mercredi 21 octobre 2015

Totum masculum in couillibus

Totum masculum in testiculis
(tota mulier in utero)



Reconstitué (je n'avais pas fait attention 
qu'on lui avait coupé une partie du zizi)

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 Un macho lambda, pote : 
--- J'admire ton activité rédactionnelle (ndlr, mes blogs ! dossier abattoirshttp://journalphilozoique.blogspot.fr/2015/10/dossier-abattoirs.html ). Impossible de te contacter par tel. Bises du soir."
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Moi : "Activité 'rédactionnelle' ? Mmmm !! Peut-être pas seulement ni même l'essentiel, la "rédaction" n'est pas mon truc. C'est plutôt eidetique ou disons activiste écolo version.... allons... panthéo pur et dur (!) qui seraient le terme ad hoc. Tu fais comme Kiki (mon cousin) quand il était petit ("tu as écrit TOUT ÇA? ") mesurant la quantité/temps écoulé, évidemment sans avoir la moindre idée de lire .. mais assez épaté tout de même. Bon c'est la vie. Je vois que tu ne fais pas partie de mes amis réels ou virtuels (souvent entre les deux) qui sont devenus vegans après certains de mes articles (et pas seulement) .. et pourtant à ton âge et avec tes habitudes (un très léger sur poids peut-être?) cela te permettrait : 
1 de perdre quelques kilos ; 
2 de vivre plus longtemps ; 
3 mieux ; 
4 de devenir éthiquement droit (l'essentiel.) J'ignore si le Paradis éternel est au bout (avec ou sans vierges prêtes à tout pour te plaire.. ce qui du reste est contradictoire, sur ce coup, mieux vaudrait des "pro" expérimentées )... mais en revanche, redite, je sais que tu serais mieux, perdrais un peu de poids sans doute, plus performant intellectuellement... ça c'est quasi garanti et (ça, ça ne l'est pas) sexuellement et/ou "sentimentalement" plus top (ceci d'après une modeste étude purement statistique -sociologique si on veut faire chic- que j'ai entreprise et qui commence à s'étoffer un peu.) Et qu'en plus, et surtout, toutes ces horreurs que l'on fait semblant de découvrir maintenant grâce aux potes de l'association qui ont et le courage de faire la vidéo, je ne l'ai pas eu (j'ai vu les abattoirs, de Nimes, mais je connais des gus qui ont bossé à celui d'Ales dont un, un ami, est parti pour ces raisons : il en parlait clairement dans tous les cafés, partout.. et des connards lui répondaient parfois qu'il exagerait!)... bref ces horreurs  n'existeraient plus ou moindrement. Salut et fraternité... et stp ne mesure pas mon "énergie" (du reste pas si extraordinaire !) à la longueur de mes articles (!) mais ne mange plus de "viande", ne sois pas complice de ce que tu as pu voir ou lire. Si tu as lu évidemment."
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R. : "Simplicité. Le peintre de la femme." Images.

Moi : "Je n'ai pas pu ouvrir la pièce jointe...  mais 'LA' femme, je ne sais pas ce que c'est. J'ai beau me retourner, je ne vois rien derrière moi.... ou parfois  je vois  DES femmes, c'est tout. En ce moment:
--- une demi-mondaine suisse sur le retour encore assez belle, reliftée perfect et toujours d'attaque, court vêtue quoique ronde, mais élégante, malencontreusement perchée sur des talons de 10 cm qui lui donnent la démarche hésitante et penchée d'une poule à la picore, cherchant frénétiquement un Swann (sur le net, de Cannes à Deauville, Ajaccio etc..) pour la relève tout en gardant par sécurité son point de chute dans ce modeste bled où elle a un client sérieux, friqué et de bon vouloir.. mais à présent presque plumé ; 
--- une jeune anorexique distante qui ne dit mot ;
--- une mère de famille sapée bourge qui engueule son bonhomme négligé et picoleur ; 
--- une femme dite 'de ménage'  courageuse qui élève seule ses quatre enfants et sourit tout le temps (!) ; 
---- une serveuse compatissante qui malgré sa fatigue et son mal de tête, écoute tout en remplissant à la commande verres sur verres, à tour de rôle voire en même temps, le chômeur révolté, le riche amoureux sous influence presque ruiné en voie d'abandon, le sportif inquiet de sa tendinite récidivante etc.. 
---- et dehors, une très belle adolescente gitane, (probablement prostituée) qui passe en roulant, moulée dans un legging sombre ne laissant rien ignorer de la perfection de son corps, hyper maquillée, cheveux aile de corbeau tirés en queue haut perchée, la bouche charnue méprisante, l'oeil noir et dur regardant en coin tout le monde de haut... 
--- et, près du chauffage, une jeune intello alcoolique brillante et spirituelle, éthérée, un peu snob, qui se dit aussi mannequin (elle en a encore un peu l'allure).. et raconte ses voyages à l'autre bout du monde à un gus endormi en face d'elle ..
--- Et si, toujours curieuse de ce concept, je prends le miroir et je regarde, je ne vois qu'une auteure philosophique agacée répondant à un pote.

'LA' femme, ça n'existe pas. C'est un concept, (une idée, -eidos c'est à dire la FORME en grec.. ici pour mouler des madeleines avant de les mettre à cuire au four) ... un concept douteux qui, même et parce qu'il se prétend mélioratif, est mortifère et c'est  bien son but... créé par des hommes en vue de nous faire rentrer dans le moule en pressant bien fort la pâte (à coups de tatanes s'il faut) et de nous opposer, offrant la cocarde à l'une puis à l'autre en un concours difficile à repasser tout le temps (comme le brevet de pilote) dont ils sont initiateurs, décideurs des critères de sélection (assez flous, subjectifs et changeants), jury tout puissant et futurs consommateurs.

Tel le patron de la boulangerie qui vient à chaque fournée vérifier les madeleines de son pâtissier. Sont-elles suffisamment dodues, (mais pas trop), colorées comme il convient, (ni trop, ni trop peu), cuites à point et bien formées, sans coulures? goûteuses, souples en bouche et délicatement parfumées? Font-elles envie? .. pour prendre les meilleures, les décorer (étiquetter) et les présenter aux clients en évidence sur l'étal, laissant les autres dans le tiroir (ce qui n'empêche qu'elles seront aussi servies au tout- venant, ou, s'il y a surplus, le soir, en sac et à bas prix.) Une manière de nous angoisser ou à tout le moins nous mettre mal à l'aise.

Et l'homme (au sens "mâle") au fait? S'est-il demandé s'il était cuit à point, bien formé, goûteux en bouche, souple et délicatement parfumé ? S'il faisait envie? Si on allait le mettre à l'étal avec étiquette... ou dans le tiroir pour le tout venant ? voire le soir, le solder en sac pour les oublieuses affamées ou désargentés ? Jamais. Il est l'homme, lui. http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2015/08/le-31-aout-lolibrius-vol-sans-escale.html

Un soir, aux terrasses, un olibrius,
Renversé sur son fauteuil,
(Le Caïd du bar des Sports..)
Plus tout frais.. andropausé large,
Tête blême en lame de couteau, 
Chauve à demi, dents en recadrage,
Entre deux rôts, au énième pastis
Pour noyer le chom'du,
A la cantonade rameutée :
"Moi ce que je demande à une femme,
C'est avant tout.. avant tout...

D'être douce, pas compliquée..
Fournie de là (geste) et de là (re geste).. 
(réflexion profonde, il rassemble 
Péniblement des souvenirs anciens) 
Quoique c'est moins important...
Mais de ne pas emm... (pâteux) 
Et aussi de savoir me ..  (re pâteux) ...
Et surtout de pren.. (re et re pâteux)...

Je ne saurai donc jamais. 
Mais je sens comme qui dirait?
Que je n'ai aucune chance. 

Un de la même eau, plus sinistre encore 

Un squelette au visage de second couteau, usé, ignare,
"Moi, ce que j'aime, c'est les minces
J'ai horreur des grosses,
C'est comme ça!"
("Serait-ce que tu es sous dimensionné coco?")
"Alors j'ai pas voulu.
Et elle l'a mal pris !
J'y peux rien, j'aurais bien aimé
Lui faire plaisir, (!)  mais les grosses jepepa..."

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