jeudi 3 mars 2016

En vrac... pas le temps !!


Lever du soleil (de retour de Carémeaux)



Repas (depuis quelques temps sans que ça ne varie) : eau (du puits), sel, laurier, ail ou plutôt aulx, (4 gousses), et rajout selon ce qu'il y a autour de moi (et mon humeur) de pissenlit, (feuilles et racines), asperges sauvages, (quelques pointes, très diurétique !) et surtout de jeunes pousses de FENOUIL (qui viennent de lever, odorantes et selon Hildegarde Von Bingen (une religieuse franconienne inspirée du 11ième siècle, à la fois artiste, naturopathe et théologienne, béatifiée) le fenouil paré de multiples vertus NOTAMMENT ANTI DÉPRESSIVES et de purification du foie, rate etc ... le fenouil que je me mets presqu'à apprécier maintenant, suivant en cela le principe qu'un aliment (ou médicament?) dont on a besoin nous devient agréable au goût et vice versa (cela ne marche pas à tous les coups!! cf l'alcoolisme, la drogue...) Bizarrement, à l'époque de Hildegarde, l'alimentation et la santé allaient de pair : un aliment était AUSSI BÉNÉFIQUE POUR CELUI QUI LE MANGEAIT... dont il était A LA FOIS BON AU GOÛT ET AU CORPS... Tandis que de nos jours on sépare et même on oppose : les aliments (même bio, issus de boutiques impec) sont là pour le seul plaisir... la santé, les bénéfices physiologiques n'existent pas ou ne sont pas vraiment tenus en compte... Pour cela, il y a les médocs. C'est comme s'il était implicitement convenu que l'aliment, même "top", SATISFAIT PEUT ETRE LES SENS MAIS AUSSI DÉTRAQUE LE CORPS..  




Trust agro alimentaires et labos : une connivence ?

Article-base  http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2015/12/le-meilleur-des-mondes-cest-maintenant_18.html (Collusion imaginée -par moi- dans un petit supermarché -Lidle- où je rencontre des potes -TOUS MALADES- entre les labos et les patrons de l'agroalimentaire bon marché bourré de "E" et de graisses saturées... repris par le Monde..)

Hé oui, il fallait y penser... mais après tout, les virus qui nous coûtent parfois si cher à enlever de nos ordi n'ont-ils pas bien souvent été installés discrétos par ruse par des infirmaticiens (je laisse !!! informaticiens) pour s'assurer des jobs faciles et rentables : les réparer !? Pourquoi les boss des trust agroalimentaires et des labos auraient-ils plus d'éthique ? Parce que c'est plus grave lorsqu'il s'agit du corps humain? Vous voulez rire ! pourquoi donc de la même façon ne travailleraient-ils pas main dans la main des trust des labo pharmaceutiques en nous détraquant sciemment (du moins les pauvres) ? Un coup "je t'esquinte grave"; deux coups "je te répare" ... mais dans les deux cas, aboule le pèze j'ai mon compound à Los A. à payer, pauvre tâche!!!

http://journalphilosophoque.blogspot.com/2016/03/article-du-monde-ou-de-ses-lecteurs-sur.html


.Voir aussi l'article base (le mien) titré "le meilleur des mondes c'est maintenant"  http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2015/12/le-meilleur-des-mondes-cest-maintenant_18.html

(... et l'article suivant)

mercredi 2 mars 2016

Article du Monde (ou de ses lecteurs) sur l'agroalimentaire, à lire absolument !

Article base (le mien, passons!!)  http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2015/12/le-meilleur-des-mondes-cest-maintenant_18.html

Suite de l'article et l'image (de "Lidle")  http://journalphilosophoque.blogspot.com/2016/03/trust-agro-alimentaires-et-labos-une.html 

A l'occasion de la diffusion du web documentaire-enquête "Nestlé, un empire dans mon assiette" sur les méthodes du numéro un mondial de l'alimentation fort de 8 000 marques, les réponses des lecteurs-journalistes du Monde sont sans équivoque :aucune confiance dans les grandes marques mues par la recherche de profits à court terme au détriment de la santé et de l'environnement, cherchant à duper les clients et ils tentent au maximum de privilégier les produits du marché, frais et de saison, et les circuits courts.

Course aux profits et destruction de l'environnement
Mondialisation alimentaire, par David..
L'alimentation a subi la mondialisation au même titre que les autres secteurs d'activité, on peut aujourd'hui acheter un paquet de chips de la même marque dans tout l'occident. Economie d'échelle pour les industries agroalimentaires, uniformisation vers le pire (le modèle américain) des modes de consommation pour les consommateurs. Cet exemple s'applique à toute l'alimentation humaine. Au-delà des problèmes sanitaires générés par la course au profit et par des contrôles défaillants ou inexistants, je n'ai aujourd'hui plus aucune confiance en des entreprises — transnationales pour la plupart — qui, non contentes d'optimiser fiscalement leur activité au détriment des Etats et donc des peuples, semblent marcher main dans la main avec l'industrie pharmaceutique En effet, quelle aubaine de pouvoir d'un côté rendre malade les consommateurs, et de l'autre leur proposer des produits pour lutter contre ces maux !  Je privilégie les circuits courts, aussi bien pour des questions environnementales que pour favoriser des entreprises à taille humaine qui font partie intégrante de la société et de son marché, taxe et emploi locaux inclus.

Une industrie néfaste pour la santé et l'environnement, par Pierre
Je ne leur fais plus confiance en raison d'un principe simple. Tout ce qui est produit à échelle industrielle est par essence conçu pour se conserver dans le temps et être vendu à la plus grande quantité possible pour maximiser le profit. Ces deux éléments impliquent dans les ingrédients du produit vendu : 1) des conservateurs ; 2) des ingrédients à base de sucre et glucose sous diverses formes, qui touchent une zone du cerveau favorisant la dépendance, exactement de la même manière qu'une drogue. Enfin, le packaging, non seulement est polluant pour l'environnement et l'océan en particulier, mais en plus pour l'homme (effets dévastateurs du bisphénol A et des phtalates sur la qualité du sperme de l'homme et malformations de nouveau-nés). Et ce alors qu'il existe des fournisseurs français de packagings 100 % biodégradables et écologiques, élaborés à partir d'algues en Bretagne dont on ne sait plus que faire ! Je ne me fournis que directement auprès des maraîchers, de mon potager et sur les marchés locaux. Question de principe et, surtout, d'éthique.

Des produits centrés sur le coût, par Philippe, 66 ans
Ancien PDG de trois usines agroalimentaires fournissant des fabricants de produits tels que pâtes, biscuits, charcuteries, et parmi les plus grands (Danone), je ne me souviens pas d'avoir jamais abordé autre chose que le prix. Bien sûr il y a des cahiers des charges, qui la plupart du temps ne sont d'ailleurs pas réalistes et servent uniquement de parapluie en cas de pépins, des certifications CEE, ISO, etc., qui ne sont que des bouts de papiers récompensant des procédures qui n'existent que le temps de leur obtention, mais en pratique, les usines, et même les plus grosses ne regardent que la ligne profit. Certains industriels, sous couvert de températures de cuisson élevées, n'hésitent pas à utiliser des produits périmés contaminés ou cent fois reconditionnés. Quand il y a un lot de matières premières avariées, il y a toujours plus d'acheteurs intéressés. Quand aux contrôles et aux fraudes, les services vétérinaires sont débordés, souvent inefficients, et surtout pas regardants. En dix ans, sur mes trois usines, je n'ai jamais eu un vrai contrôle, mais par contre beaucoup de déjeuners.

Appétits financiers, par Jean

Je n'ai absolument aucune confiance envers les marques de l'industrie agroalimentaire dont le seul but est de satisfaire leurs appétits financiers. Les consommateurs sont sciemment dupés, abusés et rendus captifs par les campagnes de "marketing" (c'est à dire de désinformation) toujours plus performantes et destinées à sanctifier les marques de l'industrie agroalimentaire. La bonne santé des consommateurs, la juste rémunération des producteurs, le respect de l'environnement sont incompatibles avec la logique d'augmentation des parts de marché et des bénéfices de l'empire agroalimentaire. L'étiquetage des produits ne vise en aucun cas à informer honnêtement les consommateurs, bien au contraire, et le lobby agroalimentaire œuvre pour que la réglementation lui soit la moins contraignante possible. En tant que consommateurs, nous avons le choix de ne pas contribuer aux effets néfastes de cette industrie, en modifiant notre approche de l'alimentation. Nous devons autant que possible prendre le temps de cuisiner nous mêmes nos repas en privilégiant les produits frais issus de circuits courts. Et pourquoi ne pas profiter d'un bout de jardin ou d'une terrasse pour faire un coin potager ?

Perte de notre patrimoine alimentaire, par Dominique, 32 ans
L'industrie agroalimentaire française est triplement coupable. Un, elle vend des produits frelatés, truffés de produits chimiques variés, emballés dans des plastiques polluants et dangereux pour la santé et la planète. Deux, elle détruit l'environnement en incitant l'utilisation de produits agricoles qui engendrent sa pollution, de la souffrance animale et atteint à la santé des agriculteurs et des riverains. Trois, elle détruit le patrimoine culinaire français, les savoir-faire, le bien-manger et fait son beurre en propageant l'obésité. Je suis très choqué de la collaboration soumise du pouvoir politique à ces industries alors même que notre pays est le plus talentueux en la matière. Vivent les petits producteurs, les cuisiniers et tous les réseaux alternatifs qui organisent la résistance face à cette industrie qu'il faudrait détruire à coup de taxes pour lui faire payer les conséquence sanitaires de son activité immorale.

RETOUR AU LOCAL ET AU BIO par Jean, 68 ans, La Roche-sur-Yon
Il est inutile de manger en février des tomates sans saveur ! Bien avant les scandales alimentaires, je m'étais rendu compte des arnaques : prix maintenus mais moins de produit (Prince…). J'avais aussi acheté des produits sous plastique : jambon blanc, mozzarella, etc. dont le paquet gonflait anormalement, mais aussi du fromage sans goût et d'autres articles avec trop de sel, trop de sucre. Le chorizo désormais bien trop pimenté et immangeable ! Les étiquettes ne résolvent pas les problèmes de qualité, et j'en avais assez de passer mon temps à lire des textes illisibles ou nébuleux. (Ndlr : incompréhensibles tout simplement et intentionnellement.) J'en avais assez aussi de remplir mes poubelles avec des plastiques de toutes sortes en me posant les questions de la santé et de l'environnement. Depuis quelques années je consomme local et je privilégie les produits frais et de saison. Il est inutile de manger en février des tomates bien rondes mais sans saveur. Depuis quelques années, je fais un jardin, et les légumes que je mange (à la saison) sont délicieux et sans comparaison possible avec ceux des hypermarchés. Je n'achète que les produits de base (farine, sucre, etc.) dans les grandes surfaces et surtout pas de produits de l'agroalimentaire. Non, ces produits sont mauvais ou sans goût, et je n'ai aucune confiance en leur qualité et leur effet sur la santé. Non merci, sans façon !

Mes légumes sont produits dans un rayon de 40 km, par Jean, 40 ans, profession libérale en Ile-de-France
L'industrie agroalimentaire n'est pas tenue de participer à notre santé. Son objectif premier est de développer son chiffre d'affaires. donc nous devons être très méfiant envers ses produits. Aujourd'hui, j'achète tous mes produits frais (légumes et fruits, viandes et fromages) au marché en sélectionnant des artisans de qualité et les circuits courts (dans un rayon de 40 kilomètres par exemple). Je me rends à présent au supermarché uniquement pour les achats de produits ménagers, quelques conserves (pois chiches par exemple), les biscuits, en prenant soin de toujours détailler les ingrédients (je fuis comme la peste la mention "arômes" et la ribambelle de colorants en E). En quelque sorte, je n'achète que les produits les plus simples ayant subi le strict minimum de mise en œuvre. L'essentiel des produits diffusés par l'industrie agroalimentaire est malsain pour notre santé. Il suffit, pour s'en convaincre, de détailler la liste des ingrédients. On n'imagine pas à quel point nos industriels sont inventifs en termes d'intrants chimiques alimentaires. Il y aurait un gros travail à faire sur l'étiquetage (ingrédients sains et malsains, traçabilité, empreinte carbone…) afin d'aider (éduquer ?) au mieux les familles. Je pense aux enfants.

Je mange bio depuis quinze ans, par François, Paris, 40 ans
Lorsqu'on sait que Rudolf Steiner avait déclaré en 1919 qu'une vache mangeant des protéines animales explosait son taux d'urate et devenait folle et que ce n'est qu'en 1999 que les farines funestes furent enfin interdites, on mesure le pouvoir de l'industrie agroalimentaire et de sa démarche définitivement meurtrière en ne pensant jamais au consommateur mais toujours à ses profits et aux dividendes des membres du conseil d'administration. Je cite cet exemple effarant mais tout le monde en connaît une bonne dizaine. Depuis quinze ans je mange bio et me désole de l'appauvrissement des goûts (toujours plus de sucre et de sel) et m'inquiète de l'état dramatique de la terre, de nos eaux, de notre air que l'agriculture intensive pollue toujours plus. Les conséquences sont connues, établies : maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers… J'en veux à toutes les personnes qui ont de l'argent et qui pourraient acheter bio, augmentant ainsi la demande qui inciterait les agriculteurs à se convertir, donc modifieraient l'offre, de sorte qu'à terme, ce ne soient plus seulement 2 % du territoire cultivés mais bien davantage de superficies, afin que les personnes modestes puissent y accéder également, enfin, sans que l'argent soit un frein à leur désir de nourrir sainement leur famille. Je connais tous les argumentaires des «antibiologiques » ; aucun ne résiste à la force de « l'habitude » du consommateur ne désirant fondamentalement pas changer sa consommation !

CONSOMMATEURS VIGILANTS
Je suis devenu plus vigilant aux étiquettes, par Lionel, 44 ans, informaticien
En une dizaine d'années, je suis passé de la consommation automatique (je prends un produit, je pose dans le Caddie) à la consommation temporisée (je prends un produit, je lis l'étiquette, je valide ou non mon choix). Au fur et à mesure de mes lectures, des différents reportages télé, des scandales incroyables touchant aux industries agroalimentaires, ma sensibilité s'est accrue, ma curiosité également, ma révolte certainement un peu aussi. Je suis donc devenu plus vigilant. Ayant conscience que se passer de produits agroalimentaires serait difficile pour moi (j'ai néanmoins éliminé tous les plats cuisinés), je tente d'acheter plus intelligent en me basant sur les informations des étiquettes. Taux de sucres ou de gras saturés, arômes naturels ou artificiels, produit bio ou responsable, mes choix sont plus précis. J'ai été très désappointé lorsque Bruxelles a décidé de ne pas valider les mentions informatives selon le système du feu tricolore. Par ailleurs, je ne me leurre pas : ma prise de conscience et ma vigilance relative me permettent aussi de me donner bonne conscience. Je possède par exemple une machine Nespresso. Je savais parfaitement que ce café dit de luxe laisse une empreinte environnementale négative largement supérieure au café traditionnel. Et pourtant, je l'ai achetée…

J'ai retrouvé le lien avec l'animal, par Yann, 24 ans, Paris
J'ai eu une sorte de révélation il y a quelques mois en achetant du jambon dans un supermarché. En le prenant, je l'ai regardé et me suis dit : « Je ne vois pas le cochon, je vois le jambon. » Je n'ai plus de lien avec l'animal, le jambon est du jambon, pas du cochon. Pour la première fois, je me suis rendu compte que la facilité d'accès à la viande était tellement évidente que je ne l'avais jamais remise en question. Malaise. En me renseignant un peu, j'ai pu commencer à mettre des mots et des maux sur ce malaise ; il y a quelque chose de culturel dans la disponibilité et l'accès facile et à bas coût qui facilite la dépendance, l'achat compulsif sans réflexion. Face à l'opacité de l'industrie porcine (mais pas que porcine) un peu partout dans le monde, à ce qui arrive à en filtrer malgré tout, à l'étouffement des différents partenaires et la mainmise sur le marché, je me suis dit que je ne pouvais pas continuer de soutenir aveuglément une agriculture rendue folle par le productivisme et le rendement. Je suis devenu "végérisien", végétarien à Paris. J'applique le principe de précaution en n'achetant de la viande que quand je suis sûr de sa traçabilité et que je suis d'accord avec son mode de fabrication, c'est-à-dire quasiment jamais (Rungis, France, trop flou donc non). Mais quand je rentre chez mes parents en Bourgogne, c'est la fête ! Je redécouvre le plaisir de manger de la bonne viande en en mangeant beaucoup moins souvent.

L'immense pouvoir des consommateurs, par Jean
Le mauvais comportement des agro-industriels n'est plus a démontrer et le débat n'est plus là. Maintenant il faut avancer et passer de la dénonciation à l'action. Pour cela, chacun a un rôle à jouer sans forcément le savoir. Les consommateurs ne se rendent pas compte de l'immense pouvoir qu'ils détiennent en choisissant de consommer ou de ne pas consommer. Si tout le monde se met à ne plus acheter de mauvais produits, alors seuls ceux de qualité resteront, c'est la simple loi de l'offre et de la demande ! La solution viendra du porte-monnaie !

http://journalphilosophoque.blogspot.com/2016/03/trust-agro-alimentaires-et-labos-une.html

Comment naquit le fou

Il était une fois une famille bien sous tout rapport, élégante et aimable... à condition de faire partie des ''leurs'' (comme ils disaient, c'est à dire de leur communauté) où cependant les mots voulaient dire ce qu'on voulait qu'ils disent et au moment où on le leur ordonnait, cela variait à l'infini. Ainsi une table pouvait être un éléphant et redevenir table -ou phoque- l'instant d'après. Même les choses variaient selon ce qui ''leur'' convenait (ou convenait à un seul, en principe le Chef, en principe le plus riche ou encore celui qui était copain avec ''Ari'' -un shtroumpissime de renom-) ; ainsi un acte pouvait-il devenir un autre -et tout le monde confirmait avec force-.. par exemple ''couper un arbre'' pouvait vouloir dire ''ne pas le couper'', (le préserver), ou ''parler en arabe'' pouvait vouloir dire ''parler en français'' etc.. Tous ceux qui s'attachaient bêtement au dictionnaire étaient considérés comme des incapables voire légèrement marteau. "Ils" étaient cependant relativement conciliants, il faut de tout pour faire un monde, quoiqu'évidemment ils auraient préféré être seuls sur terre (avec leur communauté).. mais il fallait bien quelqu'un/e pour s'occuper des bébés, laver la vaisselle, le sol et nettoyer les WC (car contrairement à ce qu'on aurait pu penser, ils faisaient caca).

Compliqué ? Non, entre eux, ils s'entendaient fort bien, du moins l'affirmaient-ils (évidemment, avec les mots, on ne pouvait jamais être sûr.) Mais lorsqu'un ''étranger'' survenait et s'y perdait, voire refusait de lâcher l'affaire et s'énervait -un bizarre, un excité- tout le monde lui tombait dessus. Pensez ! quelqu'un pour qui LES MOTS AVAIENT TOUJOURS LE MÊME SENS et qui persistait dans cette impensable assertion était très contrariant -on ne pouvait plus dire qu'on avait préservé un arbre si on l'avait abattu, qu'on avait gardé la bonne si on l'avait renvoyée.. Il fallait donc le virer, le décrédibiliser.  
C'est ainsi que naquit le FOU.

Abattoirs, une éleveuse en colère (moi aussi)

Une éleveuse en colère !!!
 Une société (prête à tout) ... du tout-prêt !!

Ces camions le soir qui me font peur...