pho­to­graphe, ins­tallé à Paris. Il est mort au Bata­clan, où il s’était rendu avec son ami Antoine Mary, une autre vic­time. «On a du mal à ima­gi­ner que ce soit pos­sible», a confié au quo­ti­dien Ouest France Rémi Fran­çoise, le maire de Vienne-en-Bessin, où résident tou­jours ses parents.
Jean-Jacques Amiot, 68 ans, était au Bata­clan lorsqu’il s’est fait tuer. Fan de rock, fami­lier des salles de concert, ce Pari­sien père de deux filles et deux fois grand-père était à la tête d’une entre­prise de séri­gra­phie et tra­vaillait régu­liè­re­ment pour les artistes, les musi­ciens, ou les des­si­na­teurs. «C’était un homme doux», a rap­pelé son frère dans Le Télé­gramme.
Bap­tiste Che­vreau, 24 ans, est tombé sous les balles au Bata­clan. Jeune gui­ta­riste, pas­sionné de musique, il était le petit-fils de la chan­teuse Anne Syl­vestre. Après une enfance pas­sée à Ton­nerre (Yonne), il s’était ins­tallé à Paris il y a cinq ans.
Marion Jouan­neau, 24 ans. «C’était une jeune femme très, très douce», dit d’elle une proche. Son com­pa­gnon, un kiné­si­thé­ra­peute qui a réussi à échap­per au mas­sacre, a mul­ti­plié les avis de recherche pen­dant le week-end, pos­tant et repos­tant sur les réseaux sociaux un sou­riant por­trait d’une jeune femme aux che­veux blonds cen­drés. Il a fini par annon­cer sur Twit­ter lundi: «Marion est morte». Ils habi­taient Chartres (Eure-et-Loir).
Vincent Detoc, 38 ans, est mort au Bata­clan. Cet archi­tecte, père de deux enfants de 7 et 9 ans, était un fan de musique, gui­ta­riste amateur.
Chris­tophe Foul­tier, 39 ans, est mort au Bata­clan. Ce direc­teur artis­tique, père de deux enfants, pas­sionné de rock, est décrit comme «simple, hon­nête et sin­cère» par ses amis sur Facebook.
Raphaël Hilz, 28 ans. Né en Bavière, en Alle­magne, il était archi­tecte et avait été embau­ché dans le cabi­net de Renzo Piano à Paris. Ven­dredi soir, il était allé dîner au Petit Cam­bodge avec deux col­lègues, bles­sés lors de l’attaque.
Stella Verry, 37 ans, dînait au Petit Cam­bodge, rue Bichat, lorsque les balles ont fusé. Méde­cin géné­ra­liste, elle avait récem­ment ouvert un cabi­net dans le XIXe arron­dis­se­ment de Paris, tout en étant méde­cin régu­la­teur du Samu.
Chloé Bois­si­not, 25 ans, ori­gi­naire de Château-Larcher dans la Vienne selon La Nou­velle Répu­blique. Elle et son petit ami Nico­las, blessé, étaient en train de dîner au res­tau­rant Le Petit Cam­bodge lorsque les assaillants ont ouvert le feu.
Emma­nuel Bon­net, 47 ans, habi­tant de la Chapelle-en-Serval (Oise). Ce père de famille était ven­dredi au Bata­clan avec l’un de ses enfants. «Le fils a réussi à quit­ter la salle, il ne trou­vait pas son père mais était per­suadé qu’il s’était lui aussi échappé», a raconté le maire de la com­mune Daniel Dray au Cour­rier Picard. Employé de la RATP, il avait par­tagé la veille du concert sur sa page Face­book un lien du groupe «Les athées en action» citant Jacques Pré­vert avec une photo du poète: «La théo­lo­gie c’est simple comme dieu et dieu font trois.»
Anne Cor­net, 29 ans. Ori­gi­naire de Houd­lé­mont (Meurthe-et-Moselle), la jeune femme a été tuée au Bata­clan avec son mari Pierre-Yves Guyo­mard, avec lequel elle rési­dait à Saint-Germain-en-Laye (Yve­lines), selon Le Répu­bli­cain Lor­rain.
Mayeul Gau­bert, 30 ans, juriste. Ori­gi­naire de Saône-et-Loire, il tra­vaillait depuis cinq ans pour l’organisme de for­ma­tion conti­nue Cegos, où il était décrit comme «drôle, dis­cret, effi­cace, très pro­fes­sion­nel». Il est mort des suites de ses bles­sures au Bata­clan. Sa page Face­book affi­chait en por­trait «Je suis Charlie».
Pierre-Yves Guyo­mard, ingé­nieur du son et pro­fes­seur en sono­ri­sa­tion à l’Institut supé­rieur des tech­niques du son (ISTS) à Paris. Il a été tué au Bata­clan avec sa femme Anne Cor­net. «Il était l’un des meilleurs ensei­gnants que j’ai jamais eus et il avait beau­coup à par­ta­ger avec ses étu­diants et à leur don­ner», a écrit sur Face­book un de ses étudiants.
Oli­vier Hau­du­coeur, 44 ans, ban­quier. Diplômé de l’Ecole natio­nale supé­rieure d’Ingénieurs de Caen, il tra­vaillait depuis 2006 au sein du groupe BNP Pari­bas. Ce cou­reur ama­teur était depuis un an employé de la société fran­çaise de loca­tion auto­mo­bile longue durée Arval, filiale du groupe ban­caire. Il est mort au Bataclan.
Renaud Le Guen, 29 ans, a été tué au Bata­clan où il se trou­vait avec sa com­pagne, res­ca­pée. «Renaud était quelqu’un de très cultivé et doux. Tout le monde l’aimait. C’était un mec bien», a témoi­gné au quo­ti­dien Libé­ra­tion celle qu’il devait épou­ser l’année pro­chaine et qu’il avait ren­con­trée à 17 ans. «Il aimait le jazz, le rock, la photo, être avec sa famille et ses amis», a-t-elle raconté. Il tra­vaillait dans un garage pour poids lourds près de la gare d’Evry-Courcouronnes (Essonne) et habi­tait à Savigny-sur-Orge, où il avait grandi.
Char­lotte Meaud, 30 ans, est morte avec sa soeur jumelle, Emi­lie, sur la ter­rasse du café Le Carillon. Cette char­gée de déve­lop­pe­ment de start-up, pas­sion­née de musique et de sport, habi­tait dans le XXe arron­dis­se­ment de Paris et a grandi à Aixe-sur-Vienne (Haute-Vienne) et fait ses études à Lyon et à Strasbourg.
Emi­lie Meaud, 30 ans, tuée avec sa soeur jumelle Char­lotte sur la ter­rasse du Carillon, était archi­tecte à Paris. Ori­gi­naire de Haute-Vienne, elle aimait le rock et les films d’Eric Rohmer.
Cécile Misse, 32 ans, a été tuée au Bata­clan, aux côtés de son com­pa­gnon, Luis Felipe Zschoche Valle, un musi­cien chi­lien. La jeune femme, ins­tal­lée à Paris depuis 2006, était char­gée de pro­duc­tion au théâtre Jean-Vilar de Sur­esnes, dans l’ouest pari­sien. Elle avait grandi à Gap (Hautes-Alpes).
Hélène Muyal-Leiris, 35 ans, tuée au Bata­clan. Mère d’un petit gar­çon de 17 mois à peine, elle était maquilleuse-coiffeuse à Paris et tra­vaillait dans la mode ou sur des tour­nages. «Vous n’aurez pas ma haine», a écrit lundi sur Face­book son mari Antoine Lei­ris, qui avait mul­ti­plié les avis de recherche pen­dant le week-end. «Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est par­tie ce ven­dredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éper­du­ment amou­reux il y a plus de 12 ans.»
«Bien sûr je suis dévasté par le cha­grin», a reconnu le jour­na­liste de France Bleu, pas­sionné de cinéma, pour­sui­vant: «Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus forts que toutes les armées du monde. (...) Nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit gar­çon vous fera l’affront d’être heu­reux et libre»; a-t-il lancé aux assas­sins d’Hélène.
Eric Thomé, pho­to­graphe et gra­phiste pari­sien, âgé d’une qua­ran­taine d’années. Ce pas­sionné de musique, titu­laire d’un BTS en com­mu­ni­ca­tion visuelle, avait exposé des pho­tos en juillet aux Ren­contres de la pho­to­gra­phie d’Arles. Selon l’un de ses amis, qui a posté un mes­sage sur Face­book, il allait bien­tôt être père.
Fabian Stech, 51 ans, tué au Bata­clan était cri­tique d’art et aussi ensei­gnant d’allemand dans un lycée privé de Dijon. Né à Ber­lin, il était ins­tallé en France depuis 1994 où il était marié à une avo­cate dijon­naise et père de deux enfants.
Claire Scesa-Camax, 35 ans, ori­gi­naire d’Avignon, était gra­phiste à Paris depuis 2009, selon le Dau­phiné Libéré. Mère de deux enfants, la jeune femme tra­vaillait en free-lance pour le caba­ret pari­sen Crazy Horse. Elle était au Bata­clan avec son mari, qui a sur­vécu. L’Ecole pro­fes­sion­nelle supé­rieure d’arts gra­phiques de la Ville de Paris (Epsaa), où la jeune femme avait étu­dié, lui a rendu hom­mage sur Face­book: «Elle aimait le rock. Elle assis­tait au concert des Eagles Of Death Metal au Bata­clan. Elle nous a quit­tés, parmi tant d’autres. Nous la pleu­rons. Claire était une de nos anciennes étu­diantes, promo 2003 en arts gra­phiques. Le meilleur hom­mage que l’on puisse lui rendre est en images, à tra­vers ses créations».
Julien Galis­son, 32 ans, qui a grandi à Orvault, en Loire-Atlantique, habi­tait à Nantes. Il est l’une des vic­times de l’attaque du Bata­clan. Joseph Par­paillon, le maire d’Orvault, lui a rendu hom­mage lundi 16 novembre der­nier, comme le rap­porte Ouest France.
Sven Ale­jan­dro Silva Per­ugini, 29 ans, et véné­zué­lien, vivait en Espagne. Il est décédé au Bata­clan. « Nous nous sou­ve­nons de son sou­rire, de ses plai­san­te­ries, de son opti­misme et de son cha­risme», a écrit sa mère, Gio­va­nina Per­ugini, sur son compte Face­book, ce mardi 17 novembre.

L'article "ceux de Carnot et ceux de Vitry"  http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/11/ceux-de-carnot-et-ceux-de-vitry.html