vendredi 9 octobre 2015

Le monithéisme (euh, monothéisme) et le machisle

Le monothéisme qui a imaginé un Dieu unique et mâle (voire "super mâle"!) a fait considérablement régresser la situation des femmes : historiquement, les Panthéons par exemple grec, celte, hindou, kurde etc ... comportent Déesses et Dieux innombrables, et celles-ci revêtent souvent plus d'importance que les mâles  (Cf l’Iliade .)

Il y avait une Déesse ou un Dieu pour chaque occurrence de la vie, lieu, situation... (le Dieu -ou la Déesse- de la forêt, ou de telle forêt, du feu, de la chasse, de la maternité, de la terre, de la pluie, de l'amour, de la beauté etc)... et dans ces distributions, les femmes n'étaient pas partie secondaire, au contraire ! Parfois les Dieux d'une même "spécialité" particulièrement  importante (!) étaient en deux "versions", mâle et femelle : Mars ou Arès  (la guerre) donne en féminin Athéna ou Minerve (idem mais il s'y rajoute la sagesse !) ; Appolon donne Vénus (mais la aussi se rajoute le plaisir) etc .. Il en va de même pour les personnages-allégoriques qui ne sont pas tout à fait des dieux mais que l'on invoque et implore souvent (Polemos -le combat*- donne au féminin Hubris, son épouse -la violence théâtrale, le "charisme" tragique ..)

Note : c'est la naissance d'une langue !
Des occurences, des personnages, réels ou mythifies par un seul de leurs traits considéré comme essentiel et illustratif deviennent des mots génériques puis des mythes ; exemple  "épisode cévenol"  ! (Erdal et moi fonctionnions ainsi... et fort efficacement ! exemple "elle est très "Lucette" signifiait "idiote cucul ininstruite";  très "juliette", grande bourge snob et dragueuse... très "marcel" égalait âpre au gain et intellectuellement limité etc.. ou très Jane (raciste odieuse)..

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