dimanche 30 août 2015

Une balle ? Non, vous voulez dire un ballon ?



Un gendarme incrédule... "Il y a une dame qui PRÉTEND avoir reçu une balle"...

Article-base : http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/lettre-ouverte-2-une-marche.html
....(Réponse à un internaute qui s'est astreint à une recherche -difficile- des noms des femmes qui ont été tuées dans l'année parce que femmes, et propose de les inscrire sur un monument et de les lire à voix haute; quand moi je propose une marche avec la lettre ouverte à Marisol Touraine et d'autres).  

Mais l'un n'empêche pas l'autre: cette liste (avec les noms ce serait bien en effet, "une femme" ce n'est pas pareil que "Michelle Robert, institutrice")... et aussi une marche (parce que les violences extrêmes commencent souvent -pas toujours en effet- par des violences "minimes" que l'on ne sanctionne pas, pour lesquelles on ne porte pas plainte, exemple les gendrames l'ont refusée pour la balle que j'ai reçue dans le bras). Les criminels ou simples délinquants (ici dans un village, tout le monde connait tout le monde et je suis plongée -un peu- dans un certain milieu, fût-ce de loin) surprennent par leur pragmatisme cynique de banquiers, leur manière très business de peser le rapport bénéfices/risques en vrai "pro". Une baffe, même violente : risque zéro, on peut y aller, il la niera si elle ose porter plainte, et éventuellement réitérera en plus fort, ça lui apprendra. Un coup qui l'envoie valdinguer : risque minime sauf s'il passe une voiture et encore, il pourra toujours dire qu'elle avait bu et qu'il n'a pu la retenir (encore une fois, ce sera parole contre parole)... un coup de feu (en le cas, par jeu!) même potentiellement mortel : risque faible etc... Mais si on veut plus, alors il faut avoir affaire à des gus de [...] sinon on peut se faire avoir" (il veut dire aller en prison). Cela, on l'entend parfois dans les troquets et ce ne sont pas toujours des paroles histrioniques vaines!! Le but de toutes manières est atteint : faire peur aux femmes, surtout celles qui vivent librement (qui vont se balader seules, qui sortent etc..) De cela on ne parle pas et c'est pourtant ce qui littéralement nous empêche de vivre. C'est le but. Après ils (pas forcément les mêmes mais des gus du même acabit) vont vous proposer de vous servir de garde du corps car "c'est dangereux de te ballader seule à cet endroit". (Ceci n'est pas une plaisanterie d'auteure mais la réalité.) D'où ma rage et ma lettre ouverte. Merci de m'avoir lue.

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